17e Journées
La douleur de l’enfant. Quelles réponses ?
2 & 3 décembre 2010
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Peur, douleur : peut-on savoir ?
Céline Rousseau-Salvador*, Nadège Maunoury**
* Psychologue, psychomotricienne, Unité fonctionnelle de lutte contre la douleur,
Hôpital d'enfants Armand Trousseau, Assistance publique – Hôpitaux de Paris
** Puéricultrice de l’équipe douleur, Hôpital Necker – Enfants Malades, Paris,
Assistance publique – Hôpitaux de Paris
Quandnous(soignants)parlonsdʹanxiété,depeurchezlʹenfant,dequoiparlonsnous?
Enutilisantceterme«anxiété»,parlonsnoustoujoursdelamêmechoseselonquenoussommes
infirmière,aidesoignant,médecin,kinésithérapeute,psychologue…?
Bienquetrèsutilisés,cestermesrecouvrentpourchacundʹentrenousdesréalitésparfois
différentes.Cependant,lorsquecesmotssontévoquéspourdéfinirunesituationclinique,une
évaluationetunepriseenchargeadaptéesdoiventêtreproposéesàlʹenfant.
Àcelavientsʹajouterladifficultédesavoirsilescris,lespleursdʹunenfantrenvoientàdelapeur,
deladouleurouàunmélangedesdeux.Laquestionquiseposealorsest:estilpossibledeles
différencieretsioui,comment?
Aprèsquelquesdéfinitionspourétablirlecadredecetteréflexion,nouspréciseronslesliensentre
douleuretanxiété,discuteronslapossibilitéounondelesdistingueretparquelsmoyensnous
pouvonslefaire.Nousverronslesapplicationsdansnotrepratiquequotidiennedesoignantset
lesillustreronspardesvignettescliniques.
Quelques définitions
Qu'est-ce que l'anxiété ?
Lʹanxiétéestunétatémotionnelquiexistechezchacundʹentrenousetquiestliéàlʹappréhension
dʹundangerpotentielplusoumoinssubjectif.Ilsʹagitdʹunedimensionnormaledela
personnalité.Cʹestunsignaldʹalarmequinousprévientdesdangersetquinouspermet
dʹaccroîtrenotrevigilance.Parexemple,lʹanxiétépréopératoireestunmalaisephysiqueet
psychologiquedontl’apparitionestconsécutiveàlapossibilitéd’uneinterventionchirurgicale.
Lorsqu’elleestd’intensitéfaibleàmodérée,c’estuneréponseadaptéeàcettesituation
potentiellementanxiogène.
Leconcept«dʹanxiété»possèdeunespécificitéchezlʹenfant.Aucoursdudéveloppementdit
normal,lʹanxiétésemanifestesousdifférentesexpressionsquivarierontselonlʹâge.Cetteanxiété
«normale»estditedéveloppementale.
Ilsʹagitdʹunepremièredifficultépournoussoignants,car,certainstroublesquisont
diagnostiquéscommepathologiquesàlʹâgeadultepeuventêtretransitoiresettoutàfaitadaptés
chezlʹenfantparrapportàunesituationpouvantprésenterundanger(ex:prisedesang,
ponctionlombaire,situationspourlesquellesledangerestnotammentladouleur).Donc,parfois
lesmanifestationssurprenantesquerevêtcetteanxiétédéveloppementalenormalepeuventnous
inquiéter,nousdéstabiliseretentraînerdesréinterprétationsdenotrepartellesque:«Ses
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réactionssontétrangesoudisproportionnéesparrapportàcequʹonluifait,ilapeutêtremal?Il
faitpeutêtreuncaprice?Illefaitexprès!»
Exemple
Un enfant de 6 ans hospitalisé s'agite beaucoup tous les soirs au moment du « bonne nuit ».
Cela peut être dû à la « peur du noir »1 qui est fréquente chez l'enfant entre 2 et 8 ans.
Exemple
Un enfant de 8 mois est emmené pour faire un examen et pleure de façon incoercible. Cela
peut s’expliquer par une anxiété de séparation qui apparaît vers le 6e mois de la vie et existe
chez la plupart des enfants entre 1 et 2 ans. Elle s'exprime par une détresse quand le bébé
est séparé de sa principale figure d'attachement, le plus souvent sa mère.
Qu'est-ce que la peur ?
Lapeurestégalementuneréactionémotionnelle.Contrairementàlʹanxiété,elleseraitune
réponseàundangerobjectifetimmédiat.
Parexemple,unenfantvientpouruneablationdeplâtre.Ilestcalme.Lorsquelesoignantmeten
marchelascieàplâtre,lʹenfantsemetàhurler.Eneffet,leson,lavuedecertainsinstruments
ainsiquelevocabulairehospitalierpeuventeffrayer.
Ilesttrèsfréquentdʹutiliserdanslelangagecourantlesmots«peur»et«anxiété»defaçon
interchangeable.
Et la douleur ?
Ladouleurestune«expériencesensorielleetémotionnelledésagréableassociéeàundommage
tissulaireréeloupotentiel,oudécriteentermed’unteldommage»2.Bienqu’ilpuisses’ajouter
unecomposanteobjective,l’atteinteorganique,ilsʹagittoujoursdʹuneexpériencesubjective.C’est
laraisonpourlaquellel’utilisationd’échellesd’évaluationdeladouleurvalidéesest
recommandéepouravoirunlangageprofessionnelcommunetdesélémentsdecomparaison
quantifiablesquantàl’efficacitédelapriseencharge.
Lacomposanteémotionnelleobligatoirementprésentedanslephénomènedouloureuxvient
compliquercetteévaluationpuisquesaprésencemêmeentraînelefaitquelʹonnepeutdissocier
lʹaspectphysiologiquedelʹaspectpsychologiquedansladouleur.Cʹestpourquoiilest
recommandédeprendrecommeréférenceleniveaudedouleurindiquéparlʹenfant
indépendammentdesonétatdʹanxiété.
Ilenvademêmepourlesexpériencesdouloureusessansdommagetissulairemaisdécritesen
tantquetelles,douleursappelées«sinemateria»,«psychogènes»ouencore«fonctionnelles».
Commentpouvonsnousdistinguerlapartdʹanxiétéetlapartdedouleurdanscessituations?
Comment évaluer l'anxiété ?
Concepts préalables
Avantdʹutiliserdeséchellesdʹévaluationdelʹanxiété,ilestimportantdesavoircequelʹon
souhaitemesureretcequenotreoutilmesure.Eneffet,ilexisteplusieursconceptsliésàlʹanxiété

1La«peurdunoir»estuntermeutilisédansladéfinitionofficielledel’anxiétédéveloppementale.
2Définition de l’IASP : International Association for the Study of Pain.
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etdoncplusieursfaçonsdelamesurer.Lesoutilsdifférerontégalementselonleprofessionnelqui
lesutiliseetselonlemomentdelʹévaluation.Deuxnotionsprincipalessontprisescomme
référence:lʹévaluationdimensionnelledelʹanxiétéetlʹévaluationcatégorielledelʹanxiété
pathologique.
Lʹévaluationdimensionnelledelʹanxiétépermetdʹétablirun«niveaudʹanxiété»àunmoment
donné.Commepourlʹéchellenumériquedeladouleur,plusonestanxieuxpluslesscoresaux
testsvontêtreélevés.
Avantunsoin,enpréopératoire,aucoursdʹunehospitalisation,cesontleséchellesquimesurent
cesniveauxdesymptômesquisontutiliséesparlessoignants.Ellespermettentdʹévaluerun
niveaudʹanxiété,demettreunchiffrequiviendraétayerouconfirmerlesimpressionscliniques
dupersonneldesoin.Lʹéchellenenousdonnerapasdediagnosticsurletypedʹanxiétécarilne
sʹagitprobablementpasdʹuneanxiété«pathologique»maisplutôtdesymptômesanxieux
réactionnelsàlasituationpotentiellementanxiogène.C’estpourquoiencasdescored’anxiété
élevé,ouencoreencasdedoute,l’équipeferaappelàunpsychologuequiferauneanalyseplus
complète.
Lʹévaluationcatégorielledelʹanxiétépermetdedifférencierlʹanxiéténormaledelʹanxiété
«pathologique»etdʹétablirundiagnosticàpartirdecritèrescliniquesetévolutifs.Elleest
effectuéepardespsychiatresoudespsychologues,àdistancedespériodesaiguës.Cetteapproche
estappelée«catégorielle»,carellepermetdefairedescatégories,cʹestàdirederepérerdes
syndromescaractéristiquesdelapathologieanxieuseetdelesregrouperenentitéscliniquestelles
quelaphobie,lʹattaquedepanique…Ici,lʹanxiétéadesrépercussionsimportantesdanslaviede
lʹenfant(familiales,sociales,scolaires).Saqualitédevieenestaffectéeetilressentunedétresse
émotionnelleimportantequidure.
LesclassificationsdʹentitésdiagnostiquessontparexemplecellesdéveloppéesparlʹAssociation
américainedepsychiatrie(APA)parlʹintermédiairedelaclassificationduManuelstatistiqueet
diagnostic(DSM).Danslamêmeoptique,nousretrouvonslaclassificationélaboréepar
lʹOrganisationmondialedelasanté(OMS):laClassificationinternationaledesmaladies(CIM)ou
encorelaClassificationfrançaisedestroublesmentauxdelʹenfantetdelʹadolescent(CFTMEA).
Quelques échelles…
PeudʹéchellesexistentchezlʹenfantetlamajoritédecellesutiliséesenFrancevientdespays
anglosaxons.Alorsquepoureuxcesoutilsdemesuresontfiablescarétalonnésetvalidéssur
leurpopulationetsouventtrèsspécifiques,destinésàlarecherche,ilssontbeaucoupplus
aléatoiresconcernantlapopulationfrançaise.Eneffet,ilexistesouventplusieurstraductionsdʹun
mêmeoutiletaucunevalidationsurlapopulationfrançaise.Cʹestpourquoilesdifférentes
échellesprésentéescidessousdoiventnécessairements’accompagnerd’uneévaluationplus
globaleduproblème,mêmesiellesnousdonnentunebonneindicationquantauniveaudʹanxiété
delʹenfant.Ceséchellesnouspermettentdeconfronternotreimpressioncliniqueàunemesure,
uneappréciationquantitativedʹundegrédʹanxiété.
Parmiceséchelles,unedesplusconnuesestlʹHospitalAnxietyandDepressionscale(HAD)[1](cf.
annexe).Ilsʹagitdʹuneéchelledʹautoévaluationquipermetundépistagerapidedespatientsà
risquesanspourautantposerundiagnosticdetroubleanxieuxoudedépression.Elleévaluele
niveaudʹanxiétégénérale(7items)etleniveaudedépression(7items).Lessoignantspeuventla
proposeràlʹenfantàpartirde8anss’ilslʹaccompagnent.Chaqueitemestcotéde0à3donnant
unscoremaximumpourlʹanxiétéde21.Àpartirde8,lescoreestditsignificatif.Undes
avantagespourlʹutilisationdecetteéchelleenmilieuhospitalierestquʹelleseraitpeusensibleàla
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symptomatologiesomatiqueassociée.Attention:mêmesilescoreestélevé,lʹenfantpeutêtre
anxieuxETdouloureux.
Denombreusesétudesutilisentchezlʹenfantuntest«généraliste»surlʹanxiétéquiseraitlegold
standarddanslespaysanglosaxons:leStateandTraitAnxietyIndexforChildren(STAIC)[2].Ce
testesteffectuépardespsychologues.Ilesttraduitenfrançais.Alorsquesonutilisationpeutêtre
pertinentedanslecadredelarecherche,ilsemblepeuadaptéàlaclinique,lapassationetla
correctionétantrelativementlongues.
Lʹéchelledʹhétéroévaluationdelʹanxiétépréopératoirelaplusconnueetlaplusutiliséechez
l’enfantestlamodifiedYalePreoperativeAnxietyScale(mYPAS)[3].
Elleaétédéveloppéepourévaluerl’anxiétépréopératoireaumomentdel’attenteavant
l’interventionetdel’inductiondelʹanesthésie.LamYPAScomprend22itemsrépartisencinq
catégories(activité,comportementverbal,expression,éveil,attitudeaveclesparents).Lesenfants
ayantunscoresupérieurà24sontconsidéréscommeanxieux.Elleaététraduite,maisn’apasété
validéeenfrançais.
… Et leurs limites
Parfoisilpeutyavoirunbiaisdanslʹévaluation,cʹestàdirequelʹéchellenemesurepascequʹelle
estcenséemesurer.Ilexistedeuxsituationscliniquesquimettentcebiaisenévidenceetquise
situeraientauxextrémitésopposéesdʹuncontinuumderéponsesplusoumoins«vraies»que
lʹenfantfournitlorsdelʹévaluation:
unepremièresituationestcellelʹenfantdefaçonplusoumoinsconscienteva
modifiersesréponsesautestdanslesensdʹunenégationdusymptôme,masquantainsison
anxiétéquineserapasmiseenévidenceparletest.Cʹestunenfantqui,lorsquʹunedifficulté
ouuntroubleestproposé,aussianodinsoitil,varépondreparlanégation.Plusieurscasde
figurepeuventseprésenter:soitcesenfants,souventplusâgés,sʹautopersuadentquʹils
vontbien,soitilscherchentàsimulervolontairement,soitilsnʹontpasconsciencedeleurs
difficultés,soitenfinilsveulentsemontrersousleurmeilleurjour;
àlʹautreextrémitéonretrouvelasituationinversedanslaquellelʹenfantvarépondre
parlʹaffirmativeàtouslessymptômesproposés.Cettemajorationdelasymptomatologie
anxieuseseretrouvechezlesenfantsayantdestraitsdepersonnalitéanxieux(lathéoriedu
pire)maispeutaussimasquerdestroublespsychologiquessévèresassociés.Ellepeut
égalementêtreunedemandedʹétayagedelapartdelʹenfantouunemanièredʹinterpeller
lʹentourage.
Le lien entre l'anxiété et la douleur
Denombreuxphénomènesainsiquʹunlienparfoistrèsétroitentrelʹanxiétéetladouleurrendent
ladistinctionentrecesdeuxétatsencorepluscomplexe.
Dans les échelles
Pourrendreleschosesencorepluscomplexes…oupeutêtrefinalementpourlessimplifier,
l’échellevisuelleanalogiquedeladouleur(EVA)estparfoisutiliséechezl’enfantetchezl’adulte
pourévaluerlʹanxiété.
UneétudedeKindleretal.amontréquelescoreEVAdel’anxiétéétaitcorréléaveclerésultatàla
STAI,échelledʹanxiété[4].
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Sebasantsurlesrésultatsdecetteétude,ilsemblepertinentauminimumdedemanderàlʹenfant,
commepourladouleur,uneestimationdesoninquiétudeouanxiétéentre0et10.
Lorsquel’onproposeàl’enfantdedonnerunscored’anxiété,ilpeutrépondrequ’iln’estpas
anxieuxcarcemotnefaitpaspartiedesonvocabulaireouaunedéfinitiondifférente.Onpeut
alorsreformuleretproposerd’autrestermes:«Estuanxieux?Non.Estuinquiet?Non.Estu
stressé?Non.Estuangoissé?Oui.Suruneéchelled’angoisse,peuxtumemontrercommenttues
angoisséencemoment?…»
Unautreécueilestd’entreprendredesactionspourdiminuercetteangoisseetderapidement
reposerlaquestion,l’enfantpeutalorsvouloirfaireplaisiretréduirevolontairementlanote
représentantsonangoisse.L’idéeestdoncplutôtdeseservirdecetteévaluationcommed’un
supportdecommunicationavecl’enfant.Cescoredʹanxiétépeutêtreconsignédansledossierde
soinsainsiquelesactionsentreprises.Silescoreesttrèsélevé,desmoyensnonmédicamenteux
peuventêtreproposésainsiquʹunedemandedʹinterventionauprèsdupsychologue.
Attention,unscoreélevéd’anxiéténepermetpasdediminuerlescorededouleur,ilsertà
modifiernosactionssoignantes.
Du côté des soignants
Desmécanismespsychiquespeuventsemettreenplacechezlesoignantafindeseprotégermais
pourrontavoircommeconséquencesunemauvaiseinterprétationdecequelʹenfantluidonneà
voir.
Lorsquʹunenfantsignifiequʹilamal,exprimeunesouffrance,lesoignantpeutsesentirremisen
causedanssonrôledeprendresoin.Ilpeutavoirlesentimentdʹêtreresponsabledeladouleur
provoquéelorsdʹungesteoulorsquecellecinʹestpassoulagée.Cesentimentdʹimpuissanceou
deresponsabilitéestquelquefoisdifficileàsupporteretcoûteuxpsychiquementcarilrenvoieà
uneattributioncausaleinternedeladouleur:«Cʹestdemafaute»,«Jenesuispasunbonsoignant»,
«Jʹauraisdû…»…Cʹestpourquoi,defaçonplusoumoinsconsciente,ilpeutêtreplusfaciledese
direquecetenfantestinquietplutôtquedouloureux.Eneffet,silesoignantappréhendelaréalité
différemment,eninterprétantladouleurqueluimontrelʹenfantcommedelʹanxiétéliéeàla
situation,ilsʹagiraalorsdʹuneattributioncausaleexterne«Cʹestlasituationquilʹinquiète»,
protégeantainsilesoignantetlʹestimequʹiladeluimême.Car,silʹenfantapeur,sʹilestanxieux,
cʹestluiquiproduitluimêmesoninquiétude.Onpeutsedirepourserassurerquʹilaun
tempéramentanxieux.
Enfin,parfoismêmelʹinquiétudeexpriméeparlʹenfantestintolérablepourlesoignantquiplusou
moinsconsciemmentannuleraoudénieracettedernière:«Jenevoispaspourquoiilapeur,çanefait
mêmepasmal».
Exemple
Une enfant de 6 ans a une prise de sang après l’application d’un patch anesthésiant. Elle dit
« Arrête, ça fait mal ». L’infirmière répond « Tu ne peux pas avoir mal, tu as eu de l’Emla®.
Vous savez madame (en s’adressant à la mère), elle ne peut pas avoir mal, elle a peur, c’est
tout. ». En réalité, le patch n’a été appliqué que 30 minutes au lieu d’une heure et
l’anesthésie locale n’est pas suffisamment profonde. Par ailleurs, l’infirmière est-elle sûre
d’avoir piqué au niveau de la zone anesthésiée ? Le patch est-il resté appliqué contre la
peau ou s’est-il collé au pull ? Parfois même appliquée une heure, la profondeur de la peau
anesthésiée peut être insuffisante pour la mise en place par exemple d'un cathéter veineux
surtout si l’on a besoin de « chercher un peu la veine » ou si l’enfant est « potelé ».
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