Un veau par vache et par an

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01. 02 / 22
sbu. L’adage «avoir confiance c’est bien, contrôler c’est encore mieux»
incite de plus en plus de producteurs laitiers à se servir des teneurs d’urée
dans le lait comme d’un important instrument de contrôle et d’évaluation de l’affouragement de leurs animaux. Lors des soirées d’information
de la FSIA, on a pu mesurer combien les graphiques des fédérations
d’élevage étaient appréciés. Le seul point de controverse est les différentes présentations ainsi que les interprétations spécifiques hétérogènes
entre les fédérations d’élevage.
L’intérêt que le sujet suscitait a pu être satisfait, lors du bref exposé, pendant les séances d’information, sur l’alimentation et la fécondité. L’explication des synergies entre génétique et affouragement a été appréciée.
L’éleveur moderne démontre ainsi qu’il n’est pas seulement intéressé par
la meilleure génétique disponible mais aussi par un affouragement équilibré et conforme aux productions de ses animaux.
Ill. 1 Processus d’assimilation et de dégradation des protéines
alimentaires chez les ruminants
Les microbes de la panse sont la source d’énergie de la vache. Les
teneurs du lait (protéine, graisse, urée) nous indiquent comment ils
se comportent et leur état de «santé».
Nous vous proposons, en deux parties, à la manière de notre bref exposé
lors des séances d’information, les plus importants tuyaux et astuces
pour bien interpréter les valeurs en urée afin de maîtriser correctement la
fécondité.
L’affouragement influence la teneur en urée du lait et se répercute aussi
sur le processus de la panse. Comme le montre l’illustration 1, la majorité des protéines alimentaires est décomposée en ammoniac dans la panse par les micro-organismes (bactéries et organismes unicellulaires).
L’ammoniac produit est utilisé par les micro-organismes pour leur propre
construction corporelle. Pourtant, une petite partie de cet ammoniac arrive à passer de la panse dans le sang. Pour que cela ne conduise pas à un
empoisonnement de l’animal, l’ammoniac est transformé en urée dans
Kühe vom 20. bis 120. Laktationstag (ø Eiweissgehalt der Rasse 1999: 3.24%)
Vaches entre le 20e et le 120e jour de lactation (ø teneur en protéine de la race en 1999: 3,24%)
4.0
Rohprotein in der Ration
Matière azotée dans la ration
zu wenig
trop peu
%
c
zu viel
trop
e
d
zu viel
trop
Tel est encore la devise de la plupart des éleveurs.
Quand les micro-organismes de la panse vont bien,
la fécondité augmente. Cependant, l’alimentation
doit être adéquate pour que cette maxime se vérifie.
Les tabelles, «urée-protéine», fournies par les fédérations d’élevage sont une aide idéale pour détecter
des erreurs d’affouragement.
3.8
zu wenig Energie in der Ration
trop peu Energie dans la ration
Un veau par vache
et par an
le foie, puis éliminé dans l’urine. Lors du transit du foie vers les reins, de
petites quantités d’urée se déposent dans les organes fortement irrigués,
donc aussi dans la mamelle. Ainsi, la teneur en urée dans le lait vous donne l’opportunité de prendre acte de ce qui se passe dans la panse et du
processus de transformation qui s’y déroule.
Il va de soi que, pour analyser correctement la vitalité des micro-organismes de la panse, il faut aussi considérer l’approvisionnement en énergie.
Milcheiweiss ZW-korrigiert
Teneur en protéine du lait corrigée de la VE
C O N S E I L
3.6
x
Ausgew.
Fütterung
3.4
ø
x
alimentation
équilibrée
3.2
x
2.8
2.6
x
x
x
3.0
x
x
x
x
x
x
g
h
a
5
10
kritisch
critique
15
20
25
30
Milch-Harnstoff
Urée dans le lait
35
40
45
kritisch
critique
50
mg/dl
Ill. 2 Graphique de la phase de démarrage de la Fédération
d’élevage de la race Tachetée Rouge
Pour que les interprétations soient exactes, tous les animaux dans
une même tranche de lactation doivent être considérés comme un
groupe. En pratiquant ainsi, l’interprétation du graphique de la
FSETR est meilleure.
Puisque, chez les ruminants, l’approvisionnement en énergie se répercute dans la protéine du lait, les graphiques «urée-protéine» fournis par les
fédérations d’élevage sont un instrument efficace pour détecter d’éventuelles erreurs d’affouragement.
Souvent, les scientifiques mettent en doute l’utilité des informations des
graphiques de l’urée, en raison de leur manque d’exactitude. Lors de leur
interprétation, il est nécessaire de bien respecter quelques règles de base.
L’analyse ne doit en aucun cas être effectuée pour un seul animal en particulier. Il est décisif, lors de l’interprétation de la situation du métabolisme, de différencier les stades dans les lactations. Pour ce faire, les mêmes
animaux, pendant un moment donné de la lactation, doivent toujours
être comparés dans un groupe. Si, comme expliqué dans la figure 2, les
mêmes animaux sont considérés au même stade de leur lactation, nous
obtiendrons des informations fiables et exactes concernant l’affouragement. La division du troupeau en 3 importantes phases de la lactation,
telle que pratiquée par les fédérations d’élevage Holstein et Brune en
facilite l’interprétation.
Comme chaque graphique reflète un moment bien précis (traite du matin ou du soir), on peut récolter de fructueuses indications en analysant
plusieurs graphiques. «J’ai découvert des erreurs de gestion de mon
Reportez simplement sur une
feuille de plastique les résultats
des analyses de
toute une période
d’affouragement
(ex. affouragement hivernal).
D’éventuelles erreurs d’affouragement apparaîtront clairement.
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troupeau en ce qui concerne l’approvisionnement en énergie grâce aux analyses saisonnières» a affirmé un éleveur romand. Ce genre de comparaison, possible à moindres coûts,
montre le professionnalisme de cet éleveur
qui subdivise chaque fois les graphiques par
tranches d’affouragement (ex. affouragement hivernal). Dans un premier temps, bien
visible sur une carte, il esquisse le graphique.
Puis, pour finir, il reporte individuellement sur
C O N S E I L
males, cette fonction de désintoxication est
sans danger pour le foie. Cependant, si de façon durable, trop d’ammoniac est produit, le
foie sera surmené, ses tissus irrémédiablement endommagés. Ce n’est que plus tard
qu’on en découvrira les conséquences
lorsque les capacités de production des vaches auront diminué et que leur prédispositions aux maladies du métabolisme auront
augmenté.
Un apport excédentaire en protéine alimentaire
n’influence pratiquement pas la
teneur en protéine du lait mais la
surcharge du métabolisme augmente. De sérieux troubles de
la fécondité peuvent survenir.
ce graphique tous les résultats d’analyse de
chaque graphique. Cette façon de procéder
lui permet ensuite de séparer sereinement les
résultats de chaque phase de lactation. Ainsi,
il obtient une vue d’ensemble sur une période
d’affouragement ou sur une année entière.
Idéalement, les teneurs en urée dans le lait
devraient se situer entre 20 et 30 mg par dl de
lait. Cette valeur est à considérer comme une
valeur cible, mais non pas comme une valeur
absolue. Si la grande partie des animaux se
retrouve en dehors de cette fourchette, l’affouragement est mal équilibré. Il est bien évident que plus grande est l’erreur d’affouragement, plus grande sera la déviation par rapport aux valeurs préconisées. Dans ce cas, le
risque de troubles de la fécondité, induits par
l’affouragement, va naturellement croissant.
Un taux durablement élevé en urée peut être
la cause d’un approvisionnement chroniquement excessif en protéine. Il peut avoir de fâcheuses conséquences sur la santé et sur la fécondité. Le processus de transformation de
l’ammoniac en urée est simplement un processus de désintoxication. En quantités nor-
Si l’on fourrage les protéines en excès, la mamelle et la matrice étant des organes très fortement irrigués, on retrouvera une concentration d’urée dans ces organes. Une irritation
des muqueuses provoquera une inflammation
de la matrice. Les troubles de la fécondité augmenteront massivement. De nombreux retours en chaleurs ou de précoces avortement
embryonnaires (retour en chaleurs à 6 semaines) peuvent être les conséquences directes
de taux d’urée trop élevés. Dans les cas extrêmes, il pourra se produire une inflammation
chronique de la matrice dont, malheureusement, le seul remède est l’abattage de l’animal. Pour qu’un animal puisse porter et rester
en santé, un taux équilibré en urée est important, plus encore en phase de démarrage de
lactation.
A suivre…
La deuxième partie sera consacrée au problèmes que pose l’approvisionnement en énergie
ainsi que des solutions pour équilibrer l’approvisionnement en énergie et en protéine tout
au long de la lactation.
/
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