Infolettre décembre 2012 - janvier et février 2013
Actualités sur l’eau
La production porcine au Québec : une empreinte
écologique plutôt performante
C’est avec le souci de redorer son image, que la Fédération
des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) a dévoilé les ré-
sultats de l’analyse du cycle de vie de la production porcine au
Québec : une première mondiale en termes d’analyse com-
plète de leurs activités. Des rmes indépendantes ont évalué
ce que génère la production de porc au niveau des émis-
sions de CO2 et d’utilisation d’eau et ce, en tenant compte de
l’ensemble des étapes de la production, des céréales requises
pour la moulée, jusqu’à l’abattoir.
Il ressort de cette étude que la production de 1 kg de porc
génère 4,16 kg de dioxyde de carbone (CO2), soit l’équivalent
de 13,4 km effectués en voiture. Selon cet indicateur, le Québec
se classerait second derrière le Danemark. Quant à l’utilisation
d’eau pour produire 1 kg de porc désossé, 231 litres sont
nécessaires. La moyenne mondiale serait de 462 litres! Le
Brésil arrive toutefois en première place du classement en termes
de performance!
Pour en savoir plus :
Source 1 : Plus vert, le porc québécois•
Source 2 : Les producteurs de porcs québécois : Les premiers au •
monde à faire l’analyse du cycle de vie de leur production
Lundi, le 26 novembre 2012 s’ouvrait ofciellement la 18e con-
férence des Nations Unies sur les changements climatiques, à
Doha au Qatar, nation d’ailleurs championne mondiale des
émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant.
Cette rencontre, d’une durée de 12 jours, marque la n de la
première période d’engagement pour les pays qui ont adhéré
au protocole de Kyoto. Les dés de cette rencontre pour les 200
pays participants seront de :
La conférence sur le climat de Doha: planier l’après Kyoto
Source : Karim Jaafar, AFP
Créer un fonds vert disponible pour aider les pays en -
développement à s’adapter aux changements climatiques
M et t r e e n p l a c e l a 2 - e période d’engagement qui s’échelonnera
jusqu’en 2020 et d’établir les objectifs de réduction
S’entendre sur un accord post-2020 qui inclura tous les pays -
Quelle place sera prise par le Canada dans les débats?
Rappelons que le Canada s’est retiré du protocole de Kyoto
en 2011. Il est prédit que l’attitude du Canada sera d’éviter de
se voir imposer des contraintes en termes d’émissions. À ce su-
jet, l’exploitation des gaz bitumeux participe à l’émission de 5%
des GES canadiens dans l’atmosphère. Selon les prévisions, ce
taux doublera d’ici 10 ans. Lors de la conférence de Rio, qui se
tenait en juin 2012, le ministre canadien de l’environnement,
Peter Kent, recevait d’ailleurs un prix fossile en raison de son in-
tention à ne pas contribuer au nancement pour aider les pays
pauvres à faire face aux changements climatiques.
Pour en savoir plus :
Source 1 : La 18• e Conférence sur le climat : une année de transition
Source 2 : Réchauffement climatique: la question du siècle•
Source 3 : La conférence de l’ONU sur le changement climatique •
démarre à Doha
Source 4 : Émissions dans l’atmosphère des gaz bitumineux au •
Canada