1/3 « L’imprimé publicitaire » La boîte aux lettres, une force de frappe insoupçonnée Avec le tout digital, le papier ferait figure de parent pauvre de la communication. Média promotionnel, média du pouvoir d’achat, média des « bons plans », l’imprimé publicitaire fait partie du quotidien de millions de français. Revue des atouts qui font de ce support un outil pérenne et générateur de trafic avec les principaux enseignements du Livre Blanc de l’Imprimé Publicitaire - Médiapost (janvier 2014). Un média pluri-forme Part de marché des 4 types de courrier On peut le classer en 4 familles : e courrier relationnel / de gestion, où l’expéditeur est déjà en L contact avec le destinataire et qui vise à renforcer la force de la relation (fidélisation). Le courrier publicitaire adressé, affranchi et adressé nominativement au destinataire (marketing direct postal). L’imprimé publicitaire non adressé, ne comportant aucune adresse et bénéficiant d’un ciblage géographique plus ou moins fin. Courrier publicitaire 17,9 % L’imprimé publicitaire représente près d’un acte de lecture de boîte aux lettres sur 2. Chaque semaine, 77,5 %(1) des français âgés de 15 ans et plus lisent au moins un imprimé publicitaire et ce sur tous types de profils. On constate que la réceptivité à l’imprimé publicitaire est meilleure en début de semaine. DES SPÉCIFICITÉS qui font la différence Le choix d’être informé si on le veut, quand on le veut L’imprimé publicitaire est le seul média qui laisse à la personne interpellée le choix d’être ou pas (re)contactée. 13%(2) des foyers français ont ainsi apposé les autocollants « Stop Pub » respectés par les postiers et entreprises de routage. Un détail ? Pas vraiment car les clients choisissant de recevoir de la publicité en boîte aux lettres, sont plus réceptifs. Avec l’économie générée en impression, le ciblage fin et la réceptivité, le retour sur investissement est élevé. De plus, ceux qui choisissent de recevoir des imprimés publicitaires sont libres de les consulter quand bon leur semble et d’être acteurs de leur information. Une raison parmi d’autres qui en font un média impactant. (1) BALmétrie : la mesure d’audience du media courrier - Ipsos MediaCT - vague Mars 2012 - Février 2013 Crédits photos : Istock © Bogdan Ionescu - © CTR photos www.laposte.fr 11,9 % Courrier relationnel 21,8 % Imprimé publicitaire 48,4 % L’imprimé non marchand, édité à titre de pure information (journal de mairie, prospectus d’élections…) et sans but commercial. Une audience toujours prometteuse Imprimé non marchand Base : Ensemble 15 + Nombres de lectures 7 derniers jours 4,4 38% imprimés sont lus les lundis et mardis en moyenne : choisir son moment est essentiel. ß de mémorisation de l’Imprimé Publicitaire(3) 75% 59% 17% 6% 10% 5% Cinéma Télévision 30’’ Presse magazine page quadri Source : TNS SOFRES 2012 Courrier adressé Affichage 4x3 Radio 30’’ « L’imprimé publicitaire » 2/3 La boîte aux lettres, une force de frappe insoupçonnée Un ciblage parmi les plus fins Un outil de « drive-to-web » Peu de média peuvent parler directement à l’interlocuteur ciblé comme l’imprimé publicitaire. Et cela concerne également les imprimés non-adressés qui peuvent bénéficier d’un ciblage géographique fin, par type d’habitat, par niveau de vie… Loin d’être antagonistes, le média courrier et le média digital se vivent en complémentarité : les lecteurs d’imprimés publicitaires se rendent en effet souvent sur Internet pour compléter l’information lue sur un imprimé lors d’un achat de produit impliquant (voiture, logement…) ou pour passer directement à l’action. Exemple avec les « e-mums » et les « Digital Influencers ». E-mums Digital Influencers Mères âgées de 18 à 65 ans, qui font des achats en ligne au moins 1 fois par semaine. Individus âgés de 16 à 65 ans, classés comme Digital 60 %(4) se sont rendues sur Internet après avoir lu un imprimé publicitaire dans le cadre d’un achat de produits cosmétiques (produits de soin, produits capillaires, maquillage, parfums…). 51 %(4) des Digital Influencers se sont rendus sur Internet après avoir lu un imprimé publicitaire dans le cadre d’un achat de Services (banque, assurance, voyages, …). Sur ces deux parcours d’achat, l’imprimé publicitaire apporte une information, annonce une promotion, fait découvrir un produit. Le lecteur se rend ensuite sur les sites internet (principalement des sites de fabricants, de prestataires de service ou de revendeurs) afin d’avancer dans le choix du produit ou du lieu d’achat. Zoom sur l’imprimé non marchand L’imprimé non marchand regroupe les publications distribuées en boîte aux lettres n’appartenant ni à la correspondance ni à une démarche commerciale. Il s’agit pour l’essentiel de magazines gratuits de collectivités territoriales, de tracts associatifs ou politiques… Chaque semaine, 52,5 % des Français âgés de 15 ans ou plus lisent, regardent ou survolent au moins un imprimé non marchand(2). 35 % de ces documents sont lus attentivement et 37 % sont « regardés », principalement le dimanche. Taux de lecture des publications, par nature Une étude de type Post test de CoSpirit de 2011 a mesuré l’impact, l’image et l’intérêt des habitants pour un magazine de Mairie. Le bilan : • Un taux de mémorisation excellent : près de ¾ des personnes interrogées se souviennent avoir reçu le magazine, • Un bon taux de lecture, • Un taux de conservation très bon, • Une appréciation dans le haut du panier. Ces supports bénéficient d’un fort taux de lecture et de mémorisation par rapport à l’ensemble des imprimés publicitaires. Pour 62 % des Français, le courrier publicitaire permet d’être informé de la vie de sa localité (5) De plus, 9 lecteurs sur 10 déclarent préférer le magazine sous forme papier et la réception en boîte aux lettres(6). Base : Lectures de courriers d’information sur les 7 derniers Jours Ensemble Population 15 ans ou + (2) BALmétrie - Ipsos MediaCT- vague Mars 2012 – Février 2013. (3) % d’individus qui, après avoir été exposés la 1ère fois au message, ont mémorisé la marque et au moins un élément du message (4) Interview TNS Sofres online sur panel LSR - 2012. (5) Etude iligo : 1001 répondants représentatifs de la population française 18-65 ans - Terrain du 4 au 11 mars 2011. (6) Etude Post-test de CoSpirit – 2011) Publications territoriales 35 % Tracts politique 27,4 % Tracts associatif 26,9 % Autres 10,7 % « L’imprimé publicitaire » 3/3 La boîte aux lettres, une force de frappe insoupçonnée UN MÉDIA TOUT INDIQUÉ EN RECRUTEMENT ET FIDÉLISATION Les études d’impact Nielsen entre 2001 et 2011 montrent la capacité de l’imprimé publicitaire à recruter de nouveaux acheteurs et à faire gagner des parts de marché à l’annonceur (cf. tableau ci-dessous). 28 % des Français se sont déplacés dans un magasin où ils n’avaient pas l’habitude d’aller pour y effectuer un achat à la suite de la réception d’un imprimé publicitaire non adressé. Un taux de recrutement particulièrement élevé… et donc rentable, bien compris par les annonceurs puisque ¾ des campagnes utilisant de l’imprimé publicitaire à vocation commerciale ont permis de recruter de nouveaux foyers acheteurs(7). Pour ce qui est de la fidélisation, l’étude démontre que 2/3 des campagnes d’imprimés publicitaires ont permis de développer la part de marché à court terme avec, en moyenne, un gain de part de marché de + 44 %. Plus d’une opération sur 2 est donc un succès ! SOUVENIR Base exposés Base se souvient LECTURE AGRÉMENT Base lecteurs Base lecteurs IMPACT Tout secteur 28% 47% 79% 26% Assurances Mutuelles 20% 25% 65% 13% Automobile 21% 35% 82% 24% Ameublement Décoration 27% 46% 82% 29% Alimentation 34% 54% 80% 34% Textile Beauté Accessoires 28% 55% 74% 29% Loisirs Tourisme Restauration 25% 58% 84% 36% Télécom 21% 32% 78% 19% Les formats qui plaisent En recrutement comme en fidélisation, des éléments clés entraînent des taux de conversion élevés car ils apportent un bénéfice au client. Le bon de réduction, qui constitue un excellent moyen d’amener le client en magasin : • Dans 59 % des opérations de recrutement, il permet de gagner de nouveaux foyers acheteurs(9). • Dans 57 % des opérations de fidélisation, il permet de gagner des parts de marché(10). L’échantillon, qui est perçu comme un cadeau par le consommateur et qui permet de gagner des parts de marché dans 60% des opérations d’imprimés publicitaires(10) ! ASTUCE Pour des taux de conversion plus élevés, insérez un bon de réduction ou un échantillon dans vos imprimés publicitaires. Des avantages différents en fonction du secteur d’activité émetteur Une étude post tests de MEDIAPOST Publicité(8) révèle les impressions client en fonction des secteurs, en se basant sur 4 critères : LE SOUVENIR : % de personnes se souvenant d’avoir reçu une publicité de l’annonceur. LA LECTURE : % de personnes ayant lu la publicité, niveau de lecture… L’AGRÉMENT : Notation de la publicité de 1 à 10. L’IMPACT : % de personnes ayant réagi après la publicité (visite du site internet, visite en magasin…). Parmi les constats : • L’ Alimentation a plus d’impact que les autres secteurs en termes de souvenir… et de conversion. • Les imprimés les plus lus concernent les secteurs du Loisir, du Tourisme et de la Restauration. • Les meilleurs agréments sont donnés aux secteurs de l’Automobile et de l’Ameublement / Décoration. EN CONCLUSION L’imprimé publicitaire est un mass media parmi les autres, à intégrer au sein d’une stratégie multicanal. En bon convertisseur, il renvoie vers le point de vente ou vers le site Internet de l’annonceur. Plus efficace lorsqu’il est reçu en début de semaine, il offre une primeur au poids ; les formats les plus lourds comme les magazines étant plus conservés (perception de qualité). La stratégie gagnante ? Proposer de la valeur ajoutée ou un incentive à l’action : des échantillons, des bons de réductions. Mais surtout, bien saisir les critères et moments de vie du client, personnaliser ses envois et ainsi gagner en coûts et en impact : lorsqu’un projet d’emménagement est identifié, l’envoi d’un catalogue d’ameublement est bénéfique à la fois pour le client et l’annonceur concerné. (7) Etude TNS Sofrès – Les Français et le courrier publicitaire – Vague 2011. (8) BDD MEDIAPOST Publicité MyPostTest (moyennes sur 110 études Post tests d’efficacité publicitaire réalisées par des instituts indépendants : TNS Sofres, Cospirit, Feedback) de 2001 à 2011. (9) Etude TNS Sofrès – Les Français et le courrier publicitaire – Vague 2011 (10) Etude d’impacts nielsen 2001 – 2011. Etude éditée par La Poste- Branche Services-Courrier-Colis – 111 BOULEVARD BRUNE– 75670 PARIS CEDEX 14 La Poste SA, au capital de 3 800 000 000 euros – 356 000 000 RCS PARIS -44 boulevard de Vaugirard – 75757 PARIS CEDEX 15 – Conception : Agence Caracter – 86 avenue Albert 1er – 92500 Rueil-Malmaison - Dépôt légal : Mars 2015