LA CROISSANCE Rigal Robert

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LA CROISSANCE
Rigal Robert
Questions
• Comment se fait-il que les enfants grandissent?
• Comment la taille des os se modifie-t-elle?
• Comment les os longs sont-ils structurés et s’ossifientils?
• Pourquoi arrêtons-nous de grandir?
• Pourquoi des enfants du même âge chronologique ontils des tailles différentes?
• Quelles explications peut-on donner au fait que la taille
adulte puisse s’écarter de 3,5 fois celle de la naissance?
• Comment contrôler la prise de poids et agir sur
l’obésité?
• Quels sont les impacts du sur-entraînement sur la
croissance physique?
• Croissance:
étude
des
modifications
morphologiques de la taille ou du volume de
tout ou partie du corps, de la naissance à la fin
de l’adolescence.
• Longitudinales: mesure des mêmes sujets à des
intervalles de temps réguliers.
• Transversales: mesure synchrone de sujets
d’âges distincts.
1
• Accroissement
régulier
de la taille ou du poids,
année après année,
jusqu’à l’atteinte d’un
plateau.
Taille en cm
(fig. 4.1, 4.2)
2
10
Âge en années
18
⇑Taille en cm
Vitesse de croissance

Pics de croissance
2
Vitesse de cet
accroissement:
apparition des pics.
10
Âge en années
18
Courbes de croissance (fig. 4.3)
% de la croissance totale
Tissus lymphoïdes:
thymus, ganglions
Cerveau-tête:
encéphale, méninges, tête
Corps-général
Appareil reproducteur
10
Âge en années
20
Le squelette
Près de 200 os pour l’ensemble du corps
Caractéristiques des os
Deux types de tissus osseux:
•l’os spongieux (os courts et extrémités
des os longs ou épiphyses) et
•l’os compact (diaphyse des os longs).
2
Les os longs
• La diaphyse:
• partie centrale de l’os creusée
d’un canal médullaire;
• renferme la moelle osseuse jaune
(graisses);
• la partie externe, le périoste,
Diaphyse
assure la croissance en épaisseur
de l’os et le répare après une
fracture (cal).
Les os longs
Épiphyse
• Les épiphyses:
• extrémités de chaque os formées
d’os spongieux;
• renferment la moelle osseuse rouge
(origine des globules rouges);
• recouvertes de cartilage articulaire.
Épiphyse
Le tissu
osseux (fig. 4.4)
Cartilage articulaire
Épiphyse
Os spongieux
Emplacement
du cartilage
de croissance
Diaphyse
Os compact
Cavité
médullaire
Travées
osseuses
Épiphyse
Os spongieux
3
Les os longs
Emplacement
du cartilage
de croissance
• Entre diaphyse et épiphyse :
• le cartilage de conjugaison ou de
croissance assure l’augmentation
de la longueur de l’os pendant la
croissance puis disparaît à l’âge
adulte.
L’ostéone ou système
de Havers
Unité anatomique de l’os long comprenant:
• Un canal où passe un capillaire sanguin;
• Des lamelles osseuses en forme de tuyaux
concentriques;
• Des lacunes entre les lamelles renfermant des
ostéocytes, cellules osseuses adultes;
• Des canalicules, petits canaux reliant les lacunes
entre elles.
 Lacunes, canalicules et ostéocytes se retrouvent dans
l’os spongieux, non pas sous la forme de lamelles, mais
organisés selon les lignes de tension exercées sur l’os.
Le tissu
osseux (fig. 4.4)
Os compact: système de Havers
Ostéone
Périoste
Ostéone
Canalicule
Ostéocyte
Canal de
Havers
Vaisseau
sanguin
Lacune
4
Formation et
maturation osseuse
Tous les os apparaissent d’abord chez le
fœtus sous la forme de cartilage hyalin
(transparent) qui doit s’ossifier par la suite
à partir de points d’ossification primaires et
secondaires.
Formation et
maturation osseuse
• Diaphyse:
• chez le fœtus,
•
•
le cartilage s’entoure d’une
gaine, le périchondre qui deviendra le
périoste;
le périoste élabore une couche d’os compact,
la paroi diaphysaire ou os périostique
primaire;
pendant ce temps des vaisseaux sanguins
pénètrent dans le cartilage.
• Apparition
•
•
de cellules, les ostéoclastes,
(cellules sanguines modifiées), qui
détruisent les os périostique
et
enchondral en y formant de petites
cavités, les lacunes;
Apparition de nouvelles cellules, les
ostéoblastes, qui fabriquent des fibrilles
de collagène, substance préosseuse;
Épaississement des fibres de collagène
qui forment la matrice protéique ou la
charpente collagène de l’os;
5
• Dépôt
•
•
de sels calciques (phosphate de
calcium) sur les fibres de collagène ce
qui forme le premier tube de l’ostéone;
transformation des ostéoblastes en
ostéocytes;
De nouveaux ostéoclastes résorbent ce
nouveau
tissu
osseux;
apparition
d’ostéoblastes qui fabriquent des fibres
de collagène et le processus recommence;
Formation du canal médullaire au centre
de la diaphyse par la résorption du tissu
osseux.
Maturation osseuse: étapes de la formation des os longs
CARTILAGE
VASCULARISATION
OSSIFICATION PAR DÉPÔT
DE SELS CALCIQUES
OSTÉOCLASTES
RÉSORPTION D'OS
OSTÉOBLASTES
FORMATION DE LACUNES
GÉNÉRATION DES
FIBRILLES DE COLLAGÈNE
FIXATION DE SELS CALCIQUES
FORMATION DES OSTÉONES
OSTÉOCLASTES
DESTRUCTION DU
OSTÉOBLASTE EMPRISONNÉ
TISSU OSSEUX
OSTÉOCYTE
Formation et
maturation osseuse
Épiphyses:
• apparition du cartilage de conjugaison ou
de croissance aux limites entre la diaphyse
et chaque épiphyse;
• ce cartilage donne de l’os enchondral;
• allongement de l’os.
6
Formation et
maturation osseuse
DIAPHYSE
ÉPIPHYSE
PÉRIOSTE
CARTILAGE DE
CONJUGAISON
OS PÉRIOSTIQUE
COMPACT
OS ENCHONDRAL
SPONGIEUX
AUGMENTATION DU
DIAMÈTRE DE L'OS
AUGMENTATION DE
LA LONGUEUR DE L'OS
Hormones et
croissance osseuse
• Les hormones sont:
• des substances chimiques sécrétées par
les glandes endocrines;
• distribuées dans l’ensemble du corps par
le sang;
• indispensables pour que la croissance, et
en particulier la maturation osseuse, se
produise.
Vitamines et
croissance osseuse
• Vitamine C: agit sur la formation de
la substance préosseuse.
• Vitamine D: stimule l’absorption
intestinale du calcium et sa fixation
sur le tissu préosseux.
7
Forces de tension et
croissance osseuse
• Une charge exercée sur l’os en stimule la
croissance; forces de compression (poids
du corps) et de fonction (traction des
muscles).
Dégénérescence osseuse
• Ostéomyélite: infection du périoste et
destruction de l’os.
• Tuberculose osseuse: mêmes conséquences.
• Ostéoporose: résorption osseuse non
•
compensée par une nouvelle formation de
tissu osseux.
Rachitisme: absence de calcification des os
Croissance staturale
• Taille adulte = taille à la naissance x 3,5.
• Augmentation fœtale très rapide suivie
d’une
décélération postnatale avec poussée pubertaire
plus précoce chez les filles que chez les garçons.
• Fin
de la croissance staturale: lorsque
l’augmentation de la taille ne dépasse pas 2% de
la taille déjà acquise (vers 15,5 ans pour les filles
et 17,5 ans pour les garçons).
8
Croissance staturale
•
Pas de différence liée au sexe jusqu’à 8-10 ans;
Les filles sont toujours plus proches de leur taille
adulte que les garçons;
• Taille totale=somme des tailles tête+tronc+jambes;
 La proportion de la taille de la tête par rapport à la
taille totale diminue de la naissance à l’âge adulte
(de 25 à 12%), celle du tronc demeure stable
(32 à 38%), celle des jambes augmente (37 à 48%);


Les courbes de croissance varient d’une personne à
l’autre.
Proportions tête-troncjambes/taille totale
Naissance
Adulte
Proportions tête-troncjambes/taille totale (fig. 4.9)
Tête
Tronc
Jambes
Naissance
8
17
Âge en années
9
Courbe de
croissance
staturopondérale (fig.
4.7A)
Garçons
Âge en mois
Taille
Poids
Courbe de
croissance
staturopondérale (fig.
4.7A)
Garçons
Âge en années
Taille
Poids
Courbe de
croissance
staturopondérale (fig.
4.7A)
Filles
Âge en mois
Taille
Poids
10
Courbe de
croissance
staturopondérale (fig.
Filles
Âge en années
4.7A)
Taille
Poids
• Gradients de croissance:
• pourcentage de la longueur d’un membre à un âge
donné par rapport à sa longueur à l’âge adulte; la
main est toujours plus proche de sa taille adulte que
l’avant-bras ou le bras.
• Modèle de croissance:
• forme de croissance héritée des parents et soumise
aux influences génétiques et externes.
• Rattrapage:
• un ralentissement de la croissance résultant d’une
maladie ou de malnutrition est suivi d’une
accélération de la croissance lorsque les conditions
redeviennent normales.
Courbe de
croissance
staturopondérale (fig.
3.7B, p. 94)
Filles
Âge en années
Règles et blocage
de la taille
Taille
Maladie et rattrapage
Poids
11
Croissance pondérale
Le poids augmente aussi régulièrement avec l’âge.
Poids adulte= poids à la naissance x 20, avec de
très grands écarts.
Obésité enfantine : de plus en plus fréquente et
associée à une alimentation solide précoce;
(10 à 40% d’obèses en milieu scolaire)
( 3% pathologiques et 97% alimentaires).
Obesity Trends* Among U.S. Adults
BRFSS, 2002
(*BMI(*BMI
≥30,
≥30,
oror~
~ 30
30lbslbs
overweight
overweight
for 5’4” for
person)
5’ 4” woman)
No Data
<10%
10%–14%
15%–19%
20%–24%
≥25%
Source: Behavioral Risk Factor Surveillance System, CDC
• Malnutrition de la femme enceinte (entre les 6e
et 9e mois);
• Alimentation solide du nourrisson trop précoce;
• Augmentation du nombre de cellules adipeuses
entre 2 et 3 ans puis diminution normale par la
suite ( > 8 ans). Cette diminution ne se produit
pas chez l’obèse qui, disposant d’un plus grand
nombre de ces cellules, est plus enclin à grossir.
12
• Psychologiques (image du corps);
• Santé: maladies coronariennes,
hypertension, douleurs articulaires,
diabète, cholestérol sanguin avec risques
d’athérosclérose.
Tissu adipeux sous-cutané:
•mesure de l’épaisseur à différents endroits du
corps (biceps, triceps, sous-scapulaire, suprailiaque, mollet)
•pourcentage de tissu adipeux par rapport au
poids total: 18% pour la femme et 12% pour
l’homme.
Indice de masse corporelle:
poids du sujet(kg)/taille2 (m) (P/T2);
rapport idéal voisin de 21 pour les femmes et
de 22 pour les hommes;
lorsque le rapport dépasse de 30% ces
normes, => obésité.
Les plis sous-cutanés (fig. 4.10)
Triceps
Sousscapulaire
Suprailiaque
Abdominaux
13
Typologie
morphologique
Combinaison de la taille et du poids pour donner:
• Ectomorphe: personne longiligne.
• Mésomorphe: personne athlétique.
• Endomorphe: personne grosse.
Différents âges
• Âge chronologique: temps écoulé depuis la
naissance jusqu’au jour présent.
• Âges physiologiques:
• Âge osseux: comparaison du degré
•
d’ossification des os du carpe à celui donné
par des chartes et d’où l’on extrait l’âge
osseux; écarts fréquents avec l’âge
chronologique.
Âge dentaire: tenir compte de l’état de
calcification des dents et de leur nombre;
dents de lait: 20; dents adultes: 32 .
Âge osseux (fig. 4.11)
Os du
carpe
Fillette
de 1 an
Garçon
de 5 ans
Fillette
de 2 ans
Garçon
de 6 ans
14
Lois de la croissance
• Progression
•
•
et amortissement: plus on est
jeune, plus on grandit (sauf lors de la poussée
pubertaire).
Dissociation: les différentes parties du corps
croissent dans des proportions différentes.
Alternance: périodes plus actives (0-2 et 1015 ans) alternent avec des périodes plus
calmes.
Facteurs affectant la
croissance
• les gènes: les tailles de jumeaux monozygotes sont
•
•
•
•
plus semblables que celles de jumeaux dizygotes;
corrélation de .50 entre la taille des parents et celle
de leurs enfants de même sexe;
le sexe: avant 10 ans, peu de différences entre les
garçons et les filles; après cet âge, les filles sont plus
proches de leur taille adulte que les garçons;
les hormones:indispensables à la croissance;
les maladies: ralentissent la croissance; rattrapage;
les désordres psychologiques: nanisme par carence
affective.
Les glandes endocrines:
localisation (fig. 4.14)
Hypophyse
Thyroïde
Parathyroïde
Thymus
Pancréas
Surrénales
Ovaires (femmes)
Testicules (hommes)
15
Hormones et
• Les hormones:croissance osseuse
• assurent l’homéostasie (état d’équilibre du milieu
•
•
•
•
•
•
•
•
intérieur) et elles s’auto-contrôlent les unes les
autres.
différentes sortes:
- hormone de croissance hypophysaire (hypophyse);
- thyroxine ( thyroïde);
- insuline (pancréas);
- parathormone ( parathyroïde);
- gonadotropes (hypophyse);
- cortisol, aldostérone, catécholamines (corticosurrénales);
- hormones sexuelles.
Fonctionnement général:
l’hypothalamus sécrète des facteurs de
libération qui agissent sur l’hypophyse qui,
à son tour, sécrète des stimulines agissant
sur les autres glandes lesquelles, en retour,
règlent le fonctionnement de l’hypophyse;
boucle de contrôle du type feedback négatif
permanent.
THYROÏDE
thyroxine
• croissance
corporelle et
tissus nerveux
• métabolisme
cellulaire
croissance
STH ou GH :
• stimule la
croissance
du squelette
et des tissus
après 2 ans.
SURRÉNALES
HYPOPHYSE
croissance et
ACTH développement
ANTÉRIEURE
musculaire
libère les stimulines
LH
ICSH
PANCRÉAS
insuline :
• contrôle de la
taille
• régularisation
du taux de
glucose sanguin
FOIE
somatomédine:
croissance os
hormone de
et muscles
H
TS
PARATHYROÏDE
parathormone :
• règle le
métabolisme du
calcium et du
phosphore et leur
concentration
dans le sang
(Ca x P = cte).
HYPOTHALAMUS
facteurs de libération
TESTICULES
OVAIRES
androgènes
œstrogènes :
testostérone :
• maturation
• maturation du
morphologique
squelette, muscles de l’organisme
• caractères
féminin
sexuels
•caractères sexuels
secondaires
secondaires
glucagon :
• poussée de
•libère le glucose. croissance à
progestérone :
•hyperglycémie
l’adolescence
• gestation
CORTEX
cortisone :
• métabolisme des
glucides et lipides
aldostérone :
• réabsorption du
sodium et élimination
du potassium
MÉDULLA
sécrétion des
catécholamines :
• réaction au stress
• stimulation
cardiaque
16
Effets des hormones
• L’hypophyse
•
•
libère l’hormone de
croissance hypophysaire qui agit sur le
foie pour qu’il libère la somatomédine,
substance qui va agir sur la croissance
osseuse par les cartilages de conjugaison;
La
parathyroïde
sécrète
la
parathormone qui stimule la résorption
osseuse et l’absorption intestinale du
calcium;
La thyroïde sécrète la calcitonine aux
effets opposés à la parathormone.
Effets des hormones
• Hormone de croissance: agit sur la croissance
•
•
du squelette, celle des tissus et sur le
métabolisme en facilitant la synthèse des
protéines et l’absorption des sels minéraux.
Dysfonctions: nanisme, gigantisme.
Thyroxine: croissance corporelle et nerveuse;
agit sur le métabolisme des protéines et des
sels minéraux, sur la dépense d’oxygène et la
régulation du tissu nerveux.
• Insuline:
•
•
•
•
assure le transfert du glucose
sanguin aux cellules du corps; abaisse la
glycémie par la transformation du glucose en
graisse; agit sur la croissance et la taille.
Dysfonctions: diabète, taille réduite.
Parathormones: règlent le métabolisme du
calcium et du phosphore.
Cortisol: métabolisme des glucides et des
lipides.
Aldostérone: réabsorption du sodium et
élimination du potassium dans l’urine.
17
• Catécholamines:
•
•
(adrénaline
et
noradrénaline)
stimulation
du
cœur,
vasoconstriction artérielle, catabolisme des
lipides.
Corticostimuline: sécrétée à la puberté par
l’hypophyse pour stimuler la sécrétion des
hormones androgènes par les surrénales
(apparition de la pilosité).
Gonadostimulines: sécrétées à la puberté par
l’hypophyse pour stimuler la sécrétion des
hormones androgènes par les testicules et
oestrogènes par les ovaires (pilosité).
• La nutrition
•
•
•
•
•
•
•
Éléments indispensables:
glucides,
lipides,
protéines,
sels minéraux,
eau et
vitamines
Nutriments:
• substances alimentaires pouvant être directement et
entièrement assimilables par l’organisme:
• eau, glucose, acides gras, acides aminés, sels
•
•
•
minéraux, oligo-éléments (fer, zinc, cuivre, fluor,
etc.), vitamines;
proviennent souvent des résultats de la digestion;
besoins quantitatifs de base indépendants de
l’activité physique mais à compléter lors de
l’exercice;
nutriments structurels (constitution de l’organisme:
acides aminés, oligo-éléments -fer, cuivre, iode, cobalt,
zinc, manganèse- et sels minéraux), fonctionnels
(vitamines, sels minéraux, eau) et énergétiques (acides
gras, glucose, composés de carbone, hydrogène et
oxygène).
18
Calorie:
Valeur énergétique des aliments exprimée en
calories;
1 kcal = quantité de chaleur nécessaire pour
élever de 1˚ celsius, de 14,5 ˚ à 15,5 ˚, la
température de 1 litre d’eau (1 kcal = 1000
calories = 4.2 kJ) (kilojoules)
Éléments nutritifs:
• Aliments à valeur calorique et nutritive:
• Lipides: 9 kcal/g
• Protéines: 4 kcal/g
• Glucides: 4 kcal/g
• Aliments à valeur nutritive:
• vitamines-sels minéraux-eau
• Aliments à «calories vides»: pas de valeur nutritive
mais valeur calorique! (chips, limonades).
• Si notre consommation > notre dépense > obésité
(trop de matières grasses)
Fonctions des
différents éléments
• Protéines: nutritifs
• rôle dans la structure et le grossissement des
cellules.
• Lipides et glucides:
• fournissent l’énergie nécessaire à la croissance.
• Vitamines:
• fonctions spécifiques,
• l’excès de l’une ne compense pas la déficience
d’une autre.
• liposolubles: A, D, E, K
• hydrosolubles: B, C
19
Les effets des vitamines
• Vitamine A:
• nécessaire à la formation du pourpre rétinien.
• Vitamine D:
• nécessaire à l’absorption du calcium intestinal
et à sa fixation sur l’os.
• Vitamine E:
• rôle général dans la reproduction et la
régénération de la peau.
• Vitamine K:
• favorise la synthèse par le foie d’une enzyme
pour la coagulation du sang.
• Vitamine C:
• antiscorbutique et favorise l’absorption du fer.
• Groupe des vitamines B:
• B1
•
•
•
(thiamine): métabolisme des glucides;
prévient les atteintes du système nerveux
(polynévrite) et du cœur (bradycardie);
B2 (riboflavine): rôle dans la respiration
cellulaire; sa carence provoque des troubles
digestifs et cutanés;
B12 (acide folique): évite l’anémie
pernicieuse (diminution des globules rouges);
PP (niacine): prévient des troubles cutanés,
digestifs et nerveux.
Les sels minéraux
• phosphore et calcium (croissance osseuse);
• sodium et potassium (influx nerveux) ;
• fer (hémoglobine);
• zinc (élimination de l’acide lactique).
20
Métabolisme:
• Ensemble des transformations chimiques et
•
physico-chimiques s’accomplissant dans
tous les tissus des organismes vivants;
(anabolisme + catabolisme).
État nutritionnel optimal:
• État
métabolique optimal qui permet à
l’organisme
d’éviter
les
maladies
associées à la nutrition et qui accroît les
résistances aux diverses agressions (froid,
infections).
Déséquilibre alimentaire:
• Dénutrition et malnutrition.
• Nécessité du petit déjeuner.
• Malnutrition: baisse de l’attention, retard de
•
croissance, fatigue, diminution du rendement
scolaire.
Vérifier le contenu des boîtes à lunch,
informer les parents.
 Carence
en protéines, vitamine D, calcium et
magnésium > échecs plus fréquents en
mathématiques au primaire (CECM).
Déséquilibre alimentaire:
• Surveiller, chez les enfants, les apports en:
• - vitamines:
• carence fréquente pour « C » mais non pour « D » (lait
enrichi);
• excès en vitamines éliminés
• - minéraux:
• Calcium (squelette, dents)
• Phosphore (os, cerveau, nerfs, dents)
• Fer: carences fréquentes causant, anémie, ralentissement de
la croissance.
• Varier les sources (céréales, légumes à feuilles vertes, abats,
graines entières)
• Protéines et glucides: apports souvent trop importants.
21
Déséquilibre alimentaire:
• Régimes:
• contrôle de l’absorption d’aliments;
• ou
• dépense énergétique.
Expérience avec deux
groupes de souris nourries en
classe
• Groupe
A
•Groupe B
•-CHIPS
•-SUCRE BLANC
•-PAIN BLANC
•-COKE
•-PAIN ENTIER
•-BEURRE D'ARACHIDE
•-LAIT
•BAISSE DE:
•CROISSANCE NORMALE
•.POIDS
•.POILS
•.PROBLÈMES CUTANÉS
Si le même régime est donné aux souris du groupe
A, elles retrouvent leur « santé » en 3 semaines!
Augmentation de poids en kg
Stress et croissance (fig. 4.15)
favoris
Changement des
rations alimentaires
groupe B
groupe A
Infirmière
avec le groupe B
Infirmière
avec le groupe A
Semaines d’étude
22
Maladies et alimentation
de la mère
• Effets
Évolution séculaire
de la croissance (fig. 4.17)
Taille en cm
•
des maladies d’autant plus sévères
qu’elles atteignent la mère au début de sa
grossesse: malformation du fœtus.
La diète alimentaire de la mère influence la
croissance et l’état de santé du fœtus.
1900
1940
1970
Croissance et activité
physique
L’activité physique normale, accompagnée
d’une bonne diète, agit favorablement sur
la croissance.
Effets sur: régulation du poids, tissu
musculaire, tissu adipeux, minéralisation
osseuse, rapport tissus maigres-gras,
fonctions cardio-respiratoires, métabolisme.
23
Croissance et surutilisation articulaire
• zones
•
•
•
cartilagineuses en croissance susceptibles
d'être endommagées par la pratique sportive
intensive et provoquant:
tendinite (inflammation d'un tendon),
apophysite de traction (inflammation des apophyses
iliaque, tibiale, calcanéenne, en particulier lors de
courses),
ostéochondrite (atteinte de l’os sous le cartilage,
pouvant se terminer par le détachement d’un
fragment osseux).
Croissance et surutilisation articulaire





Troubles favorisés par:
des erreurs d'entraînement (intensité, fréquence,
volume musculaire trop important);
de
mauvais
équipements
(chaussures)
ou
revêtements de sol (asphalte, ciment);
des asymétries ou déformations corporelles (jambes
inégales, pieds plats, jambes arquées ou en X,
rotules non alignées);
la croissance du sujet.
Croissance et surutilisation sportive
Articulation du coude
 En gymnastique aux agrès ou au sol:
passage permanent de compressions (appuis) à des
distractions (suspensions) sollicitant largement
l'articulation du coude à une époque où s'effectue la
maturation osseuse des os la constituant;
 Lancers et frappers répétés (tennis, base-ball)
traumatisent aussi cette articulation.
24
Croissance et surutilisation sportive
Articulation du coude
 Les lésions les plus fréquentes sont:
- les luxations et
- l’ostéochondrose :désordre de l'ossification
osseuse secondaire des tissus cartilagineux
avec souvent séparation d'une portion de l'os,
en particulier du condyle huméral (mais
aussi fémoral) (ostéochondrite disséquante);
 le repos à long terme est encore le meilleur
traitement de cette dernière affection.
Croissance et surutilisation sportive
Gymnastique féminine
 athlètes généralement plus petites, pèsent moins et ont
moins de tissus adipeux que leurs consœurs du même
âge;
 densité de minéral osseux plus élevée dans leurs avantbras, conséquence de la sur-utilisation de cette partie du
corps dans cette activité sportive;
 l'entraînement intensif (18h/semaine) peut être source
de réduction de croissance staturale momentanée (ou
permanente) associée à une alimentation souvent
déficiente, à l'aménorrhée (absence de flux menstruel
chez une femme en âge d'en avoir) et aux risques
d'ostéoporose.
Croissance et activités
sportives
 Certaines
activités sportives favorisent-elles
la croissance alors que d’autres la freinent?
(idées reçues sur la natation et le basketball);
 Tenir compte de la taille au départ et pas
seulement de celle à l’arrivée!
25
Croissance et
apprentissages scolaires
• Tenir compte de l’âge physiologique;
• Effets psychologiques de la taille;
• Surveiller les effets des maladies sur la taille;
• Tenir compte des poussées de croissance dans
les efforts demandés aux enfants;
• Rôle de conseiller dans l’alimentation.
Effets de la prématurité sur le développement des enfants
(d'après Dehan et coll, 1990)
Cette étude porte sur un échantillon de prématurés représentant 1%
(539 enfants) d'enfants nés avant 33 semaines parmi plus de 50000
naissances dans la région parisienne en 1985.
Les effets du degré de prématurité (âge et poids) sur les chances de survie
et sur les risques de présence de troubles associés sont d'autant plus
importants que la gestation a été écourtée. Dans les cas de prématurité
extrême (moins de 800g ou de 25 semaines), plus de 50% des enfants
survivants (35%) ont une forme ou autre de handicap mental ou physique
(Whitfield et coll., 1997).
FIN
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