PHQ802 Astrophysique 27 janvier 2009 Autiwa 2 TABLE DES MATIÈRES Table des matières 1 Magnitudes 3 2 Le Corps Noir 3 3 Astrodynamique 4 1.1 Magnitudes apparentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 Magnitudes absolues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.3 Magnitude bolométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 Positions . . . . . . . . . . 3.1.1 Repère équatorial . 3.1.2 Repère galactique 3.2 Distances . . . . . . . . . 3.3 Vitesses tangentielles . . . 3.4 Vitesse radiale . . . . . . 3.5 Vitesse réelle spatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 3 3 4 4 5 6 6 7 7 2 LE CORPS NOIR 3 1 Magnitudes 1.1 Magnitudes apparentes Définition 1 (Loi de Pogson) 0 e m − m = 2, 5 log e 0 (1.1) où {m, e} et {m0 , e0 } sont respectivement les couples {magnitude, luminosité} pour deux objets célestes et O0 . O 1.2 Magnitudes absolues On dénit la magnitude absolue d'une étoile comme la magnitude qu'elle a quand on l'observe à une distance de 10 pc. Définition 2 (relation entre les magnitudes absolues et relatives) m − M = 5 log(d) − 5 où m est la magnitude apparente, M la magnitude absolue et d la distance exprimée en parsecs. 1.3 (1.2) Magnitude bolométrique Il existe plusieurs types de magnitudes, rapportées à plusieurs bandes spectrales. Définition 3 (magnitude bolométrique) On parle de magnitude bolométrique quand on prend la luminosité totale de l'objet, c'est à dire intégrée sur tout le spectre de corps noir. Définition 4 (magnitude pour une bande spectrale) On dénit par ailleurs des magnitudes pour certaines bandes spectrales. La plus courante est la bande V (Vert ou Visible). On note donc mv et Mv les magnitudes apparentes et absolues en bande V. Il existe d'autres bandes telles que les bandes U, B, K,. . . On dénit de plus un autre paramètre nommé correction bolométrique dénit de la façon suivante : CB = mbol − mv (1.3) Remarque : À noter que le résultat est le même, que l'on utilise les magnitudes apparentes ou absolues (du moment qu'on utilise, soit apparente, soit absolue, pour les deux magnitudes). 2 Le Corps Noir En intégrant la luminance énergétique monochromatique suivant toutes les directions du demi-espace dans lequel rayonne l'élément de surface étudié, on obtient l'exitance energétique monochromatique (aussi appelé ux spectral) : selon la fréquence (en W.m−2 .Hz−1 ) Fν dν = selon la longueur d'onde (en 2πhν 3 1 “ ” dν c2 e khν BT −1 (2.1) 2πhc2 1 “ ” dλ λ5 e λkhc BT −1 (2.2) W.m−2 .m−1 ) Fλ dλ = 4 T=5500K u( ) [kJ/nm] 800 600 T=5000K 400 T=4500K T=4000K 200 T=3500K 0 0 500 1000 1500 2000 [nm] 1 Le maximum d'émission du corps noir se déplace vers les courtes longueurs d'ondes lorsque la température absolue s'élève Fig. 3 Astrodynamique 3.1 3.1.1 Positions Repère équatorial Pôle Nord E Équateur Fig. 2 Schéma du repère équatorial dont les coordonnées sont (α, δ) On n'accède pas directement aux positions. On a d'une part la position d'une étoile ou d'un object dans le ciel, c'est à dire en quelque sorte un pointage de l'endroit où on doit regarder pour trouver l'objet, et ensuite, on a la distance de cet objet à nous. Pour le système de coordonnées équatoriales, la référence est le point vernal γ , qui correspond à la position du Soleil dans le ciel à l'équinoxe de printemps. 3 ASTRODYNAMIQUE 5 Les coordonnées équatoriales se présentent sous la forme de deux angles : L'ascension droite α, dont l'origine est dénie par l'intersection entre le plan équatorial et le plan vernal (c'est à dire le plan contenant l'axe vernal, et étant perpendiculaire au plan équatorial). α varie de 0 à 360. Le sens de parcours est le sens trigo quand on regarde le disque équatorial depuis le pôle Nord. La déclinaison δ qui varie de −90à 90. Les angles allant vers le pôle Nord sont comptés positivement, et les angles allant vers le pôle Sud sont comptés négativement. Remarque : Sur la gure 2, les angles α et δ sont donc positifs tout les deux. À cause du phénomène de précession des équinoxes, le plan de l'équateur change au cours du temps (avec une période d'environ 26 000 ans. On dénit donc les coordonnées équatoriales pour un temps de référence qui est le 0 janvier 2000 à 12h GMT (en eet, le temps universel est dénit comme TU=GMT+12h, ce qui nous ramène au 1er janvier 2000 à minuit TU). On rajoute généralement J2000 aux coordonnées pour signier la référence en temps que l'on prend. Remarque : Voici un exemple de coordonnées que l'on pourra trouver : SO 025300.5+165258 Ceci signie que l'objet a été observé au South Observatory (donc à la limite, on s'en fout) et ses coordonnées sont : α = 02h 53m 00s δ = +16520 5800 3.1.2 Repère galactique Pour le système de coordonnées galactiques, la référence est le centre galactique. Les coordonnées galactiques se présentent sous la forme de deux angles : La longitude galactique l, dont l'origine est le centre galactique. l varie de 0 à 360. Le sens de parcours est le sens trigo quand on regarde le disque équatorial depuis le pôle Nord galactique. La latitude galactique b qui varie de −90à 90. Les angles allant vers le pôle Nord sont comptés positivement, et les angles allant vers le pôle Sud sont comptés négativement. Remarque : Sur la gure 3, les angles l et b sont donc positifs tout les deux. Pôle Nord Galactique bulbe galactique disque galactique Fig. Centre Galactique 3 Schéma du repère galactique dont les coordonnées sont (l, b) Soleil 6 3.2 Distances B Terre R E D Soleil Étoile A Étoiles lointaines 4 Parallaxe annuelle. L'objet dont on veut mesurer la distance est observé deux fois à six mois d'intervalle. \ et BAE \, puis en déduire la Grâce à la conguration des étoiles en arrière plan, on peut calculer les angles ABE parallaxe π . On a alors la relation D =R /π (π en radians). Fig. 3.2 Distances Pour mesurer les distances, on utilise la méthode dite des parallaxes. C'est à dire qu'on utilise le fait que suivant la distance entre un objet et nous, si on se déplace, alors l'objet se déplacera lui aussi par rapport à des points de références. Ici, on prend pour référence des étoiles très lointaines, et on utilise le déplacement de la Terre autour du Soleil. Les parallaxes sont données en secondes d'arc, et les distances en parsecs. Un parsec est déni comme la distance à laquelle on doit se placer du système solaire pour que la séparation angulaire entre la Terre et le Soleil soit d'une seconde d'arc. Ceci permet de relier très simplement la parallaxe π d'un objet et sa distance d par rapport à nous d [pc] = 3.3 Fig. 1 π [00 ] (3.1) Vitesses tangentielles 5 Vitesse tangentielles µα et µδ d'un objet céleste. (les deux vitesses sont dans le plan tangent à la sphère) 3 ASTRODYNAMIQUE 7 On dénit la vitesse tangentielle comme µ= La vitesse tangentielle en km/s q (3.2) µ [00 /an] π [00 ] (3.3) est donnée par : vt = 4, 74 3.4 2 (µα cos δ) + µδ 2 Vitesse radiale Pour connaître la vitesse de déplacement radiale d'un objet par rapport à nous, on utilise l'eet En fonction de la vitesse d'un objet, la longueur d'onde qu'il nous envoie sera décalée (vers le rouge si elle s'éloigne, vers le bleu si elle se rapproche). Soit λ0 la longueur d'onde dans le référentiel d'émission, soit λobs la longueur d'onde observée. Soit vR la vitesse relative de l'objet qui émet par rapport à nous, on a : Doppler . vR ∆λ = λ0 c (3.4) où ∆λ = λobs − λ0 L'expression de la vitesse radiale devient : vR = 3.5 ∆λ c − vTerre λ0 (3.5) Vitesse réelle spatiale La vitesse totale est simplement la norme du vecteur vitesse décomposée en une vitesse radiale et une vitesse tangentielle : p (3.6) v = vt 2 + vR 2 Index A ascension droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 C correction bolométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 D déclinaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 E eet Doppler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 L latitude galactique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 longitude galactique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 M magnitude absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 apparente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 bolométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 loi de pogson . . . . . . . . . . . . . . voir loi de pogson P parallaxe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 point vernal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 précession des équinoxes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 R repère équatorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 galactique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 V vitesse radiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 tangentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 8