
594 LE DRAME EN FRANCE AU XVIII* SIÈCLE
II.
— Influence insignifiante des Littératures méridionales. — Goldoni,
Voltaire et Diderot; la Maison de Molière. — L'Espagne : Linguet
et Beaumarchais 41
III.
— L'Anglomanie. — Shakespeare et le Drame. — Les premières
traductions du théâtre anglais. — Le Marchand de Londres et le
Joueur. Imitations diverses : Fielding et Richardson. — Echanges
par ricochets entre les deux littératures 46
IV. — Influences réciproques du Drame français et du Drame allemand ;
Diderot et Lessing. — L'importance des imitations ne répond pas
à leur nombre
:
prédilection de nos dramaturges pour les pièces alle-
mandes les plus médiocres. — Lessing, Gœthe et Schiller.
—
Gessner
et les
poetse
minores 60
V. — Caractère de ces diverses imitations : leur influence très inégale.
—
Suppressions et atténuations : les adaptations du Marchand de Lon-
dres. — Complexité des questions de priorité : difficultés de leur
interprétation et limites de leur importance 10
CHAPITRE III
ORIGINES
SOCIALES
DU
DRAME.
CARACTÈRE
ESSENTIEL ET
DÉFINITION
DU
GENRE.
I. — Prédominance des influences morales et sociales dans la genèse du
Drame. — Changement dans la situation et le rôle des gens de lettres
et des auteurs dramatiques en particulier.
—
But moral du théâtre.
—
Le Drame est un genre nouveau créé par le parti philosophique pour
attendrir et moraliser la bourgeoisie et le peuple en leur présentant
un tableau touchant de leurs propres aventures et de leur propre
milieu 18
II.
— Justification de cette définition. Aucune de celles que l'on pourrait
tirer des caractères purement esthétiques du genre ne serait satisfai-
sante.
—
Par contre, celle-ci, fondée sur le caractère social du Drame,
en comprend sans peine les nombreuses variétés, en même temps
qu'elle le différencie nettement de la Comédie et de la
Tragédie.
. 93
CHAPITRE IV
LE
MILIEU. — LES RÉSISTANCES.
I.
—
La
Censure
: ses rigueurs et ses caprices; quelques persécutions nota-
bles.—
Intolérance universelle.
—
Le régime des petits théâtres. 105