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travers de notre rapport bisannuel de développement durable, et d'initiatives telles que ce
symposium », explique Bernard Deryckere, CEO d'Alpro.
Convaincre le consommateur en lui facilitant la tâche
Ce n'est pas parce que les consommateurs sont bien informés qu'ils adaptent forcément leur
modèle de consommation. Le symposium met pourtant en évidence que la contribution de chacun
peut faire la différence. Mais alors comment inciter les consommateurs à joindre le geste à la
parole et changer leurs habitudes alimentaires ? C'est le grand défi qu'Alpro, en tant qu'entreprise,
a choisi de relever.
« Une chose est sûre : il est déjà difficile de fournir une information claire, mais obtenir que les
consommateurs informés changent leur comportement l'est encore davantage. C'est là un
deuxième challenge de taille auquel nous voulons nous atteler. Le nouveau mode de vie qu'il nous
faudra tous adopter un jour ne doit pas nécessairement être cher, et certainement pas
contraignant », ajoute Bernard Deryckere. « La solution serait de passer de notre modèle
d'alimentation traditionnel, composé de deux tiers de produits d'origine animale, à un modèle n'en
comprenant qu'un tiers, et ce en se tournant vers les aliments d'origine végétale. »
Alpro montre l'exemple
Le rapport bisannuel de développement durable, publié aujourd'hui, démontre qu'Alpro redouble
plus que jamais d'efforts pour donner le bon exemple en tant qu'entreprise durable. Depuis 2008,
les émissions de CO2 des usines d’Alpro ont ainsi chuté de 14 % malgré une croissance de 17 %
du volume produit. Des résultats dont Alpro, première entreprise alimentaire européenne à faire
partie du programme WWF Climate Savers, peut vraiment être fière.
La production de déchets a, en parallèle, presque été réduite de moitié par rapport à 2008.
Depuis 2011, l'entreprise utilise en effet un nouveau bouchon pour ses boissons à base de soja,
qui permet d'économiser 0,96 kg de plastique par 1 000 litres de boisson. Alpro a aussi affiné de
0,1 mm les pots de ses alternatives au yaourt, ce qui, sans perte de qualité, a réduit de 1 kg la
quantité de plastique utilisée par 1 000 kg de produit. Enfin, chaque semaine, on compte
l'amarrage d'au moins un cargo au quai de déchargement de Wevelgem, avec à son bord
20 containers remplis de fèves de soja, ce qui signifie 1 200 camions en moins par an sur les
routes.
« Ceci n'est qu'un petit aperçu de la totalité des efforts que nous déployons en termes de
production, transport et conditionnement. Mais le cœur de notre politique durable réside dans le
choix même du produit que nous mettons sur le marché », affirme Koen Bouckaert, Vice President
Strategy & Business Development chez Alpro. « L'alimentation végétale pèse nettement moins sur
l'environnement. En effet, elle nécessite moins de terres et d'eau, et sa production génère moins
d'émissions de CO2 que celle des aliments d'origine animale. Ainsi, il faut 3 fois plus de terres et
2,5 fois plus d'eau pour produire du lait de vache que pour la même quantité de boisson à base de
soja, et les émissions de CO2 sont 5 fois plus élevées. »
« En outre, nos produits végétaux à base d'amandes, par exemple, ont également un impact
nettement réduit sur l'environnement. En construisant l'entreprise autour de notre culture de
l'alimentation végétale, nous avons placé le développement durable au centre de nos activités.
Bon à savoir : les produits végétaux représentent seulement 1,8 % du marché laitier. Voilà donc un