R
estless-Legs-Syndrom (syn-
drome des jambes sans repos)
Le « Restless-Legs-Syndrom (RLS) »
signie littéralement « syndrome
des jambes sans repos ». Ce syn-
drome se dénit notamment par les
critères suivants :
• La personne ressent un fort be-
soin de bouger les pieds / les
jambes. Ce besoin est souvent lié
à une sensation bizarre, éprouvée
généralement dans les muscles
• Troubles accrus lorsque la per-
sonne est au repos, principale-
ment en position assise et couchée
• Le mouvement apporte une amé-
lioration signicative, souvent
rapide
• Les troubles surviennent essen-
tiellement le soir et durant la nuit
Comme pour les autres troubles
du sommeil, il faut évidemment
essayer de combattre les troubles
résultant du syndrome des jambes
sans repos avec des moyens natu-
rels. En plus de la marche, qui se
révèle souvent être une aide pré-
N
ycturie − miction nocturne
La nycturie (miction nocturne)
constitue probablement le facteur
perturbateur nocturne le plus fré-
quent chez les personnes souffrant
de diabète. Si ce qu’on appelle
le « seuil rénal du glucose », xé
à environ 10 mmol/l de glucose,
est nettement dépassé, le volume
d’urine augmente considérable-
ment. Ce phénomène est encore
plus marqué avec des taux d’HbA1c
supérieurs à environ 8 %. Une nyctu-
rie peut également survenir en cas
d’insufsance cardiaque ou chez
les personnes prenant certains mé-
cieuse, il peut être judicieux de
bouger les parties du corps qui ne
sont pas affectées par ce syndrome.
Par exemple, tricoter (grâce au
mouvement des mains) contribue
à atténuer le besoin de bouger les
pieds. Il est également recomman-
dé de respecter les règles d’hy-
giène du sommeil. La consomma-
tion d’alcool et de caféine est donc
à bannir le soir.
Souvent, il est inévitable d’avoir
recours aux médicaments pour trai-
ter le syndrome des jambes sans re-
pos. Cela est particulièrement in-
diqué lorsque la qualité de vie est
affectée par l’inconfort occasionné
par ce syndrome, par les troubles
du sommeil ou par la somnolence
diurne qui en résulte.
tanément réduite. Le surpoids, le
tabagisme et la consommation d’al-
cool constituent des facteurs de
risque reconnus pour le syndrome
d’apnées du sommeil. La modi-
cation des facteurs de style de vie
a des effets positifs sur ce trouble
du sommeil qui, s’il est fréquent,
n’est nullement bénin.