Grand Tarbes
Investissement Projet commercial du Parc de l’Adour (65) Etude d’Impact
BUREAU VERITAS – GTI - Affaire n°2260650/3/1/MB/CP & 6266490/1/AR -RnT Juin 2015 – Page 5
1.2 Analyse de l'état initial et de son environnement
L’analyse de l’état initial s’est notamment appuyée sur l’étude d’impact relative à la création
de la ZAC mais également sur la mise à jour de l’ensemble des données à la date de la
présente étude. Les éléments sensibles décrits ci-après ont été pris en compte par GTI dans
la conception du projet.
* Les formations sableuses et graveleuses (alluvions de l’Adour) des terrains du projet
abritent la nappe d’accompagnement de la rivière l’Adour. Cette nappe est considérée
comme vulnérable aux pollutions de surface et vecteur de transfert (avec des vitesses
d’écoulement faibles compte tenu de la pente) vers l’eau superficielle (l’Adour et ses
affluents). Les aquifères sous-jacents sont protégés vis à vis d’une éventuelle pollution de
surface par une barrière d’argiles peu perméables.
* Les différents diagnostics de pollution des sols et sous-sols menés sur les terrains du
programme commercial du Parc de l’Adour concluent sur :
- l’absence d’impact dans les sols, dans les eaux souterraines et dans les gaz du sol
pour les secteurs 2.2, 2.3, 2.4 de la ZAC ;
- deux zones de remblais du secteur 2.1 polluées l’une aux PCB, l’autre par les
fluorures. Un plan de gestion des terres polluées a été défini. GTI procédera aux
travaux de dépollution avant aménagement des commerces sur ce secteur.
* Selon les informations disponibles auprès de la DREAL Midi-Pyrénées, il n’existe pas de
contrainte réglementaire environnementale au droit des terrains du projet. Toutefois, le
projet est situé à proximité mais non inclus dans des périmètres d’inventaire ou de protection
de la biodiversité.
* Sur la base d’inventaires faune-flore réalisés sur le site à l’état initial, les enjeux majeurs au
droit du projet du centre commercial sont constitués par la présence de :
Réseau important de canaux, qui abritent pour certains des herbiers aquatiques,
Agrion de Mercure qui se reproduit sur certains tronçons de canaux (Arribets),
Une station de Brome des champs de seigle, en bordure d’une culture céréalière.
Les enjeux secondaires au droit du projet du centre commercial sont constitués par la
présence :
De mosaïques de milieux ouverts (prairies, cultures) et de milieux boisés (fruticées,
haies, ripisylves), dont certaines accueillent des cortèges d’oiseaux bocagers,
Milieux de reproduction de l’Alyte accoucheur canal du Lapoutge en particulier,
De la Couleuvre vipérine aux abords des canaux des Arribets.
* Le milieu récepteur final des ruisseaux traversant les terrains du projet sont la rivière
l’Adour. La rivière Adour est utilisée pour l’irrigation de terrains agricoles et pour des usages
récréatifs sensibles. Ce milieu présente des usages sensibles et une forte vulnérabilité. La
dernière évaluation de l’état écologique de 2006/2007 fait mention pour l’Adour d’un état
médiocre pour le potentiel écologique et est non classé pour l’état chimique. L’objectif de
qualité pour 2021 est le bon état global de cette masse d’eau.
* Les eaux pluviales s’infiltrent pour l’heure dans les sols non imperméabilisés ou rejoignent
les ruisseaux s’écoulant sur l’emprise du projet.
* Suite à la mise à jour des PPRi des communes de Soues et de Séméac, respectivement
en 2012 et 2015, les secteurs 2.1 et 2.4 sont situés en zone blanche (sans contrainte