Chercheurs financés par l’Initiative de recherche regroupant plusieurs chercheurs (MIRI) en 2014 Comprendre le stress en vue de l’amélioration de la santé mentale Selon les estimations récentes, chaque année un Canadien sur cinq est atteint de troubles de l’humeur, de troubles anxieux et d’autres maladies mentales. Ces problèmes sont exacerbés par le stress. Ce point est important, car un épisode aigu de stress est le déclencheur le plus courant des manifestations de nombreuses maladies mentales, et lorsque les troubles liés au stress sont pris en compte, plus de 40 % de la population sera touchée par des troubles de santé mentale à un moment de sa vie. Ce problème urgent, qui frôle la crise, exige une attention immédiate. Nous décrivons ici une approche de transformation, qui s’articule autour d’une équipe unique, pour comprendre les mécanismes neuronaux du stress et leur impact sur le comportement. Ces études pourraient mener à de nouveaux traitements pour la maladie mentale. Jaideep Bains Université de Calgary Membres de l’équipe : Stephanie Borgland, Matthew Hill, Quentin Pittman, Keith Sharkey. Essai exploratoire : Randomisation sur le terrain du traitement par le médicament NA-1 chez les répondants hâtifs L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une pathologie parfois mortelle qui requiert des soins d’urgence. Elle est causée par le blocage des artères et touche 45 000 Canadiens chaque année. À chaque heure qui passe, si l’accident vasculaire cérébral n’est pas traité, des cellules cérébrales meurent. Le seul traitement d’urgence dont nous disposons est un agent thrombotique qui peut dégager les artères bloquées s’il est administré dans les 3 à 4,5 heures suivant l’apparition des symptômes de l’AVC. Malheureusement, seulement 5 à 11 % des victimes canadiennes d’AVC reçoivent ce traitement. Si nous pouvions administrer un traitement pour ralentir ou arrêter les dommages de l’AVC peu après l’appel au 911, nous pourrions obtenir de meilleurs résultats. Le médicament NA-1 qui a été mis au point par des scientifiques canadiens peutêtre administré à la plupart des victimes d’AVC. Des essais en laboratoire, sur des animaux et un petit nombre de patients appelés à subir une opération au Laurie Morrison cerveau, ont révélé que ce médicament peut réduire les dommages d’un AVC et Université de Toronto améliorer la fonction cérébrale. Nous espérons qu’en ayant ce médicament à leur disposition, les ambulanciers paramédicaux pourront l’administrer afin qu’il agisse plus tôt, afin de protéger le cerveau et lui permettre de résister à l’AVC avec un minimum de dommages. Membres de l’équipe : Michael Hill, Michael Tymianski, Jim Christenson, Renee Martin, Oscar Benavente, Andrew Demchuk, Richard Verbeek, Sheldon Cheskes, Richard Swartz. Santé mentale des adolescents La plupart des troubles mentaux apparaissent à l’adolescence. Cela dit, il y a de nombreuses lacunes à combler dans notre compréhension de la santé mentale des jeunes. Les lacunes dans les politiques et les pratiques cliniques découlent de notre incapacité actuelle à prédire, parmi tous les jeunes qui présentent de légers troubles du comportement, ceux qui seront atteints d’une maladie, quelle sera la maladie et ce qui peut être fait pour modifier l’évolution de la maladie et l’empêcher de s’aggraver pour devenir une maladie mentale grave (MMG). Nos principaux objectifs sont : (i) d’être en mesure de repérer les jeunes à risque avant qu’ils soient atteints d’une MMG, de façon à pouvoir intervenir le plus tôt possible, et (ii) de comprendre les déclencheurs de la MMG. Nous évaluerons un vaste éventail de facteurs cliniques et psychosociaux en vue d’élaborer des modèles prédictifs qui aideront à déterminer comment ces facteurs de risque interagissent pour prédire les résultats négatifs chez les jeunes. Jean Addington Hotchkiss Brain Institute Université de Calgary Membres de l’équipe : Glenda MacQueen, Signe Bray, Jonathan Downar, Sidney H. Kennedy, Benjamin Goldstein, JianLi Wang, Catherine Lebel. Stimulation de la régénération endogène des photorécepteurs en vue du traitement potentiel de la cécité La vue est le sens le plus précieux, et les patients touchés par une perte de vision vivent une expérience dévastatrice. La cécité découle souvent de la mort progressive des photorécepteurs, les cellules de la rétine qui perçoivent la lumière. De nombreux chercheurs tentent de remplacer les cellules perdues par la transplantation de photorécepteurs obtenus de cellules souches. Toutefois, l’intégration des photorécepteurs injectés dans la rétine est très inefficace et obtenir des photorécepteurs de chaque patient entraînerait un coût considérable. Plutôt que d’injecter des cellules dans l’œil, nous exploiterons le pouvoir régénérateur des cellules déjà présentes dans la rétine. Chez le poisson, ces cellules régénèrent toute la rétine lorsqu’elle est endommagée, mais les mammifères cette capacité n’est plus active. Nous allons concevoir les moyens de réenclencher cet ancien pouvoir régénérateur pour réparer la rétine. Membres de l’équipe : Donald Weaver, Michel Cayouette, Gautam Awatramani, Philippe Monnier. Rod Bremner Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute, Mount Sinai Hospital Biomarqueurs visant à combler le fossé translationnel dans des cas de graves lésions de la moelle épinière Brian Kwon Université de la Colombie-Britannique Chaque année, plus de 1 500 Canadiens subissent une lésion traumatique de la moelle épinière (LTMS) et s’ajoutent à près de 40 000 personnes à travers le pays qui vivent avec l’une des blessures les plus dévastatrices sur le plan physique et psychologique. Malheureusement, aucun des traitements prometteurs fondés sur les modèles animaux de LTMS n’a fait la preuve de façon convaincante de bénéfices neurologiques dans les essais cliniques chez les humains. L’incapacité à concrétiser des traitements cliniquement efficaces à partir des modèles animaux de LTMS est probablement attribuable, en partie, aux différences biologiques entre la pathologie animale et humaine. Dans le cadre de cette initiative, nous procéderons à une analyse en parallèle du liquide céphalorachidien et du sérum chez les patients humains atteints d’une LTMS et un modèle de LTMS chez les gros animaux (porcs). Non seulement cette analyse nous permettra de mieux comprendre fondamentalement la pathophysiologie de la LTMS humaine, mais elle établira les biomarqueurs de la LTMS et les résultats biologiques communs entre la pathologie humaine et animale de la LTMS, ce qui nous indiquera les liens translationnels importants entre les deux. Membres de l’équipe : Robert Balshaw, Leonard Foster, Christoph Borchers, Kendall Jensen, Liang Li, Guohui Lin, Corey Nislow, Vanessa Noonan, Bruce McManus. Modulation des circuits de la mémoire : traitements focaux de SCP en vue d’améliorer les fonctions du lobe temporal médian La maladie d’Alzheimer touche principalement l’hippocampe et ses structures de relais d’entrée et de sortie, plus tôt et plus gravement que d’autres régions du cerveau. Dans un essai clinique récent, la stimulation directe du fornix, l’une des deux principales voies vers l’hippocampe, a renversé certains des effets associés à la dégradation hippocampique chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Les mêmes structures sont sujettes à une synchronisation pathologique dans l’épilepsie du lobe temporal. Les mécanismes de stimulation qui pourraient soutenir la fonction mnésique et la synchronisation neuronale appropriée sont inconnus. Notre équipe, qui compte plusieurs chercheurs, testera la mémoire à l’aide du paradigme de stimulation et expérimentera différents endroits et moyens d’appliquer la stimulation afin d’améliorer la fonction mnésique et d’obtenir une « bonne » synchronisation. Nous évaluerons également les corrélats fondés sur l’imagerie de ce changement, qui pourront être utilisés dans les populations cliniques. Dans ce domaine d’investigation, nous espérons établir les protocoles Kari Hoffman Université York qui limiteront la perte de mémoire chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ainsi que la propagation des crises dans l’épilepsie du lobe temporal. Membres de l’équipe : Sylvain Williams, Taufik Valiante, Andres Lozano, Mallar Chakravarty, Jason Lerch, Milos Popovic. Corrélats neurobiologiques de la SMT La stimulation non invasive du cerveau de plus en plus acceptée comme autre traitement pour un nombre croissant de troubles, notamment le trouble dépressif majeur, la schizophrénie, l’accident vasculaire cérébral et la maladie de Parkinson. Une forme de stimulation non invasive du cerveau appelée stimulation magnétique transcrânienne (SMT) est moins invasive et plus sécuritaire comparativement à d’autres traitements de stimulation du cerveau. Cependant, le manque de connaissance de ses modes d’action fondamentaux prévient l’élaboration de paradigmes de stimulation améliorés, plus efficaces. Ce projet vise à créer un cadre généralisable qui facilite la compréhension des processus cellulaires fondamentaux induits par la SMT. Fait important, nous fournirons des données de sécurité en vue de Doris Doudet Université de la Colombie-Britannique perfectionner l’utilisation de la SMT comme option thérapeutique. Logiquement, nos données seront essentielles pour améliorer les protocoles de stimulation et ainsi, accroître les avantages cliniques de la stimulation non invasive du cerveau pour de nombreuses personnes atteintes de troubles neurologiques ou de l’humeur. Membres de l’équipe : Lara Boyd, Martin McKeown, Martin Parent, John O’Kusky, Alex MacKay, Fidel Vila-Rodriguez. Des nteractions neuro-immunes distinctes régissent les divergences liées au sexe en ce qui a trait à la douleur chronique L’une des avancées les plus importantes dans notre compréhension de la douleur chronique au cours de la dernière décennie est la découverte que les neurones ne sont pas les seules cellules du système nerveux central qui participent à la transmission des signaux de la douleur. Jusqu’à maintenant, nous pensions que les cellules « gliales » semblables aux cellules immunitaires (en particulier les microglies et les astrocytes) jouaient un simple rôle de soutien structural, mais nous avons découvert qu’elles participaient activement à la transmission de la douleur. Elles contiennent et libèrent des molécules essentielles, qui sont ellesmêmes d’excellentes nouvelles cibles pour la mise au point d’analgésiques. Comme c’est souvent le cas dans la recherche sur la douleur et la recherche biomédicale en général, pratiquement chaque étude qui établit le rôle important de ces interactions « neuro-immunitaires » entre les cellules gliales et les neurones dans la moelle épinière a été faite avec des rats ou des souris mâles. Notre équipe Jeffrey Mogil Université McGill a démontré de manière convaincante que les microglies de la moelle épinière ne sont pas requises pour le développement de la douleur chronique chez les souris femelles comme elles le sont chez les mâles. Les études proposées visent à examiner de façon systématique le rôle des molécules gliales dans la douleur chez les femelles de rongeurs et de primates autres que les humains. Membres de l’équipe : Michael Salter, Yves De Koninck, Jason Lerch, Michael Brudno. Réseau canadien de traitement par SMTr et biomarqueurs dans le contexte d’une étude clinique sur la dépression (CARTBIND) La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) est un traitement efficace pour les patients atteints de dépression qui n’ont pas réagi aux antidépresseurs. La SMTr consiste à stimuler le cerveau par une série d’impulsions magnétiques envoyées par un écran magnétique portable. Le traitement dure environ 40 minutes et il est possible d’administrer environ 8 à 10 traitements par jour. Des études récentes ont révélé qu’un nouveau type de SMTr, appelé stimulation par rafalethêta intermittente (iTBS pour « Intermittent Theta Burst Stimulation »), peut également être efficace pour traiter la dépression. L’administration de l’iTBS ne demande que trois minutes. Pour cette proposition, nous procéderons à un essai clinique qui compare la SMTr standard à l’iTBS chez 294 patients atteints de dépression résistante aux médicaments au cours d’un traitement de 20 séances. La compréhension des changements biologiques dans le cerveau nous aidera à mieux prédire les Zafiris Daskalakis Centre de toxicomanie et de santé mentale patients qui répondront ou non au traitement par la SMTr. Dans l’ensemble, cette proposition aura un impact dans le « monde réel », car elle permettra d’améliorer l’efficacité de la SMTr, l’un des rares traitements établis pour la dépression résistante aux médicaments, et d’adopter des approches de traitement plus personnalisées. Membres de l’équipe : Sidney H. Kennedy, Fidel Vila-Rodriguez, Aristotle Voineskos, Raymond Lam, Jonathan Downar, Daniel Blumberger, Tarek Rajji, Gustavo Turecki, Christopher Honey. Production locale d’insuline par le cerveau dans les troubles de mémoire et la maladie d’Alzheimer : approche multidisciplinaire d’une question cruciale Un pour cent de la maladie d’Alzheimer est du type apparition précoce, de nature héréditaire. Des études approfondies de ces formes rarissimes de la maladie d’Alzheimer ont mis en évidence les gènes qui en sont la cause. Paradoxalement, les formes les plus courantes de cette maladie sont étonnamment sous-étudiées et mal comprises au niveau requis pour l’intervention thérapeutique. Cela dit, il ressort clairement des études des populations qu’il existe des liens importants entre la maladie d’Alzheimer et l’obésité, les modifications du métabolisme des graisses, le diabète et l’insuline. Fait intéressant, au fil des ans de nombreux rapports ont établi que le cerveau produit une petite quantité d’insuline. Ici, nous vérifierons l’hypothèse selon laquelle l’insuline produite dans le cerveau est un facteur critique pour la survie et le fonctionnement des cellules cérébrales dans le contexte d’un changement génétique qui augmente le risque d’être atteints de la maladie d’Alzheimer et d’une alimentation qui augmente ce risque. Nos études sont susceptibles de nous aider à mieux comprendre la maladie d’Alzheimer, et pourraient ouvrir une voie de guérison. James Johnson Université de la Colombie-Britannique Membres de l’équipe : Paul Pavlidis, Shernaz Bamji. Ciblage de la voie synaptique dans le contexte des troubles neuro-développementaux et psychiatriques Les troubles du spectre de l’autisme sont des troubles neurodéveloppementaux caractérisés par des carences sur le plan de l’interaction sociale, de la communication et des modèles restreints et stéréotypés de comportements. L’autisme et la schizophrénie touchent plus d’un pour cent de la population et ces troubles ont des associations génétiques importantes et démontrent de 60 à 90 % d’héritabilité chez les jumeaux. Des recherches récentes ont permis de recenser des mutations dans une voie génétique partagée dans l’autisme et la schizophrénie, dans les gènes qui servent à établir des connexions synaptiques entre les neurones, plus précisément dans les protéines d’adhésion cellulaire neurexines et les partenaires liés dans un Ann Marie Craig processus biochimique. Nous étudierons ici les propriétés Brain Research Centre, Université de la fondamentales du processus synaptique des neurexines Colombie-Britannique dans des cellules en culture et des modèles animaux de l’autisme. L’un des volets importants de cette recherche sera de vérifier l’efficacité de nouveaux agents thérapeutiques pour améliorer les phénotypes comportementaux et cellulaires associés aux conséquences dévastatrices de ces troubles. Nous sommes convaincus que les études moléculaires approfondies, fondées sur la génétique humaine, mèneront éventuellement aux traitements les plus efficaces pour l’autisme et la schizophrénie. Membres de l’équipe : Michael Gordon, Timothy Murphy, Richard Brown. Ciblage de la propagation des plaques amyloïdes dans la maladie d’Alzheimer : structures, immunologie et topologie extracellulaire des vésicules Le traitement ou la prévention de la maladie d’Alzheimer est une grande priorité de la science médicale. De petits agrégats de la protéine bêta-amyloïde (Aβ), appelés oligomères, ont été identifiés comme la principale cause de la mort des cellules cérébrales dans la maladie d’Alzheimer. Nous avons découvert un site de ciblage particulier des oligomères Aβ, qui détectent exclusivement les oligomères Aβ dans le cerveau et le liquide céphalorachidien des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Comme nous n’avons trouvé des oligomères Aβ avec notre site de ciblage uniquement dans le cerveau de patients de la maladie d’Alzheimer, il est possible que nous ayons défini un site qui cible précisément les oligomères Aβ à l’origine de la maladie. Nous exploiterons cette découverte et nos outils uniques afin d’apprendre comment ces oligomères se propagent d’une région à l’autre dans le cerveau, causant la maladie. Cette connaissance est cruciale pour Neil Cashman mettre au point des agents thérapeutiques qui bloqueront la Brain Research Centre, Université neurodégénérescence dans le cerveau. de la Colombie-Britannique Membres de l’équipe : Cheryl Wellington, Ging-Yuek Hsiung, Weihong Song. Validation des connexins et des pannexins en tant que cible thérapeutique pour la maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer est la cause la plus courante de la démence et elle est à l’origine de plus de deux tiers des cas. Il est essentiel de découvrir des interventions thérapeutiques efficaces puisqu’aucun traitement ne fonctionne actuellement. Le cerveau contient des milliards de neurones, et nettement plus de cellules non neuronales, appelées glies, notamment les astrocytes qui sont les plus pertinents dans cette proposition. Même si les approches thérapeutiques ciblent les neurones pour les maintenir en vie, cette proposition cible à la fois les neurones et les astrocytes afin d’accroître leur capacité à protéger les neurones de la mort. Nous proposons précisément de cibler un ensemble unique de canaux membranaires, constitués de connexins et de pannexins, dans les astrocytes et les neurones qui modulent le milieu extracellulaire dans lequel les cellules du cerveau doivent fonctionner. Le résultat de ces études sera la détermination de nouveaux médicaments uniques qui non Christian Naus Université de la Colombie-Britannique seulement cibleront directement les neurones, mas qui augmenteront la capacité des astrocytes à protéger les neurones vulnérables à la dégénérescence dans la maladie d’Alzheimer. Membres de l’équipe : Weihong Song, Juan Saez, Christian Giaume, Luc Leybaert. Nouveaux biomarqueurs rétiniens de la maladie d’Alzheimer Il est difficile de déceler la maladie d’Alzheimer à ses premiers stades dans le cerveau d’une personne, car les changements dans le comportement sont subtils et cachés. Un bon diagnostic est la clé d’un traitement efficace. L’imagerie peut montrer que le cerveau est rempli d’une protéine appelée amyloïde, qui s’accumule au-delà des limites normales dans la maladie d’Alzheimer. Toutefois, les examens basés sur l’imagerie du cerveau pour détecter les amyloïdes sont dispendieux et peuvent être invasifs. En outre, ils ne sont pas facilement accessibles. Certaines études ont laissé entendre que les amyloïdes s’accumulent également dans la rétine des personnes atteintes de la maladie, mais cette hypothèse n’a pas été démontrée. Nous proposons d’élaborer un nouveau dispositif d’imagerie pour la rétine qui utilise la lumière laser pour révéler la présence d’amyloïdes dans la rétine. Nos travaux pourraient mener à un examen abordable, non invasif et facile à mettre en œuvre. Il pourrait servir à tester régulièrement pour les premiers signes d’amyloïdes dans la rétine, ce qui indiquerait la présence de la maladie d’Alzheimer. Membres de l’équipe : Ging-Yuek Hsiung, Marinko Sarunic, Joanne Matsubara, Alan Evans, Gregory Mori, Jinko Graham, Paul Mackenzie, Andrew Merkur, Ian Mackenzie. Mirza Faisal Beg Université Simon Fraser Développement préclinique d’une thérapie ciblant les petites molécules pour modifier l’évolution de la maladie d’Alzheimer Il n’existe aucun médicament qui peut arrêter ou même ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer. Les deux signes pathologiques éloquents de cette maladie sont des agrégats de protéines déposés dans le cerveau, connus sous le nom d’enchevêtrements et de plaques. Ces agrégats se forment à partir de formes modifiées de manière inappropriée de la protéine tau, une protéine associée aux microtubules, et des fragments de peptides, les bêta-amyloïdes (Aβ), qui proviennent du clivage du précurseur de la protéine amyloïde (APP). Nous avons récemment fait œuvre de pionniers avec une nouvelle approche reconnue pour enrayer l’évolution de la maladie dans les modèles animaux de la maladie d’Alzheimer en bloquant la toxicité des protéines Aβ et tau. Notre approche est axée sur une unité de sucre spécialisée qui est fixe aux protéines nucléaires et cytoplasmiques, y compris les David Vocadlo protéines tau et APP. Notre équipe multidisciplinaire vise Université Simon Fraser maintenant à relever les principaux défis restants qui ouvriraient la voie à un nouvel objectif thérapeutique prometteur afin de passer aux essais cliniques. Ces découvertes permettront de passer rapidement de ces molécules optimisées à des études de toxicologie formelles puis des essais cliniques. Membres de l’équipe : Gideon Davies, Sharon Gorski, Leonard Foster, Cheng-Xin Gong, Ian Mackenzie, Howard Feldman, Michael Silverman, Ging-Yuek Hsiung, Robert Britton, Cheryl Wellington.