Fiche 30 mars 2015 (2)
Définition de la maladie d'Alzheimer
Découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer, la maladie d’Alzheimer est une affection du
cerveau dite « neuro-dégénérative », c’est-à-dire qu’elle entraîne une disparition
progressive des neurones.
L'altération des facultés cognitives
Ces neurones, qui servent à programmer un certain nombre d'actions, en disparaissant entraînent une altération
des facultés cognitives : mémoire, langage, raisonnement, etc. L’extension des lésions cérébrales cause d’autres
troubles qui réduisent progressivement l’autonomie de la personne.
La maladie d’Alzheimer apparaît plus souvent chez les personnes âgées, mais elle n’est pas une conséquence
normale du vieillissement.
Maladie d’Alzheimer, maladie de la mémoire ?
On associe souvent la maladie d'Alzheimer à la perte de mémoire car ce sont effectivement les neurones localisés
dans la région de l'hippocampe, siège de la mémoire, qui sont les premiers atteints.
Malheureusement, petit à petit d'autres zones du cerveau sont touchées et mènent à la disparition progressive des
capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation
du langage, de raisonnement, de réflexion...
D’un point de vue scientifique
La maladie d’Alzheimer résulte d’un processus pathologique spécifique qui entraîne le développement de deux
types de lésions au niveau du système nerveux central :
les dégénérescences neurofibrillaires, il s’agit de l’apparition, au sein des neurones, d’anomalies de la
protéine Tau ;
les plaques amyloïdes ou « plaques séniles », il s’agit du dépôt, en dehors des neurones, de la protéine
Béta amyloïde.
Ces lésions envahissent progressivement les différentes zones du cortex cérébral. Elles sont longtemps
silencieuses puis entrainent des manifestations visibles au fur et à mesure qu’elles se multiplient et touchent des
zones importantes pour le fonctionnement cérébral.