Visite IFREMER et Thalassa 19 janvier 2016 4ème A s : e 1 d r t e n i l e e t m A e n n o i t c n Fo s e é n i s m e l e a ch m r e h t o r d hy Rahelle ,Colin, Zoé, Maëlle Nous sommes allés à IFREMER Yves Fouquet et Ewan Pelleter nous ont présenté l'atelier sur le fonctionnement des cheminées hydrothermales . Ce sont des géologues spécialisés dans les volcans sous marins. Nous avons appris qu'une cheminée hydrothermale est un édifice sous-marin d'où sortent des fluides. Ces édifices sont souvent composés de sulfures(minéral constitué de soufre et de métaux) qui se forme à partir de la circulation de l'eau de mer dans les profondeurs de la croûte océanique. Morceaux de cheminées prélevés par le Victor Maquette du Victor Un fluide noir sort des cheminées à 350°C . Pour qu'il se forme il a besoin d'eau de mer, de conduits pour faire circuler l'eau et d'une source de chaleur. L'eau de mer qui s'est donc infiltrée dans les conduits s'est réchauffée au contact d'une poche de magma par exemple. Ce fluide est noir car il y a du métal dedans qui se précipite. Formation du fluide noir. Les cheminées se forment petit à petit parfois jusqu'à 10 000 ans ou certaines grandissent de plusieurs centimètres par jour. Il y en a de forme horizontales et verticales. Godzilla est la cheminée la plus grande : 60 m de haut . Différents animaux se réfugient près d'elles. Différentes parties de la cheminée Godzilla Il existe 2 types de cheminées: creuses : débit rapide de l'eau qui sort ou une autre avec un débit moins rapide car les minéraux se précipitent. La couleur des cheminées varie en fonction des métaux qu'elle contient. Pour les déterminer les géologues utilisent entre autre l'observation microscopique. Cheminée contenant du sulfure de cuivre. De la cheminée à l'atome atelier n°2 IFREMER Alice, Pierre-Maël, Noémie, Sacha Le 19 janvier 2016, nous avons été à IFREMER pour mieux connaître et découvrir la géologie des océans et pour mieux comprendre le fonctionnement et l'étude des cheminées hydrothermales. Sandrine Cheron et Audrey Boissier nous ont montré comment analyser des échantillons de roches avec des rayons X. Le premier atelier consistait à déterminer les minéraux présents dans les machines utilisées avec rayons x pour l'étude de la composition des morceaux de roches de cheminée prélevés. Ils scient les bouts de roche avec une lame diamanté, ils mettent de la résine puis ils polissent. Ils les mettent sur des fines lamelles pour que les géologues qui reconnaissent les minéraux puissent les observer au microscope et en déterminer la constitution. Ils mettent les échantillons dans la machine à rayons X. Sur un ordinateur on obtient un graphique avec des pics. Chaque pic correspond à un ensemble de minéraux. L'atelier suivant était avec Sandrine Chéron. Elle nous a présenté comment déterminer les atomes présents dans les roches. Ils réduisent les minéraux sous forme de poudre pour ensuite les chauffer à 1050° dans un four spécifique. La poudre va ensuite se durcir et prendre la forme d'une perle en refroidissant. Ils passent la perle dans une machine à rayon x et après analyse, on pouvait voir sur un ordinateur que chaque pique correspondait à un atome différent et ainsi en déduire la composition de la roche. Explication des rayons X Sandrine Cheron sortant la poudre transformée en perle d'un four Composants des roches ; perle bleue : cobalt, perle verte : cuivre, perle incolore : étain, perle jaune : nikel Machine qui fait apparaitre les atomes composant la roche Machine qui scie les bouts de roches de cheminées avec une lame diamantée Atelier 3 : L'avenir d'Istanbul passe-t-il par l'étude de la faille en mer de Marmara ? Le 19 Janvier, nous sommes allés à IFREMER. Nous avons été reçus par Hélène Ondreas-Bouillon, géologue et AnneSophie Alix, technicienne. Toutes deux travaillent dans le laboratoire de géosciences marines. Ces scientifiques font des recherches sur la mer de Marmara qui contient une faille très active. Nous avons vu deux ateliers, un sur la cartographie et un autre sur la présentation de la faille en mer de Marmara. Les géologues prévoient une rupture prochaine ce qui est inquiétant car Istanbul est à proximité et compte 15 millions d'habitants. Il est possible que ce séisme soit suivi d'un raz de marée. La mer de Marmara se situe au large de la Turquie, à la limite de la plaque africaine et eurasienne. Les plaques coulissent de 2 à 3 cm par an. La région d'Istanbul fait partie des zones sismiques les plus actives du monde. Les géologues prévoient un gros séisme, mais ce qu'il ne peuvent pas prévoir c'est sa magnitude, son intensité et sa date. Ce que l'on peut prévoir c'est qu'il va faire de nombreux dégâts car Istanbul compte 15 millions d'habitants. Il est possible que ce séisme soit suivi d'un tsunami. Au fond de la mer, il y a des sédiments. Sur la faille, les géologues étudient les fluides et les sédiments pour avoir des éléments pour prévoir le séisme. Pour observer la faille nord anatolienne, les chercheurs d'IFREMER utilisent le Victor qui peut aller jusqu'à 6000 mètres de profondeur et rester au fond de l'océan entre 40 et 50 heures. Il tire son énergie du bateau et fait remonter les données. Pour faire des prélèvements, le bras du Victor tient un appareil: le Pégase. Au fond de la mer de Marmara, se trouve un réservoir pétrolier du pétrole ressort au fond, c'est de la pollution naturelle. On peut aussi trouver des amphores, des bactéries. Les animaux font de la chimiosynthèse pour se développer. Ils prennent la roche et la chauffe à 1040°C. Ensuite ils ont une perle qu'ils font analyser dans une machine avec des rayons X . Avant d'étudier la faille, il leur fallait une carte qui n'existait pas, alors, il utilisent la cartographie qui sert à connaître les profondeurs, la morphologie et les paramètres physico-chimiques de l'eau. Pour obtenir une carte, ils utilisent un sondeur multifaisceau pour mesurer la profondeur ils utilisent une rosette bâtisonde, pour mesurer les éléments physico-chimiques. La température de l'eau est de 5°C. Sarah, Anaïs, Emmy, Romain, Maël Les fluides hydrothermales Chloé, Tom, Morgane, Adèle, Baptiste Céline konn Nous sommes arrivés dans une salle, où Cécile Konn chercheur en géo chimie nous attendait. Elle nous a expliqué son parcours. Elle a parlé du trajet du fluide hydrothermale. Le fluide hydrothermale, sont des cheminées situées au fond des océans à 350°C. Il doit sa couleur aux métaux qui précipitent (revenir sous forme solide) au contact de l'eau de mer . Au départ , il s'agit de l'eau de mer qui s'est infiltrée dans la croûte océanique puis qui a circulé et s'est enfoncée dans les profondeurs. En circulant l'eau de mer récupère des minéraux et se débarrasse d'autres matériaux comme le magnésium. La composition varie donc lorsque cette eau de mer transformer ressort par les cheminées. Les scientifiques prélèvent les gaz dans l'eau, ils les analysent et localisent les cheminée hydrothermales. Ils emmènent un conteneur sur le bateau pour pouvoir retourner plus facilement sur le lieu si il y quelque problèmes . Les chercheurs vont prélever les fluides. Céline Konn analyse et sépare les gaz avec un chromatographe comme le butane, le méthane, le propane pour les gaz principaux. L'analyse prend 6 à 7 minutes pour les molécules organiques, ça tourne autour de 45 minutes. Afin de recueillir les gaz, ils utilisent les seringues en titane . Le conteneur Jean Pierre Donval ingénieur chimiste nous a présenté l'intérieur du conteneur. Le conteneur est embarqué sur le bateau pour pouvoir retourner plus facilement à l'eau si quelque chose n'est pas normal et pour éviter de tout défaire à chaque fois. On peut travailler à 2 personnes maximum dedans. Le travail de Jean Pierre Donval consiste à analyser les gaz présents dans les cheminées. Il nous a présenté ses analyses avec le méthane, plus il y a de concentration de méthane, plus on est proche de la source. Cela permet de localiser la source hydrothermale . L'analyse est faite à bord pour plus de précision . Les campagnes océanographique durent 22-30 jours sur les dorsales océaniques. A l'intérieur du conteneur on peut trouver un appareil pour analyser les gaz qui sortent des fluides pour repérer les cheminées hydrothermales. Visite du Thalassa ⚓️ Julie, Arwenn, Sandra, Yanis, Dimitry L'après-midi nous sommes allés visiter le Thalassa , un des 7 bateaux d'IFREMER , les 6 autres sont: L'Atalante, le Pourquoi-Pas , l'Europe, L'Halieutis , Le Suroit. Notre guide était Yves Guiton et le commandant se nomme Loïc PROVOST. Moteur Chalut Sur le bateau pour cette mission, il y avait 25 scientifiques et 25 personnes qui pilotent le bateau, ils partent de 15 à 35 jours lors de leurs mission. Ils sont allés dans le golf du Gascogne et en ce moment il sont en route vers le nord. C'est un bateau océanographique qui sert a faire des missions scientifiques sur des sujets divers. Il pêche principalement au chalut(photo 1). Le bateau fait 75m de longueur et 15m de largeur. Le Thalassa utilise 300 L par jour de diesel et donc pour un voyage près de 2 tonnes de litres. Dans le bateau il existe des salles comme la pièce des scientifiques, la passerelle, il y a les commandes en forme de "U" pour les avoir à portée de main, il y a la table avec les cartes. Il y a la cabine du commandant qui est séparée en deux parties, d'un côte le bureau et de l'autre le lit. Il y a aussi la salle de détente, la salle de réunion, le self puis les cuisines avec derrière le stockage de nourritures. Pour finir il y a la salle des techniques, le locale technique puis la salle de moteurs qui sont diesel, électrique.