Séminaire Henri Cartan H. C ARTAN Cohomologie réelle d’un espace fibré principal différentiable. I : notions d’algèbre différentielle, algèbre de Weil d’un groupe de Lie Séminaire Henri Cartan, tome 2 (1949-1950), exp. no 19, p. 1-10 <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1949-1950__2__A18_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1949-1950, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 19-01 1949/50. Séminaire H. CARTAN, E.N.S., COHOMOLOGIE RÉELLE D’UN ESPACE FIBRÉ DIFFÉRENTIABLE d’algèbre différentielle, I : Notions algèbre de Weil d’un (Exposé de H. CÀRTAN, CARTAN, 1.- PRINCIPAL groupe de Lie. le 15 mai 1950). Algèbres graduées. d’algèbre graduée A (degrés 9- 0 ) On note a -~ â l’automor(c’est-à-dire de degré p ) y associe ~-1)p a . phisme qui, à un a Notion a dérivation9 dans A ~ rielle~ de.degré pair, tel que Une (Un endomorphisme 6 quel que s oit po) en outre (" est de endomorphisme 0 un est dit de Une antidérvation est Si est degré s’il applique r de endomorphisme un degré +1 , et si &#x26;&#x26; de la structure vecto- B == Ap degré impaiir 0,S s’appelle A dans tel que une différen- tielle. Soient 6. et 03B42 deux sont des dérivations. Le définie comme d’habitude 3 antiderivations ; [03B81 , 03B82] crochet Une sur que de deux 03B41 03B41 et o. 03B42 + 03B42 03B41 endomorphismes étant par la formule le crochet de deux dérivations est et d’une alors une dérivation, antidérivation est une dérivation, antidérivation, ou une le crochet d’une dérivation antidérivation. est déterminée quand elle est Ao et A1 formés des éléments de degré 0 l’algèbre A soit engendrée (au sens multiplicatif) par A° les sous-espaces et 1, connue pourvu et certains cas, on peut se donner arbitrairement les valeurs d’une dérivation en posant qu’elle est nulle sur (resp. d’une antidérivation) sur Al , exemple, lorsque A (Pour tout Alg.~ Chapitre III). de degré un l’algèbre extérieure d’un module dont les éléments ce qui concornc l’algèbre extérieure, voir BOURBAKI, est Dans . par sont Exemple ? unité, et soit A définit un intérieur" par x égale ayant un élément l’algèbre extérieure du dual de ce module. Chaque élément endomorphisme i(x) de A ~ de degré -1 ~ appelé "produit A de (JL y est s c’est l’antidérivation qui, sur le dual soit 01’ un module sur un anneau "produit scalaire" définissant au la commutatif dualité entre et x A1 : On a alors "’ (le signe signifie que le terme correspondant doit être supprimé). L’opérateur i(x) est de carré nuls i(x)i(x) - o ; en effet, i(x)i(x) est une dérivation 9 évidemment nulle sur Ao et A~ . 2.- Variétés différentiableso simplifier l’exposition, nous nous bornerons aux variétés indéfiniment différentiableso Les champs de vecteurs tangents que l’on considérera seront toujours supposés indéfiniment différentiables ; de même pour les formes difféPour rentielles de tous degrés. Les champs de vecteurs tangents constituent un module T sur l’anneau des numériques (indéfiniment différentiables). Le module dual T’ est le module des formes différentielles de degré un ; son algèbre extérieure A(T’) est l’algèbre des formes différentielles de tous dogrus (les fonctions ne’ sont fonctions autres que les formes différentielles de degré 0 ), La différentiation extérieuau sens du numéro 1 . re, notée .d , ést une "différentielle" sur intérieur x T outre le de élément i(x) (qui produit Chaque définit, ~i(T’ ) $ opère bien A(T’)) , sur sur T A(T’) , qui . que une sur T’ "transformation et A(T’) : o infinitésimale" 03B8(x) qui opère c’est une dérivation (de degré 0) aussi sur est entièrement caractérisée par les deux conditionss champs de vecteurs tangents, le crochet [x , y] désigne le champ de vecteurs 6(x).y; cette notation se justifie par la relaSi x et y sont des tion En outre, sur l’algèbre différentielle on a les relations Cette relation, compte tenu de dd = 0 , implique que d 6(x) et commutento 3.- Groupes de Liea Soit G groupe de Lie. Les un champs de vecteurs tangents, invariants par les translations à cet espace tielles de ~~~~r’ (G) . ce à l’algèbre est gauche j les éléments scalaires (multiples de Chaque élément de G g qui ne sont mes à sur le corps réel gauche, forment un espace vectoriel est en dualité avec l’espace vectoriel des formes différendegré un, invariantes à gauche. L’algèbre extérieure A(G) de l’es p a- paramètre un opère plus 9 de dans des formes différentielles de tous degré 0 (fonctions constantes) l’unité). de définit un groupe à un degrés, s’identifient G . La transformation infinitésimale [x , y] 0(x) opère dans ~A( G) g et A(G) rieurs i(x) relatifs aux x de vérifiées dans A(G) dans 6 (x) l’algèbre Les relations un de sous-groupe ce de Lie est stable pour les o aux paramètre d’automorphis- autres que les translations à droite par d’où le crochet invariantes groupe ~~~~( G) . De produits, inté- ( 1 ) 9 (2) et (3) sont o Ici, peut expliciter l’opérateur différentiel d par e(x’ ) la multiplication (à gauche) par un élément bre extérieure A(G) ~ alors, en prenant dans et on ° deux bases duales (x ) et de A(G) ~ désignons A (G) son dual on a (Cette formule a été donnée par KOSZUL dans sa Thèse (Bullo Soc. t~’~$9 ~~950) p. 65-127 ; appliquée aux éléments de degré un de pas autre chose que "les équations de Maurer-Cartan")0 4.- Math. de ce Francey n’est Espace fibré principal. Soit ¿ suppose un que 5 espace fibre est une principal, 1) G G est nous principale localement trivial, supposons nous ce qui référer à simplement transitif 2) l’espace 03B2 ("espace G 9 G . On est de une différentiable, et que G la notion générale d’espace est un fibré suit: opère (à droite) dans 6 valence définie par de groupe variété indéfiniment groupe de Lie connexe. Sans et l’algè- dans sur d’une manière indéfiniment chaque classe différentiable, d’équivalence (fibre) base’’ ) 9 quotient de 03B6 par la relation variété indéfiniment différentiable d’équi- voisinage ouvert :’(1. tel que l’image soit isomorphe (comme variété indéfiniment différentia- 3) chaque point dans ~ réciproque ble) produit au (u 9 g) étant alors On notera : tiables) x E G 9 possède un la transformation définie par des formes différentielles sa rentiation extérieure. Tout vecteur x champ de vecteurs G de o l’algèbre l’espace s (u 9 gs) ..~ munie de de élément un tangents à ~ ~s en graduation et de effet, chaque définit de Lie l’algèbre de (indéfiniment différenl’opérateur d de diffé- fibre un de t s’identifie à G , d’une manière bien définie à une translation à gauche de G près 9 donc un champ invariant à gauche, sur G 9 se transporte sur chaque fibre d’une seule définit dans l’algèbre E un produit intérieur manière. Ainsi, chaque x E i(x) et sous-groupe à ment de x infinitésimale ~(x) . transformation une o paramètre de l’algèbre de Lieo un ~~~ ) défini par l’éléopérateurs d 9 i(x) et 0(x) à droite dans les Dans (2) satisfont.aux relations (opérant G Cette dernière est celle du (3) . et o L’algèbre B des formes différentielles (indéfiniment différentiables)de l’espace de base ? s’identifie à une sous-algèbre de E 9 stable pour d ~ la sous-algèbre des éléments annulés par tous les opérateurs i(x) et 6(x) relatifs aux x de o algèbre différentielle graduée où opèrent des antidérivations i(x) (de degré -1 et de carré nul) et des dérivations 6(x) (de degré 0 ) correspondant aux éléments x d’une algèbre de Lie de manière à satisfaire à ( 1 ) 9 (2) et (3) . Nous dirons 9 pour abréger, que G opère dans E . Cela étant, nous appellerons éléments basiques de E les éléments annulés par tous les i(x) et les 6 (x) ;9 ils forment une sousalgèbre graduée B ,p stable pour d (en vertu de (3)). On appelle invariants lee éléments do E annules ils forment une sous-algèbre lE stable pour d. D’une manière Un générale, problème important soit E une consiste à chercher des relations entre les algèbres cohomologie H(E) et H(B) ~ la cohomologie étant prise, dans chaque cas~ par rapport à l’opérateur différentiel d . Dans les cas intéressants~ ..~.~ H(E) est un isomorphisme sur. de a ’ H(I ) 5. -- Connexion infinitésimale dans un espace fibre principal. Une connexion infinitésimale est définie par la de l’espace P sur que : fibré ~ , d’un projecteur le sous-espace des vecteurs fp tangents à de la donnée, en chaque point P l’espace tangent à ~ au point fibre au point P de manière 1) soit fonction indéfiniment différentiable du ~p 2) les projecteurs 03C6P opérations du groupe G transforment les se point P ~s dans les autres par les uns . o L’existence de connexions infinitésimales des vecteurs tangents de trouver à ~/ étant considérée démontre ainsii la variété se espace où comme opère G ~ il 9 homomorphisme de cet espace dans l’espace vectoriel où G opère par les transformations du groupe adjoint (le mot "homomorphisme" étant pris au sens des exposés cot homomorphisme étant de , 6 , 7 et 8 plus assujetti à avoir une valeur donnée sur la sous-variété des vecteurs"tan- s’agit gents aux un de 1 . fibres Or ici, parce que l’ espace prolonger une section dans tel un est prolongement d’homomorphisme est possible rétractile ; en effet; on est ramené à dans ~~ La donnée d’une connexion infinitésimale application linéaire de l’algèbre f du dual (algèbre E dans le sous-espace de i(x).x’ = o revient à la donnée d’une ~~~ ) 9 des formes différentielles de ~ i ( x) . f ( x’ ) (5) *~(G) . espace fibré dont la fibre est un (scalaire constante f(~(x).x’) , = pour tout ~~ : G x ~ algèbre différentielle du numéro 4)t ce sera fin satisfasse aux Soit donc E dans vu = un groupe A (G) de algébrique" G (au sens dans E~ dans de la qui o algébrique connexion laquelle opère opère application linéaire une sur (5) conditions une dans laquelle E fonction A (G). x’ ~ et tout Ceci permet de définir la notion abstraite de "connexion une telle que s L 9 c’est-1..-dire de E~ G a Supposons degré de dans en et une algèbre différentielle graduée outre que, dans de degré E ~ on ait qui est bien le cas si E est une algèbre de formes différentielles. Alors on peut prolonger._ f en un homomorphisme (multiplicatif) de l’algèbreA(G) dans E (transformant l’élément unité dans l’élément unité) ; notons encore f ce pour u p v q ~ ce n’a as, en 0 prolongement. Mais, si On a~ pour tout x’ est un u ~ A(G) ~ élément do d(f(x’)) =f(dx’) . L’application x’ on --+ d(f(x’)) -f(dx’) général, de dans E n’est autre que le tenseur de courbure de la connexion. L’élément d(f(x’)) - f(dx’) n’est pas~ en générale un élément basique; néanmoins il est annulé par tous les produits intérieurs i(x) . Démonstration i(x)d(f(x’)) s =f(e(x).x’) d’après (5). et, = d’après (5)’ ~ i(x).f(dx’) 6.- L’algèbre f(i(x).dx’) = de Weil d’une = f(ô(x).x’ - algèbre = f(C(x).x’) . ~ de Lieo S(G) 1’"algèbre symétrique~ du dual (JL’(c) de si on prend une base (x.) dans C?’(G) ~, S(G) s’identifie à l’algèbre des polynômes par rapport aux lettres x. (commutant deux à deux). S(G) s’identifie aussi canoniquement à l’algèbre des formes multilinéaires symétriques Désignons sur vectoriel l’espace On comme par distinguera l’espace de sous-espace A (G) sur S (G) . 0 Définissons que f S(G) s x’ application linéaire une conserve = les de sous-espace isomorphisme canonique on a un On notera souvent f(x~) Pour comme l’élément f de h(x’) ~ pour dans E~ A(G) , h de x’ ~. en et A (G) . 0 posant d(f(x’)) ~ f(dx’) . o degrés, convient que les on éléments de sont 2 ; ceci conduit à graduer S(G) en posant que les éléments de sont de degré 2p . L’application f se prolonge alors en un homomorphisme multiplicatif de l’algèbre (commutative) S(G) dans l’algèbre E ~ homomorphisme qui conserve les degrés. On notera encore f l’homomorphisme prolongé. de degré C~.(G) est l’algèbre graduée W(G) A(G) ~ S(G) ~ produit tensoriel des algèbres graduées A(G) et S(G) . Les homomorphismes f s A(G) 2014~ E , et f" ~ S(G) 2014~ E , définissent un homomorphisme ? de U(G) dans E . On va définir, sur W(G) (indépendamment de l’algèbre E et de la connexion f ) des opérateurs i(x) ~ P(x) et une L’algèbre de Weil de l’algèbre de Lie = 0 différentielle de telle manière que, pour toute connexion f dans une algèbre différentielle graduée E (avec vu (-1)pquv) , l’homomorphisme f défini par f soit compatible avec les i(x) ~ les 6 (x) et les opérateurs = différentiels S (dans W(G)) Définition de et i(x).? i(x) d est (dans déjà défini sur A(G) (identifié à la sous-algèbre tifié au des éléments 1 sous-espace des 1 étant Isolément unité). Sur convenons i(x) que est (iden- l’ opérateur nul. Prolongeons i(x) en une antidérivation de l’algèbre A(G) ~S(G) ; c’est possible d’une seule manière ~ l’antidérivation i(x) est nulle sur S(G) son carré est nul Cela étant, on a bien, pour tout 03B1 ~ W(G) y et, sur a qu’il lorsque ~~ parce en est ainsi lorsque X S(G) est dans Définition de nir W(G) = le on A(G) W(G) ~ x’ ~. qu’il en est ainsi lorsque ~: lorsque ~ est un élément x’ de = déjà défini A (G) p o sur dérivation en une et x’ et A(G) ; on va le (de degré 0) sur défi- posons = alors on a parce 03B8(x).(’) est prolongera Or soit Pour alors les 2 membres 6(x) s et sur (car (relation (5)’) 9 sont nuls) A(G) est dans f(0(x).x’) p A(G) est dans S (G) comme on (relation (5)’) ~ et s le vérifie aussitôt, grâc e Définition de l ’ opérateur différentiel o de W(G) . à (5)’ . La relation La relation duales./ Ayant ainsi, dé fini ~ et sur sur on le prolonge en une antidérivation (de degré +1 ) sur W(G) A(G) ~ S(G) . Les relations (6) et (7) permettent d’expliciter s appelons h l’antidérivation qui transforme = x’ e A~(G) en (8) On voit x"’ ~ S (G) = 2014 h que 03B4 est somme et est nulle 0 sur (e(x*) de 3 antidérivations S(G) s désigne la multiplication-par- x’k) où S(G) d prolonge dA et est nulle sur A(G) , et nul sur A(G) A(G) . et est nulle sur Introduisons 6S(x), et 6(x) E’~(x) égal à S(G) et 9 d (x) égal à S(G) , dS prolonge ~~ sur sur nul sur sur A(G) A(G) ~ sur alors Les formules (8), (9), (10), (il) expli citent l’opérateur c . o Pour tout 03B1 ~ W(G) , f(~) = car d ’ aprè s (6) et là~ on c ’ est vrai si (7) . Ainsi, f o La relation De bien on a à analogue (3) est compatible ~’ est commute une différentielle à l’identité On composante de 03B4 03B4 x’ -~S 2 = 0 . Il suffit de 0 et (G) S (G) dans 6(x) . les avec montrer que la dérivation ~ est nulle sur = ~~ x é X (G) , i(x) s’annule sur A montrer que la S~(G) ~ dans et 03B4 . d avec ou s déduit facilement Montrons enfin que A~(G) est dans .x Or, il reste à et est pour tout nulle ; or cela revient . ainsi défini W(G) avec tous ses opérateurs i(x) , 6(x) et c~ 9 qui satisfont à ( 1) , (2) et (3) (où d serait remplacé par ~ ) ? ~~ est une différentielle 9 explicitée par les formules ‘ $ I9 (9), B 1 O 9 (11). De plus, chaque f oi s qu’on a une c onnexi on al gé brique f dans une algèbre différentielle graduée E où opère un groupe G (satisfaisant à vu (-1)pqu.v) 9 f se prolonge en un homomorphisme f de W(G) dans E . a l’algèbre de Weil = compatible avec les graduations et tous En particulier9 identique de A (G) S+(G) (on nul sur fie ainsi S+(G) ; A(G) au E prenons pour dans note ° S+(G) la les opérateurs. l’algèbre A(G) 9 alors f somme des quotient de l’algèbre cette identification est est compatible avec . f étant l’application l’identité Sp(G) W(G) ~ pour par l’idéal sur p ~: A(G) , et est 1 ) ; f ~ identi~ engendré par toutes les structures 0 si Remarque : Weil réduit à se 7 . - Classes est G un abêlien groupe l’opérateur J de l’algèbre de h. o caractéristiques (réelles) d’ un espace fibré principal. l’espace -~ ~ fibre principal de groupe G .Soit f une connexion; d’où un homomorphisme f de W(G) dans E 9 compatible avec tous les opérateurs. Les éléments basiques de W(G) sont transformés par f dans des éléments de l’algèbre B des formes différentielles de l’espace de base ~ . Or la sous-algèbre des éléments A(G) S( G) n’est autre que la sous-algèbre des éléments basiques de W( G) Soit de E nouveau des formes différentielles de l’algèbre = S(G) . invariants de que les IS(G) par le On notera o éléments de cette sous-algèbre ; on n’oubliera pas de ré 2p . L’étude de la structure de (algèbre des formes multilinéaires symétriques sur n(G) , invariantes groupe adjoint) sera faite dans l’exposé suivant. La formule (c’est-à-dire sont de (11) qu’un élément montre ? pour c~ nul), de S(G) soit un cocycle qu’il soit invariant. Ici, f transforme donc les éléments de IS(G) dans des cocycles de pairs 9 B ~ c’ost-à-dire des cocycles de l’espace de base. Ils sont de on les appelle les cocycles caractéristiques de la connexion. Ils forment une sous-algèbre de B, appelée la sous-algèbre caractéristique de B . pour que son soit il faut et il suffit passant des cocycles de B à leurs classes de cohomologie dans l’algèbre H(B) ~ on obtient un homomorphisme d’algèbres graduées En 2014~ On verra dans un H(B) , qui applique exposé ultérieur choix de la connexion: c’est ~ . La s’appelle que cet la homomorphisme est H~(B) . indépendant du invariant de la structure fibrée de l’espace 9 image de IS(G) par cet homomorphisme. un H(B) sous-algèbre caractéristique sous-algèbre dans de Hf, B) 9 de ses éléments sont les classes caractéristiques de la structure fibrée. 8.- L algèbre’ de Dans Weil l’exposé suivante est triviale. Cela réduisant bre signifie algèbre on que universelle. prouvera le théorème ~ la Hm(W(G) ) corps des scalaires. On au des hypothèse comme sur éléments invariants le groupe de Lie Ceci est lié au a de un cohomologie de W(G) m ~ ~ , Ho(W(G) ) se théorème analogue pour la sous-algè= 0 W(G) . pour tout Ce théorème vaut sans aucune G . rôle d’ "algèbre universelle" que j oue du point de 19-10 vue de l’homologie. L’algèbre W(G) j oue le rôle d’une algèbre de cochaînes qui serait classifiant (exposé 8p numéro 4) pour tous les espaces fibres principaux de groupe G , L’algèbre jouo alors le rôle de l’algèbre de cohomologie de l’espace de base d’un tel espace classifiant (cf. cohomologie de la grassmannienne, lorsque G est le groupe orthogonal), d’un espace fibré I~(G) l’homomorphisme I’S(G) ~ H(B) correspond cohomologie de la base de l’espace classifiant de l’espace fibre étudié. et - alors à dans la l’homomorphisme de la cohomologie de la base ,.