transport du Canada. Afin d'optimiser la formulation des paramètres du programme, l'ACTU
recommande la création d'un comité d'experts chargé de déterminer des pratiques
exemplaires et de définir ce qui constitue une analyse de rentabilisation solide pour des
projets de transport en commun.
3. Alors que le gouvernement s'engage dans la lutte contre le changement climatique et ses
impacts, le secteur du transport en commun devrait être perçu comme un intervenant clé
dans la réduction des émissions de GES du Canada. De plus, le gouvernement devrait offrir
des incitatifs à l'adoption de technologies émergentes du transport en commun à faible bilan
carbone, ainsi qu'à l'aménagement d'une infrastructure résiliente au changement climatique
et de réseaux de transport actif dans tous les réseaux canadiens de transport.
1. Coordination et optimisation des programmes actuels de financement du transport en
commun
Un cadre complet d'investissement dans le transport en commun devrait être créé par la coordination
de multiples politiques et programmes fédéraux favorisant le transport collectif. Un tel cadre devrait
s'inspirer de principes comme l'intermodalité, l'accessibilité, la sécurité, l'environnement et la qualité
de vie.
Des programmes fédéraux établis comme le Nouveau Fonds Chantiers Canada, le Fonds PPP Canada, le
nouveau Fonds pour le transport en commun et le Fonds de la taxe sur l'essence, de même que tout
autre programme nouveau ou de remplacement, devraient avoir des missions complémentaires et
clairement énoncées. Les exigences de ces programmes devraient être révisées afin de permettre le
partage des coûts et le cumul de multiples sources fédérales de financement dans un même projet.
Les projets de transport collectif d'importance régionale et nationale devraient demeurer admissibles au
Nouveau Fonds Chantiers Canada après sa refonte proposée, ou à son successeur.
Le modèle de financement par tiers, selon lequel les municipalités, la province et le gouvernement fédéral
se partagent également les coûts d'un projet de transport de transport en commun, devrait être confirmé
comme la norme pour l'investissement fédéral en transport en commun, en réservant au gouvernement
fédéral la capacité de contribuer à une proportion supérieure du total des coûts de projet, s'il y a lieu.
L'attribution de fonds à des projets de transport en commun devrait être établie de manière équitable et
claire. Collectivement, ces programmes devraient offrir un financement par transfert ainsi que fondé sur le
mérite, non seulement pour les projets d'immobilisations, mais aussi pour les dépenses de maintien en bon
état et de maintenance.
Le plan devrait comprendre des fonds réservés pour les collectivités grandes, moyennes et petites.
Selon le rapport de l'ACTU de 2015 sur les besoins en infrastructures de transport en commun, entre
2014 et 2018, ces besoins se manifesteraient à 56 % dans les villes de plus de 2 millions d'habitants,
à 40 % dans les villes de 400 000 à 2 millions d'habitants, et à 4 % dans les collectivités de moins de
40 000 habitants.
Les modalités de financement de ce nouveau programme devraient être adaptables, en particulier en
matière d'envergure de projet et de modèle d'approvisionnement, pour ainsi s'assurer que les analyses
de rentabilisation présentées visent le plus haut degré d'efficience possible, au lieu d'être conçues pour