SYSTEME CARDIOVASCULAIRE-Physiologie de la circulation
Stimulation des barorécepteurs et volorécepteurs => tendance à la réduction du débit cardiaque et à la
vasodilatation périphérique.
-Les chimiorécepteurs artériels (à côté des barorécepteurs), sensibles au taux d'oxygène et CO2 dans le sang.
A l'opposé des barorécepteurs, ils vont stimuler l'aire pressive donc augmenter l'activité du cœur, augmenter
l'activité du tonus sympathique.
-Les afférences musculaires qui jouent un rôle important dans le contrôle de la circulation. Ce sont elles qui
sont essentiellement responsables de l'augmentation du débit cardiaque et de la pression artérielle au cours de
l'exercice.
-Hypoxie, hypercapnie, acidose locale au niveau du tronc cérébral... agissent au niveau de l'aire dépressive.
Retenir les 3 en gras qui sont les plus importants et qu'on va développer un par un.
1. Les barorécepteurs artériels (le plus classique et le plus important). Ils jouent un rôle à chaque seconde
dans le contrôle de la circulation.
•Localisation :
Ils sont uniquement sur les artères et seulement à 2 niveaux :
-Au niveau du sinus carotidien (à la bifurcation de la carotide commune). Les barorécepteurs sont dans la paroi
de la carotide interne, dans le sinus carotidien, à droite et à gauche.
-Dans la crosse de l'aorte, à la sortie du cœur gauche.
Malheureusement, ce sont les localisations préférentielles des plaques d'athérome lors du vieillissement. Et si
leurs parois deviennent rigides, l'activité des barorécepteurs sera diminuée voire supprimée.
•Innervation
-Les barorécepteurs du sinus carotidien empruntent la voie sensitive du glosso-pharyngien (IX).
-Les barorécepteurs de la crosse aortique empruntent la voie sensitive du nerf vague (X).
2 innervations différentes pour 2 topographies différentes.
Les barorécepteurs sont dans la paroi des vaisseaux et ils sont sensibles à la pulsation des vaisseaux c'est-à-dire
à l'onde de pression qui distend leur paroi. Quand la pression artérielle augmente, on a des bouffées de décharge
de plus en plus importantes, et si la pression artérielle atteint des valeurs très importantes 200mmHg au cours de
l'exercice maximal, ils déchargeront presque en permanence. Ils vont renseigner le système nerveux sur
l'importance de la pression artérielle et la fréquence.
•Actions
Les informations venant des barorécepteurs vont arriver au niveau d'un système de triage d'informations
appelé le Noyau du Tractus Solitaire NTS.
C'est un système de neurones qui trie les informations et à partir de là, partent des neurones qui vont arriver
sur l'aire dépressive pour stimuler cette aire qui est constitué essentiellement des premiers neurones du vague
(stimule les neurones du vague donc réduit l'activité cardiaque).
Et en même temps, d'autres neurones vont partir sur l'aire pressive et vont inhiber les neurones de cette aire,
donc inhiber le sympathique. Donc réduction de l'activité cardiaque, et du sympathique => le débit cardiaque
diminue et la pression artérielle s'effondre.
=>A toute augmentation de la pression artérielle, en quelques centaines millisecondes, vont répondre une
diminution de l'apport cardiaque et une diminution des résistances périphériques pour stabiliser la
pression artérielle. Ceci marche en permanence.
Quand on se lève ou se couche, la pression artérielle change dans les vaisseaux et les barorécepteurs la
régulent pour éviter les malaises.
En résumé, activation de l'aire dépressive et inhibition simultanée de l'aire pressive.
-Si on augmente la pression artérielle, le nerf de Hering (innervant le sinus carotidien)décharge plus, le nerf
vague est stimulé, le cœur se ralentit, le sympathique cardiaque diminue son activité, le sympathique
périphérique (nerfs vasoconstricteurs périphériques) diminue son activité.
-Si on baisse la pression artérielle (hémorragie, ou passage brutal de position couché à debout), le nerf de
Hering décharge moins, il « lève le frein », le nerf vague diminue son activité, le cœur s'accélère, le
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