Partie C Corps humain et santé : l’exercice physique
Chapitre 15 : La pression artérielle, une valeur régulée
La pression artérielle dépend du débit cardiaque et de la résistance des parois des artères. Comme le débit cardiaque
dépend de la fréquence cardiaque et du volume d’éjection systolique, la pression artérielle dépend de la fréquence
cardiaque.
Comment est régulée la fréquence cardiaque ?
Livre p 218, 219, 220, 221, 222, 223
I. Le contrôle nerveux de la fréquence cardiaque
La fréquence cardiaque est une grandeur contrôlée grâce à une boucle réflexe nerveuse comprenant :
Des récepteurs sensibles à la valeur de la pression artérielle (Barorécepteurs)
Des nerfs sensitifs, qui véhiculent le message nerveux depuis les récepteurs jusqu’au bulbe rachidien, centre
nerveux dont le rôle est de traiter l’information.
Deux nerfs moteurs, le nerf parasympathique (cardiomodérateur ou nerf vague ) et le nerf sympathique
(cardioaccélérateur) qui transmettent l’information du centre bulbaire à l’effecteur , le cœur.
Ces nerfs moteurs passent par la moelle épinière.
Comme le cœur est doué d’automatisme, les messages nerveux provoquent soit une augmentation, soit une
diminution de la fréquence cardiaque.
Boucle de régulation nerveuse
II. La régulation de la pression artérielle
Si une perturbation de la pression artérielle survient, les barorécepteurs du sinus carotidien et dans la crosse aortique
détectent cette perturbation et envoient des messages nerveux en conséquence en direction du bulbe rachidien.
Le centre bulbaire parasympathique est stimulé en cas d’augmentation de la pression artérielle et la transmission de
messages nerveux par le nerf parasympathique diminue la fréquence cardiaque donc la pression artérielle.
Le centre bulbaire sympathique cardioaccélérateur est stimulé en cas de diminution de la pression artérielle et la
transmission de messages nerveux par le nerf sympathique augmente la fréquence cardiaque donc la pression
artérielle.
La boucle de régulation contribue à maintenir la pression artérielle dans d’étroites limites autour d’une certaine
valeur.
A l’effort, l’organisme s’écarte de cette situation standard.
Bilan : Livre p 224, 225