0 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE PARIS ® 0 N° de publication : 2 694 560 (à n'utiliser que pour les commandes de reproduction) 92 09884 0 N° d'enregistrement national : 0 Int CI 5 : C 07 K 7/00, 13/00, C 12 P 21/08, A 61 K 39/21, 39/44, 37/02, G 01 N 33/569 BREVET D'INVENTION B1 0 NOUVEAUX PEPTIDES VIRAUX, ANTICORPS DIRIGES CONTRE CES PEPTIDES, PROCEDE DE PREPARATION, APPLICATION A TITRE DE MEDICAMENTS, COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES ET KITS DE DIAGNOSTIC LES RENFERMANT. 0 Date de dépôt : 10.08.92. 0 Références à d'autres documents nationaux apparentés : 0 Priorité 0 Demandeur(s) : ZAGURY JEAN-FRANCÇIS. - FR. 't 1:0 , 0 Date de la mise à disposition du public de la demande : 11.02.94 Bulletin 94/06. 0 Date de la mise à disposition du public du brevet d'invention : 30.06.95 Bulletin 95/26. 0 Liste des documents cités dans le rapport de recherche : O CD le imr cr) co 0 Inventeur(s) : ZAGURY JEAN-FRANCOIS. 0 Titulaire(s) :NEOVACS, Société Anonyme - FR. Se reporter à la fin du présent fascicule C) Mandataire(s) : RINUY SANTARELLI CV 6 111111111111111111111111111111111111111111111 2694560 1 La présente invention concerne de nouveaux peptides viraux, des anticorps dirigés contre ces peptides, leur procédé de préparation, leur application à titre de médicaments, les compositions pharmaceutiques et les kits de 5 diagnostic les renfermant. La lutte contre maladies, notamment virales, reste une priorité, en particulier depuis la mise en évidence 10 15 20 25 des rétrovirus responsables du SIDA. Le système immunitaire se présente sous deux aspects fonctionnels: l'immunité non spécifique et l'immunité spécifique, dite encore à mémoire. L'immunité non spécifique consiste en une première ligne de défense, capable d'arrêter la plupart des agents pathogènes avant que ne s'établisse une véritable infection. Les mécanismes de l'immunité spécifique entrent ensuite en action. Ils déclenchent une réaction dirigée spécifiquement contre le germe responsable, entraînant sa destruction. D'une manière générale et schématique, il existe deux grands types de réponse immunitaire spécifique : la réponse de type humoral qui est caractérisée par la production d'anticorps par les lymphocytes B et la réponse immunitaire à médiation cellulaire qui met en jeu des cellules effectrices, c'est à dire essentiellement les lymphocytes T8 (lymphocytes cytotoxiques). Ces réponses sont initialement activées par les cellules présentatrices d'antigènes et modulées par les cellules régulatrices, c'est à dire les lymphocytes T4 (lymphocytes T auxiliaires) et les lymphocytes T suppresseurs. Dans ses très grandes lignes, la réponse immuni- taire spécifique fonctionne comme suit: Les cellules présentatrices d'antigène appelées APC 30 (monocytes, macrophages et lymphocytes B) capturent l'antigène, le digèrent et en réexposant des fragments à leur surface, en association avec des molécules du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I ou II. (CMH1 OU CMH2). 35 - Quand les lymphocytes T4 "voient" les fragments d'antigènes associés au complexe majeur d'histocompatibilité de 2694560 2 classe II, ils prolifèrent, passent sous forme activée (et notamment synthétisent de l'Il-2). Ce passage à l'état activé dépend essentiellement d'interactions moléculaires fines entre les 3 molécules CD4, CMH, et récepteurs des cellules T 5 (TCR). Les lymphocytes T stimulent alors la prolifération des lymphocytes B producteurs d'anticorps et celle des lymphocytes T8 (lymphocytes cytotoxiques ou CTL) grâce à des facteurs tels que IL2 ou IFNT, le tout étant régulé par d'autres facteurs tels que l'IFNa. 10 - Les lymphocytes B produisent des anticorps qui vont interagir avec les antigènes circulants de manière à les neutraliser. - Enfin, les lymphocytes T8 détruisent les cellules infectées quand ils reconnaissent les fragments d'antigènes associés au 15 complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CMH1). La réponse immunitaire standard à un agent microbien quelconque peut donc être schématiquement résumée comme suit: l'intervention de l'immunité non spécifique est quasi-immédiate puis, si besoin est, elle est suivie dans les 20 48 à 72 heures de l'apparition de la réponse immunitaire spécifique. Toutefois, il y a de notables exceptions, en particulier lorsque l'agent microbien est un virus. Dans le cas de SIDA, cette induction n'est pas réalisée correctement car le virus HIV-1 peut interférer au 25 niveau moléculaire avec le bon développement de cette réponse spécifique. C'est pourquoi la présente demande a pour objet de nouveaux peptides viraux, caractérisés en ce qu'ils présentent une identité avec une partie de la molécule dite 30 CD4 située dans une zone essentielle à l'activation des lymphocytes T dans la réponse immunitaire ou avec une partie adjacente à cette zone en permettant l'élaboration d'anticorps bloquant cette zone, et en ce qu'ils comportent de 4 à 200 acides aminés, et de préférence de 4 à 20 acides aminés, 35 notamment 5 à 12 acides aminés ainsi que les dérivés les renfermant. 2694560 3 Ces peptides correspondent de préférence à des virus à enveloppe, notamment de rétrovirus. Par "présentent une identité", l'on entend que le peptide présente une homologie d'au moins 60% et de préfé5 rence au moins 80%, selon la matrice de Dayhoff, avec ladite partie de la molécule CD4. Par "viraux" l'on entend que les peptides proviennent de virus, mais peuvent être préparés par synthèse ou peuvent être modifiés, dans la mesure où les peptides 10 présentent l'identité définie ci-dessus. La molécule CD4 est classiquement considérée comme comprenant 4 domaines extracellulaires (domaines 1 à 4). Des peptides préférés selon l'invention sont caractérisés en ce que la partie de la molécule CD4 correspond à une zone 15 de ces quatre domaines extracellulaires, et de manière priviligiée du premier domaine (résidus 1 à 100). On a découvert de manière surprenante une identité entre certaines parties de la molécule CD4 et de l'enveloppe gp160 du virus HIV-1: SLWDQ (acides aminés 110 à 20 114 dans HIV-1 souche LAI, et 60 à 64 dans CD4). (Cette identité se trouve, (cf exemple 1) sur un site d'interaction du récepteur CD4 avec le CMH2 lors de la présentation de l'antigène à la cellule T4 par l'APC. Donc, lorsqu'un antigène est présenté à la cellule T par l'APC, d'une part le 25 CMH2 présente l'antigène au TCR spécifique de l'antigène, d'autre part, l'interaction CD4-CMH permet l'activation finale de la cellule T4 ; cette interaction se fait peut-être un changement de la confirmation de la molécule CD4, comme c'est le cas dans d'autres modèles de récepteurs connus (LFA 30 1 et 2), où on peut imaginer que le tryptophane (W) normalement rentré au repos devient exposé à l'état activé. En cas de présence du HIV-1 ou de ses produits de dégradation, il peut alors y avoir compétition avec ce site du CD4 pour l'interaction avec le CMH2, et blocage de l'activation finale 35 de la cellule T. Cela conduit à bloquer l'immunité spécifique (cf Exemple 1). 2694560 4 De même on a retrouvé chez les patients séropositifs et atteints du SIDA de très fortes réponses anticorps face aux peptides HIV-1 et CD4 issus de cette région commune (cf Exemple 2). Ces anticorps ne réagissent pas avec les 5 cellules T4 au repos et cela est compatible avec le changement de conformation du CD4 lors de l'activation des cellules T4 mentionnée ci-dessus. Ces anticorps peuvent eux aussi induire un blocage de l'activation des cellules T en bloquant l'interaction CD4-CMH2 (cf exemple 1). De plus ces anticorps 10 en reconnaissant la molécule CD4 sur les lymphocytes T4 peuvent induire une mortalité directe des cellules T4 soit par Toxicité Cellulaire Anticorps Dépendante (ADCC) soit en induisant des phénomènes de transduction léthaux. En conclusion cette identité au niveau d'un site critique du récepteur 15 CD4 permet au virus Hrv-1 la destruction progressive du système immunitaire spécifique. Le HIV-2, cause lui aussi d'immunodéficience, contient au niveau de sa partie gag une très forte similitude avec une séquence du CD4 adjacente au site défini précédem20 ment. Cette séquence existe, elle aussi, dans le HIV-1: HIV-2 (Gag) : GNYPV CD4 : 65 GNFPL 69 Elle est, elle aussi, inhibitrice de l'activation des cellules T in vitro et elle présente une réponse anti25 corps chez le malade. On retient donc aussi particulièrement les peptides caractérisés en ce qu'ils contiennent une séquence commune à une protéine virale et au CD4, en particulier une séquence issue de Gag, Env, Tat, Vif, Nef du HIV-1 ou du HIV30 2 (il existe des anticorps contre ces protéines chez les malades d'ailleurs). Parmi les séquences ci-dessus on retiendra notamment celles caractérisées comme faisant partie du premier domaine de la molécule CD4 (résidus 1 à 100 de la molécule CD4). Parmi les peptides et dérivés ci-dessus on 35 retiendra tout particulièrement ceux comprenant une séquence présentant une identité avec la séquence SLWDQ (CD4 : résidus 2694560 5 17-21 et Env HIV-1), la séquence TASQK CD4 : résidus 17-21 et Env HIV-1), ou la séquence GNFPL (CD4 : résidus 65-69 et Gag HIV-1 ou HIV-2). Parmi les peptides ci-dessus, on retient tout 5 particulièrement ceux comprenant la séquence SLWDQ(IS1) et ceux contenant la séquence GNFPL(IS2). On peut associer dans une même molécule des peptides selon l'invention d'autres peptides qui renforcent leur action: par exemple, le site CD4-binding de liaison du 10 HIV-1 au récepteur CD4 permettra un meilleur ancrage à la cellule T et ainsi l'action des peptides suppressifs SLWDQ ou GNFPL sera renforcée. Cette association dans une même molécule peut se faire de multiples façons, par exemple en associant les deux séquences par une autre séquence telle que 15 (G)n, ou en réalisant des structures peptidiques "en candélabres" notamment par des résidus lysine (K) Les peptides selon l'invention peuvent être utilisés tels quels ou sous forme de dérivés, associés par exemple à des saccharides, des peptides, des noyaux. De tels 20 dérivés entrent dans le cadre de la définition des peptides selon l'invention. C'est pourquoi parmi les peptides ci-dessus, on retient notamment ceux comprenant une séquence issue du site de liaison de gp/20 avec la molécule CD4, provenant de HIV-1 25 ou de HIV-2 (résidus 423-450 dans Env HIV-1 LAI). On retient aussi tout particulièrement ceux identifiés ci-après par IS 3 à 5 DIISLWDQSLK IS3 IS4 IS5 HEDII La présente demande a aussi pour objet les SLKPCVKLTPL 30 anticorps, notamment monoclonaux, dirigés contre les peptides ci-dessus décrits, aussi qu'un procédé de préparation desdits anticorps selon lequel l'on prépare, selon des opérations 35 connues en elles mêmes, les anticorps désirés. Ces anticorps peuvent être préparés chez l'ani- 2694560 6 mal, tel que le singe, la souris, le cheval, etc.... La présente invention a également poiir objet un procédé de préparation des peptides et de leurs dérivés cidessus décrits, caractérisé en ce que l'on prépare, selon des 5 méthodes connues en elles-mêmes, des peptides ou leurs dérivés tels que définis ci-dessus. La présente invention a aussi pour objet un procédé de préparation des peptides ci-dessus décrits, caractérisé en ce que l'on prépare lesdits peptides ou leurs 10 dérivés par synthèse chimique classique. On peut pour cela par exemple opérer une synthèse en phase solide à partir d'un support solide aminés et des acides aminés désirés. La présente demande a aussi pour objet un procédé 15 de préparation des peptides ci-dessus décrits, caractérisé en ce que l'on prépare lesdits peptides par recombinaisons génétiques. Les peptides objet de la présente invention et les anticorps dirigés contre ces peptides présentent de 20 remarquables propriété : ils sont en effet capables d'interférer dans la présentation de l'antigène aux lymphocytes T en perturbant la relation CD4-CMH (Complexe majeur d'histocompatibilité) et empêchent ainsi l'activation des lymphocytes T ; par des phénomènes de transduction activateurs ou 25 inhibiteurs, ils peuvent créer des états d'anergie ou d'activation non spécifique de l'immunité. De ce fait, ils ont selon le cas des propriétés immunosuppressives ou vaccinantes - comme illustré ci-après dans la partie expérimentale qui justifient leur emploi comme 30 médicaments, et leur incorporation dans des compositions pharmaceutiques. En effet, en ce qui concerne les propriétés immunosuppressives des peptides issues d'une molécule CD4 selon la présente invention, ceux-ci, administrés à un 35 mammifère malade entrent en compétition avec les lymphocytes porteurs de CD4, et empêchent la coopération CD4-CMH. En ce 2694560 7 qui concerne les anticorps dirigés contre ces peptides, ceuxci se fixent sur le segment concerné du CD4 et peuvent bloquer aussi son interaction avec le CMH, ou sinon par action directe sur le CD4 induire des phénomènes de transduc5 tion inhibiteurs (anergie) ou activateurs. Les peptides et anticorps selon l'invention trouvent de ce fait de remarquables applications pour induire des immunosuppressions. Cela s'applique donc aux cas suivants : - immunosuppression pour les greffes (on sait d'ailleurs que 10 l'anticorps OKT4A est utilisé avec un certain succès dans ce but), maladies auto-immunes telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde (pour inhiber l'activation T autoimmune), rejets de greffe, leucémies et particulièrement leucémies T pour bloquer la prolifération cellulaire". 15 En ce qui concerne les propriétés vaccinales des peptides et anticorps selon l'invention, l'administration à faible dose de certains peptides, dénués de pouvoir immunosuppresseur par modification d'un ou plusieurs acides aminés par rapport à la séquence naturelle du CD4 ou de la séquence 20 correspondante de l'agent infectieux, notamment viral telle celle du HIV 1 ou 2 permet la création d'anticorps dirigés contre l'agent infectieux. Par exemple, le peptide SLVDQ n'est pas immunosuppresseur, contrairement à SLWDQ. L'immunisation de l'homme avec un peptide conte25 nant un site adjacent à la zone essentielle à l'activation lymphocytes T, par exemple HEDII peut bloquer l'action de la séquence SLWDQ. Ces immunisations se font classiquement avec des quantités allant de 10 gg à 20 mg mais il est possible de 30 donner de plus fortes ou de plus faibles doses. - Il est enfin possible d'immuniser avec de très fortes quantités d'antigène pour créer un état d'anergie face à ce site: en donnant, par exemple, 500 mg de molécule contenant le peptide SLWDQ sous forme immunogène, on supprime toute 35 réactivité de l'organisme face à ce peptide: les anticorps qui bloquent donc l'interaction CD4-CMH2, lors de l'activa- 2694560 8 tion des cellules T chez les malades séropositifs, seront donc inexistants. Les peptides selon l'invention sont à utiliser de préférence "protégés" pour augmenter leur durée de vie et à 5 donner en quantité suffisante (de l'ordre de plusieurs mg) pour obtenir une concentration inhibitrice suffisamment élevée. Les peptides peuvent être utilisés directement dans des émulsions eau dans huile ou enchâssés au sein 10 d'adjuvants aqueux de phosphate de calcium ou encore adsorbés dans un phosphate d'alumine. Les peptides peuvent aussi être présentés conjugués à des protéines porteuses, comme le tétanos toxoïde ou encore le KLH. Enfin, les peptides peuvent également être présentés au sein de bactéries dans des 15 constructions de recombinaison génétique, après l'insertion de séquences nucléotidiques appropriées dans des plasmides. Une composition pharmaceutique selon l'invention est avantageusement destinée à la prévention ou au traitement d'une infection à HIV, plus particulièrement destinée au 20 traitement d'une infection à HIV au stade ARC ou SIDA. L'immunogénicité d'un peptide selon l'invention peut être conférée par la préparation de protéosomes ou par l'utilisation d'un composé lipidique acceptable d'un point de vue pharmaceutique qui a de préférence les propriétés d'un 25 adjuvant. Par exemple, on peut préparer une composition selon l'invention en diluant un peptide selon l'invention dans une suspension eau/huile. D'autre part, des protéosomes appropriés sont tels que décrits et obtenus dans Lowell et 30 al, J.Exp.Med., (1988) 167 : 658. Lorsqu'un peptide selon l'invention est associé à des protéosomes, il est de préférence préparé sous forme de conjugué, c'est à dire qu'il est lié par liaison covalente à un groupement hydrophobe tel qu'un radical acide gras, par exemple un radical lauryl ou 35 lauryl-Cys, ou bien il comprend outre la séquence caractérisante, une séquence-pied composée d'acides aminés hydrophobes 2694560 9 par exemple le pied Phe-Leu-Leu-Ala-Val-Phe-Cys ; la séquence-pied est de préférence liée par liaison peptidique à l'extrémité NH2-terminale de la séquence caractérisante. Les produits ci dessus sont dotés de remarquables - 5 propriétés qui justifient leur utilisation comme médicament. Inactivés et rendus immunogènes ils peuvent être utilisés pour provoquer dans l'organisme considéré une réaction immunitaire, cellulaire et humorale neutralisant les effets biologiques de ces peptides et des virus qui les renferment. 10 Les peptides sous forme inactivée mais immunogènes pourront être utilisés comme ci-dessus. C'est pourquoi la présente demande a aussi pour objet les médicaments caractérisés en ce qu'ils sont consti15 tués par les peptides natifs ou modifiés définis ci-dessus, ainsi que les compositions pharmaceutiques les renfermant. Les médicaments ci-dessus peuvent être utilisés, pour ce qui concerne les peptides immunogènes, à titre de traitement pour créer une immunisation active vis à vis d'agents pathogènes 20 les renfermant : par exemple vis à vis des glycoprotéines gp 160, 120 ou 41 de HIV-1 qui contient par exemple le site avec son récepteur SLWDQ homologue au CD4. De manière similaire, on peut aussi créer une immunisation vis à vis de peptides issus de site actifs 25 d'autres virus à enveloppe induisant une immunosuppression, notamment ceux de la famille de l'Herpès, HIV-2, HTLV1 et le virus de la grippe. Il peuvent être administrés à titre curatif ou préventif. 30 Les peptides immunogènes ont une très faible toxicité ; administrés à la dose de 20 gg à la souris, aucune toxicité n'a été observée. Une composition pharmaceutique selon l'invention 2694560 10 peut en outre contenir un agent conventionnel anti infectieux, destiné à vacciner contre une infection à rétrovirus, notamment HIV. Pour usage à l'encontre d'une infection à HIV, un agent vaccinal conventionnel avantageux est par exemple la 5 protéine env sous la forme de la protéine gp160 non-clivable, la sous unité gp 120 de la protéine env, un fragment de la gp120 comportant la boucle V3 ou des virions HIV déplétés de leur ARN génomique. Enfin, une composition pharmaceutique vaccinale 10 selon l'invention peut être fabriquée de manière conventionnelle. En particulier, on associe un peptide selon l'invention en quantité suffisante pour être efficace d'un point de vue thérapeutique, avec un solvant ou un support acceptable d'un point de vue pharmaceutique. Une composition selon 15 l'invention peut être administrée par n'importe quelle voie conventionnelle en usage dans le domaine des vaccins, en particulier par voie sous-cutanée, par voie intramusculaire, par voie intraveineuse ou par voie intradermique, par exemple sous forme de suspension injectable, ou encore par voie orale 20 selon l'application que l'on veut mettre en oeuvre. L'administration peut avoir lieu en dose unique ou répétée une ou plusieurs fois après une certain intervalle. Le dosage varie en fonction de divers paramètres, par exemple, de l'individu traité ou du mode d'administration. A titre d'exemple, on 25 indique toutefois que, chez des mammifères présentant un infection à HIV, on obtient des résultats satisfaisants avec une dose de chacun des peptides des IS N° 1, 2, 3, 4, 5, à 20 gg/Kg de poids corporel, de manière avantageuse de 4 à 16 gg/kg de poids corporel, de préférence de 8 à 12 gg/Kg de 30 poids corporel, tant présentés sous forme de protéosomes que couplés à des toxoïdes ou qu'émulsionnés. Les doses les plus faibles sont avantageusement administrées en présence d'adjuvants et/ou à intervalles répétés tandis que les doses les plus fortes peuvent être 35 administrées une seule fois et/ou en absence d'adjuvant. De même l'invention propose : 2694560 11 (1) L'usage d'un peptide selon l'invention pour prévenir ou traiter une infection à virus à enveloppe, particulièrement à rétrovirus, notamment à HIV. Une méthode pour prévenir ou traiter une infection à virus à enveloppe, particulièrement à rétrovirus, notamment à HIV, qui comprend l'acte d'administrer un peptide selon l'invention en quantité suffisante pour être efficace d'un point de vue thérapeutique et en association avec un élément capable d'inhiber l'activité potentiellement cytostatique dudit peptide, à un sujet ayant besoin d'un tel traitement. L'utilisation d'un peptide selon l'invention 15 pour préparer une composition pharmaceutique destinée à la prévention ou au traitement d'une infection à virus à enveloppe, particulièrement 10 à rétrovirus, notamment à HIV, de préférence HIV-1 ou 2, notamment au stade ARC ou SIDA 20 notamment par le procédé de fabrication défini plus haut. L'invention propose également l'usage de ces peptides ou dérivés dans les tests, in vitro, notamment de type ELISA pour évaluer l'évolution 25 de la maladie, sachant que de fortes réponses en ELISA face à ces peptides peuvent être corrélées à une forte défaillance de l'immunité. De tels peptides sont notamment DIISLWDQSLK (IS3) our TASQK (IS12) qui présentent des réponses extrê30 35 mement élevées chez certains malades (cf Exemple 4) La présente demande a donc enfin pour objet les kits de diagnostic utilisant l'un au moins des peptides ou de leurs dérivés ou anticorps définis ci-dessus. Les exemples qui suivent illustrent la présente 2694560 12 invention, sans toutefois la limiter. Exemple 1 On prépare classiquement du peptide SLWDQ (IS1) et du peptide HEDIISLWDQSLXK (IS8) inclus dans des protéo5 sonies, aux souris. On injecte par voie intramusculaire 50gg du produit couplé à JO, J30, J60 aux souris. On prélève le sérum à J70 pour faire des ELISA. Les résultats obtenus sont les suivants en réponse ELISA par rapport à des sérums témoins de souris non immunisées et à des peptides témoins. 10 Les souris de la série 1 ont été immunisées par SLWDQ (IS1), les souris de la série 2 ont été immunisées par HEDIISLWDQSLK (IS9), les souris de la série 3 sont des témoins non immunisés. Souris 1 Peptide 15 IS1 IS10 IS11 HEDIISLWDQSLK Souris 2 Souris 3 +++ +++ - +++ +++ - Les résultats montrent que les peptides sont 20 imunogènes et on a pu obtenir des anticorps contre ces peptides par immunisation chez la souris. L'exemple 4 montre d'ailleurs l'existence d'anticorps dirigés contre ces peptides chez les malades infectés. Exemple 2 25 Inhibition par des peptides suppresseurs de l'activation des cellules T. - Des cellules monocuclées du sang frais de sujets non infectés (PBMC) ont été isolées par Ficoll- Hypaque. Les monocytes macrophages ont été ensuite purifiés 30 par adhérence sur plastique. Les cellules adhérentes ont été incubées 6 heures à 37° avec 1µg/ml de SEB (Entérotoxine B de 2694560 13 staphylocoque ou de la tuberculine (PPD) Mérieux à 0,02%. Après lavage, ces cellules ont été utilisée comme cellules présentatrices. Des cellules T répondeuses ont été obtenus par sélection immunomagnétique négative : les cellules PBMC 5 ont été incubées avec le l'anticorps monoclonal anti-HLA-DR et lavées puis mélangées avec des billes recouvertes par des anticorps anti (IgG de souris). Les cellules HLA DR (+) ont été enlevées avec un aimant pendant 5 mn. Les cellules HLA DR (-) ont ainsi pu 10 être récupérées. - Des cellules autoloques présentatrices sont cultivées en mélange avec des cellules répondeuses HLA DR (-) avec différents peptides pendant 5 jours à 37°. Les réponses en prolifération sont mesurées par l'incorporation de 15 thymidine tritiée. Les résultats consignés dans le tableau suivant montrent l'effet inhibiteur des peptides contenant la séquence SLWDQ. Ces expériences montrent aussi le rôle inhibiteur des peptides issus du site de liaison de la gp/20 avec le CD4. Le site de liaison du CD4 avec la gp/20 (résidus 20 40-59 du CD4) pourra lui aussi être inhibiteur. TABLEAU 1 PEPTIDES (souche LAI) 25 env 105-107 env 110-114 env 110-125 4320 ± 1500 5500 ± 1780 6070 ± 1580 14670 ± 4470 12330 ± 3280 16760 ± 2530 env 312-320 4. IRIQRGPGRAF 5. KQIINMWQEVGKAMYA env 429-440 6. CRIKQINMWQEVKAMY APPISGQIR env 423-447 7. SSGGDPEIVTHSFNC env 369-383 8. gp120 No peptide 12200 ± 2370 6650 ± 1880 27180 ± 5360 15130 ± 3430 5780 ± 2110 14180 ± 2300 3400 ± 1220 15400 ± 1900 14210 33360 10230 31990 1. DIISLWDOSLK 2. SLWDO 3. SLWDOSLKPCVKLTPL 30 35 Proliferation des lymphocytes T PPD SEB ± 2770 ± 3460 ± 2710 ± 780 2694560 14 Exemple 3 On immunise des souris, comme dans l'exemple 1, par le peptide HEDII (IS5) qui est adjacent à SLWDQ (IS1) 5 dans le HIV-1 (séquence 105-109). On utilise les anticorps de souris dans des expériences d'inhibition décrites à l'exemple 2 : on arrive à diminuer l'effet inhibiteur de la gp120 grâce à ces anticorps. En effet, au lieu d'une inhibition de 80% en 10 présence de 300 gg de gp120, on voit une inhibition de seulement 50% en présence d'anticorps : ces anticorps diminuent l'efet suppresseur de la gp120. Proliferation des lymphocytes T SEB PPD 15 20 gp120 gp120 + anticorps témoin 3400 8220 10230 17450 15400 31900 Exemple 4 Des tests ELISA ont été faits à partir des sera 25 de 14 sujets séronégatifs (contrôle), 14 sujets infectés par le HIV-1 asymptomatiques, 14 sujets atteints de SIDA. Les Densités optiques (D.O.) obtenues par ELISA ont été rapportées au sérum non dilué. Pour chaque groupe, la moyenne des réponses obtenues pour chaque peptide a été 30 calculée. Le tableau suivant présente les rapports des moyennes obtenues pour les groupes des sujets infectés asymptomatiques ou SIDA sur les moyennes obtenues pour les séronégatifs. 2694560 15 On note les fortes réponses anticorps contre DIISLWDQSLK (IS3) et contre TASQK (IS12) par rapport aux autres peptides. 5 10 ASYMPTOMATIQUES PEPTIDES SIDA SSGGDPEIVTHSFNC (Env 365-383 HIV-1 LAI) 2.5 2 KAKRRVVQREKRAVG (Env 505-519 HIV-1 LAI) 2.4 2.1 SLWDQ (Env 101-117 HIV -1 LAI) 3.5 3 15 DIISLWDQSLK (Env 107-117 HIV-1 LAI) 20 20 11 NMWQEVGKAMYA (Env 430-441 HIV-1 LAI) 1.9 1.5 TASQK (CD4 17-21) 5 4 25 IDENTIFICATIONS DE SEQUENCES : Les numérotations sont faites par rapport à la souche LAI ou bien HXB2 (G. Myers et al 1991). IS1) Peptide HIV-1 : enveloppe 110-114 (5 acides aminés) SLWDQ 30 IS2) Peptide CD4 : GNFPL (CD4 65-69) (5 acides aminés) IS3) Peptide donnant une réponse ELISA très forte chez les sujets infectés par le VIH-1 : enveloppe 107-117 (11 acides aminés) DIISLWDQSLK 2694560 16 IS4) Peptide adjacent à SLWDQ : enveloppe 115-125 (11 acides aminés) SLKPCVKLTPL IS5) Peptide HIV-1 : enveloppe 105-109, adjacent à SLWDQ (5 5 acides aminés) HEDII IS6) Peptide holomogue à SLWDQ (5 acides aminés) SLVDQ Ce peptide perd de son activité inhibitrice 10 IS7) Peptide HIV-1 : enveloppe 105-114 (10 acides aminés) HEDIISLWDQ IS8) Peptide contenant à la fois une partie active de l'enveloppe pour la liaison avec le CD4 (cf exemple 2) et le peptide IS7 suppresseur, séparés par des résidus inter15 médiaires, par exemple G (Enveloppe (426-441) et Enveloppe (105-107) : KQIINMWQEVGKAMYA(G)nHEDIISLWDQSLK IS9) Peptide HIV-1 : Enveloppe 105-117 (13 acides aminés) HEDIISLWDQSLK 20 IS10) HEDLQ (5 acides aminés) IS11) PRTSV (5 acides aminés) IS12) TASQK (CD4 17-21) (5 acides aminés) 2694560 17 REVENDICATIONS 1. Peptide, ainsi que les dérivés le renfermant, caractérisé en ce qu'il présente une identité avec une partie de la molécule dite CD4 située dans une zone essentielle à 5 l'activation des lymphocytes T dans la réponse immunitaire ou avec une partie adjacente à cette zone dans un virus HIV1 ou HIV2 en permettant l'élaboration d'anticorps bloquant cette zone, en ce qu'il comporte de 5 à 12 acides aminés et en ce qu'il comprend une séquence présentant une identité avec 10 l'une des séquences SLWDQ (CD4 : résidus 17-21 et Env HIV-1), TASQK CD4 : résidus 17-21 et Env HIV-1), GNFPL (CD4 : résidus 65-69 et Gag HIV-1 ou HIV-2), DIISLWDQSLK, SLKPCVKLTPL, ou HEDII. 2. Peptide ainsi que les dérivés le renfermant, 15 selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il contient une séquence commune à une protéine virale et au CD4. 3. Peptide selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend en plus d'un peptide défini à la revendication 1 ou 2, une séquence issue du site de 20 liaison de gp120 avec la molécule CD4, provenant de HIV-1 ou . deHIV-2(résiu4350dansEvHIV-1LA). 4. Dérivé d'un peptide selon la revendication 1, _2 ou 3, caractérisé en ce que le dérivé correspond à l'association de dits peptides à l'aide de ponts polyglycine (G)n 25 linéaires, ou à l'aide de bras polylysine créant une structure "en candélabre". 5. Anticorps dirigés contre les peptides ou leurs dérivés tels que définis à l'une des revendications 1 à 4. 6. Procédé de préparation de peptides ou de leurs 30 dérivés, caractérisé en ce que l'on prépare, selon des méthodes connues en elles-mêmes, des peptides ou leurs dérivés tels que définis à l'une des revendications de 1 à 4. 7. Procédé de préparation d'anticorps, caractérisé en ce que l'on prépare, selon des méthodes connues en 35 elles-mêmes, l'un au moins des anticorps tels que définis à 2694560 18 la revendication 5. 8. Médicaments, caractérisés en ce qu'ils sont constitués par l'un des peptides ou leurs dérivés définis à l'une des revendications 1 à 4. 5 9. Médicaments, caractérisés en ce qu'ils sont constitués par l'un des anticorps définis à la revendication 5. 10. Compositions pharmaceutiques caractérisées en ce qu'elles renferment à titre de principe actif, l'un au 10 moins des médicaments tels que définis à l'une des revendications 8 ou 9. 11. Kits de diagnostic caractérisés en ce qu'ils renferment l'un au moins des peptides, leurs dérivés ou des anticorps définis à l'une des revendications 1 à 5. 15 12. Médicaments caractérisés en ce qu'ils sont constitués d'un peptide ou de l'un des dérivés le renfermant, ledit peptide présentant une identité avec une partie de la molécule dite CD4 située dans une zone essentielle à l'activation des lymphocytes T dans la réponse immunitaire ou avec 20 une partie adjacente à cette zone dans un virus HIV1 ou HIV2 . enprmtal'éboindatcrpsbloqunetz, et en ce qu'il comporte de 4 à 200 acides aminés. 13. Médicaments selon la revendication 12, -caractérisés en ce que ledit peptide comporte de 4 à 20 25 acides aminés. 14. Médicaments selon la revendication 12 ou 13, caractérisés en ce que ledit peptide comprend une séquence présentant une identité avec l'une des séquences SLWDQ (CD4 : résidus 17-21 et Env HIV-1), TASQK CD4 : résidus 17-21 et Env 30 HIV-1), GNFPL (CD4 : résidus 65-69 et Gag HIV-1 ou HIV-2) DIISLWDQSLK, SLKPCVKLTPL, ou HEDII. 15. Médicaments selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisés en ce que ledit peptide comprend, en plus d'un peptide défini selon l'une des revendications 12 à 14, 35 une séquence issue du site de liaison de gp120 avec la molécule CD4, provenant de HIV-1 ou de HIV-2 (résidus 423-450 2694560 19 dans Env HIV-1 LAI). 16. Médicaments selon l'une des revendications 12 à 15, caractérisés en ce qu'ils sont constitués d'un dérivé de peptide qui correspond à l'association de tels peptides à 5 l'aide de ponts polyglycine (G)n linéaires, ou à l'aide de bras polylysine créant une structure "en candélabre". N°d'enregistrement national: 92 09884 N'ide publication: 2694560 RAPPORT DE RECHERCHE articles L.612-14 et L.612-17 du code de la propriété intellectuelle; articles 40 à 53 du décret n° 79-822 du 19 septembre 1979 modifié OBJET DU RAPPORT DE RECHERCHE Après l'accomplissement de la procédure prévue par les textes rappelés ci-dessus, le brevet est délivré. L'Institut National de la Propriété Industrielle n'est pas habilité, sauf dans le cas d'absence manifeste de nouveauté, à en refuser la délivrance. La validité d'un brevet relève exclusivement de l'appréciation des tribunaux. L'I.N.P.I. doit toutefois annexer à chaque brevet un "RAPPORT DE RECHERCHE" citant les éléments de l'état de la technique qui peuvent être pris en considération pour apprécier la brevetabilité de l'invention. Ce rapport porte sur les revendications figurant au brevet qui définissent l'objet de l'invention et délimitent l'étendue de la protection. Après délivrance, l'I.N.P.I. peut, à la requête de toute personne intéressée, formuler un ''AVIS DOCUMENTAIRE" sur la base des documents cités dans ce rapport de recherche et de tout autre document que le requérant souhaite voir prendre en considération. CONDITIONS D'ÉTABLISSEMENT DU PRÉSENT RAPPORT DE RECHERCHE Le demandeur a présenté des observations en réponse au rapport de recherche préliminaire. ❑ Le demandeur a maintenu les revendications. Cg Le demandeur a modifié les revendications. 1E3 Le demandeur a modifié la description pour en éliminer les éléments qui n' étaient plus en concordance avec les nouvelles revendications. D Les tiers ont présenté des observations après publication du rapport de recherche préliminaire. ❑ Un rapport de recherche préliminaire complémentaire a été établi. DOCUMENTS CITÉS DANS LE PRÉSENT RAPPORT DE RECHERCHE g Les documents énumérés à la rubrique 1 ci-après sont susceptibles d'être pris en considération pour apprécier la brevetabilité de l'invention. ❑ Les documents énumérés à la rubrique 2 ci-après illustrent l'arrière-plan technologique général. ❑ Les documents énumérés à la rubrique 3 ci-après ont été cités en cours de procédure, mais leur pertinence dépend de la validité des priorités revendiquées. ❑ Aucun document n'a été cité en cours de procédure. BT563/0 41093 La répartition des documents entre les rubriques 1, 2 et 3 tient compte, le cas échéant, des revendications déposées en dernier lieu et/ou des observations présentées. 2694560 N° d'enregistrement national : 92 09884 N° de publication 1. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE SUSCEPTIBLES D'ETRE PRIS EN CONSIDERATION POUR APPRECIER LA BREVETABILITE DE L'INVENTION Référence des documents (avec indication, le cas échéant, des parties pertinentes) Revendications du brevet concernées EP-A-O 344 006 (ORTHO PHARMACEUTICAL CORPORATION) page 3, ligne 24 - ligne 31 ; revendications 1 à 16 WO-A-9 013 562 (GENELABS, INC.) exemple 8 1à4,8,10, 12à16 WO-A-9 000 566 (THE REGENTS OF THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA) revendications là4,8,10, 12à16 EP-A-0 448 099 (KUREHA CHEMICAL INDUSTRY JCO, LTD.) page 10, ligne 1 - ligne 5 ; revendications là4, 8,10, 12 à 16 THE JOURNAL OF CLINICAL INVESTIGATION vol. 88, n° 3, Septembre 1991, NEW YORK, US, pages 876-884 J. BERZCFSKY ET AL. 'Construction of peptides encompassing multideterminant clusters of human immunodeficiency virus envelope to induce in vitro T cell response in mice and humans of multiple MHC types.' abrégé ; tableau 1 1à4, 8,10, 12 à 16 2. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE ILLUSTRANT L'ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE GENERAL NEANT 3. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE DONT LA PERTINENCE DEPEND DE LA VALIDITE DES PRIORITES Référence des documents (avec indication, le cas échéant, des parties pertinentes) Revendications du brevet concernées BT159/100694 NEANT