Pour de telles applications nous ecrivons souvent Ax à la place de A(x):En
outre, nous dé…nissons deux ensembles importants associés avec une application
linéaire A. C’est son noyau ker Aet son image Im Adé…nis par :
ker A=fx2E1:Ax = 0g(2)
et
Im A=fAx :x2E1g:(3)
Une application linéaire A:E1!E2entre deux espaces vectoriels E1et E2
est appellée isomorphisme si ker A= 0 et Im A=E2, c’est à dire que Aest une
application linéaire bijective et par conséquent inversible. Nous notons par A1
son inverse.
1.2 Exemples d’espaces vectoriels
1. sest l’ensemble des suites à support …ni : c’est l’ensemble des suites
in…nies d’éléments telles que seul un nombre …ni d’éléments soit non nul.
En d’autres termes, une suite (ai)est dans ssi, et seulement si, il existe
N2Nde sorte que ai= 0 pour tout i>N. Cet ensemble forme un
espace vectoriel par rapport à l’addition et la multiplication des suites, et
bien évidemment il est isomorphe à l’espace de tous les polynômes.
2. L’ensemble c0des suites convergentes vers zero.
3. L’ensemble cdes suites convergentes.
4. L’ensemble l1des suites bornées.
5. L’ensemble sde toutes les suites.
Tous ces ensembles sont des espaces vectoriels et ils sont liés de la manière
suivante:
sc0cl1s: (4)
Dé…nition 1.1 Un sous-ensemble E1de l’espace vectoriel Eest dit sous-espace
s’il est relativement fermé aux opérations linéaires dans E. Nous écrivons E1,!
E:
Donc, c0, par exemple, est un sous-espace de cqui est un sous-espace de l1:
Il est clair que pour un opérateur A:E1!E2,ker Aest un sous-espace de
E1and Im Aest un sous-espace de E2:
Un ensemble de vecteurs x1; x2; : : : ; xnest dit ensemble linéairement dépen-
dant et les vecteurs des vecteurs linéairement dépendants, s’il existe des nombres
(ai)n
i=1 non tous nuls tels que
a1x1+a2x2+: : : +anxn= 0:(5)
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