Reçu le 27 novembre 2015
Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument.
Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du
lait, du poulet et des œufs.
1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très
grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des
résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France !
2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et
donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes,
immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une
belle couleur.
3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en
comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des
produits chimiques dans la chair.
4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures.
C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de
choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.
5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est
important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux
pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.
6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne,
elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même
après l’épluchage.
7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son
alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf,
rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de
maïs ni de tourteau de soja.
Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est
avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour
la qualité de la viande.
D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne
une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à
ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se
concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que
dans les végétaux.
Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux
animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de
poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg
de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries