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Maison des Parcs
et de la Montagne
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21 juin /
16 octobre
- 2011 -
ENTRÉE
LIBRE
Communiqué de presse / septembre 2011
Montagne
de fl eurs
Une exposition réalisée par la Maison des Parcs et de la Montagne
du 21 juin au 2 novembre 2011
Joyaux colorés et éphémères recherchés par les randonneurs, les fl eurs de montagne, dans des conditions extrêmes, ne disposent
que de très peu de temps pour atteindre leur unique et ultime but :
produire des graines !
Sublimée par l’objectif du photographe Michel Foriel, l’exposition
permet de découvrir ce qui se cache derrière ce déluge de forme et
de couleur.
L’exposition est composées de 8 panneaux pédagogiques, attractifs
et regorgeant d’images et d’exemples ainsi qu’une sélection de
32 photographies de Michel Foriel.
Qu’est-ce qu’une fl eur, a quoi sont dus leurs couleurs, comment
se reproduisent-elles, comment vivent-elles en altitude, a-t’on le
droit de les cueillir... autant de questions abordées tout au long de
l’exposition. Des quiz, des jeux et un atelier pour les plus jeunes
viennent compléter ce parcours et offrent à tous une découverte
artistique, pédagogique et ludique des fl eurs de montagne.
Maison des Parcs et de la Montagne
256 rue de la république
73000 CHAMBERY
tél. [phone]
www.chambery.fr/maisondesparcs
horaire : du mardi au samedi
9h30-12h30 /13h30-18h
Contact : Frédéric Ménagé
tél. [phone]
mail : [email protected]
ENTRÉE LIBRE
Toutes les plantes ne font pas des eurs !
C’est notamment le cas des conifères,
des fougères, des algues et des mousses.
Pour les autres, la eur est la partie de la plante
qui lui sert à se reproduire de façon sexuée.
C’est un assemblage de pièces qui entourent
et constituent ses organes sexuels.
D’ailleurs, le nom savant des plantes à eur
est angiospermes (de aggeion, vase, réceptacle,
et de sperma, semence, graine). Ce sont de loin
les végétaux les plus variés et les plus répandus.
Ils ont colonisé toutes les latitudes et les milieux.
Une eur
ne eur
ne eur
c’est
quoi?
quoi
Des mots pour en parler…
D’une espèce à l’autre, les pièces
orales sont toujours les mêmes.
Toutes sont bâties sur un même
plan d’organisation. Au cours
de l’évolution, certaines eurs
se sont modiées, certaines
pièces se sont soudées et
d’autres ont disparues.
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conifères
fougères
et plantes
alliées
mousses
Les sépales
forment le calice.
Les pétales
forment la corolle.
+=
Le périanthe,
(de peri, autour et anthos, eur)
composé de ces deux enveloppes,
entoure et protège
les organes reproducteurs.
Les étamines
sont les organes mâles.
Les pistils sont les
organes femelles.
anthère,
contenant
le pollen
let
=
+
ovaire,
formé
des carpelles
contenant
les ovules.
stigmate,
recevant le pollen
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Oh les beaux tépales !
Quand pétales et sépales
sont identiques, ils se
nomment des tépales...
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algues
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Une existence
vouée
au
sexe
La panoplie de séduction des plantes à eur
Produire des graines est l’unique but des eurs.
Pour celles qui sont fécondées par les insectes,
tout doit être mis en œuvre an de les attirer.
Ils assureront le transport du pollen vers une autre eur.
Si le nectar et le pollen sont généralement les récompenses
des plantes pour leurs pollinisateurs, la couleur, la forme
des eurs et leur parfum constituent la panoplie de séduction.
Des couleurs attractives !
Les eurs d’altitude sont souvent dotées de couleurs vives.
Ceci est sans conteste un atout pour se faire remarquer
par les insectes. Ainsi, abeilles, bourdons, mouches, papillons
les visitent et transportent le pollen d’une eur à l’autre.
Les eurs d’altitude sont souvent dotées de couleurs vives.
Ceci est sans conteste un atout pour se faire remarquer
par les insectes. Ainsi, abeilles, bourdons, mouches, papillons
les visitent et transportent le pollen d’une eur à l’autre.
Tout travail mérite salaire !
Le nectar, ce liquide sucré très énergétique,
est le carburant des insectes. Il est produit
dans la eur par les glandes nectaires
disposées à des endroits différents selon les espèces.
Le pollen sert aussi de nourriture.
Il est en effet la seule source de protéines
pour de nombreux pollinisateurs.
Des odeurs
promesses de nourriture…
Dans la majorité des cas, les parfums n’interviennent
qu’après le repérage visuel. Les parfums des eurs sont dus
à l’émission d’huiles essentielles de compositions complexes.
Ils sont généralement localisés sur la face supérieure des pétales,
mais peuvent être portés aussi par les étamines.
Leur répartition n’est pas homogène, formant parfois
de véritables guides pour permettre aux insectes d’atteindre le nectar
et les pièces reproductrices de la eur.
La production de parfum varie aussi au cours de la journée
en fonction des habitudes des pollinisateurs.
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Tout travail mérite salaire !
Le nectar, ce liquide sucré très énergétique,
est le carburant des insectes. Il est produit
disposées à des endroits différents selon les espèces.
La production de parfum varie aussi au cours de la journée
en fonction des habitudes des pollinisateurs.
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le pétale de
la pensée,
véritable terrain
d’atterrissage
avec balises
visuelles et
olfactives
Certaines
eurs émettent
des parfums qui
imitent les phéromones
des insectes, c’est-à-dire
les substances chimiques
volatiles qu’ils émettent
entre eux pour communiquer.
Certaines orchidées, en
particuliers les ophrys, se sont
fait une spécialité de piéger
les mâles. Elles n’ont ni
éperon, ni nectar et
n’offrent par conséquent
aucune récompense
à leurs convoyeurs
de pollen !
Zygène
en plein repas
Seules certaines
mouches peuvent écarter
les pétales des Trolles et les
féconder.
En retour, les larves des
mouches grandissent à
l’abri en se nourrissant
de quelques
graines.
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chez
les plantes
les plantes
Difcile d’organiser des rencontres
quand on n’est pas mobile !
L’entremetteur de ces échanges
incontournables pour une reproduction sexuée
est la plupart du temps un insecte.
Ainsi, mouches, abeilles, bourdons et papillons,
en échange d’un salaire de nectar et de pollen,
véhiculent le pollen d’une eur à l’autre.
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Tout le monde considère les plantes comme un élément de décor immobile, xé au sol par ses racines.
Ce n’est pas tout à fait le cas…
Le mécanisme est simple :
en fonction des variations de
températures, d’intensité lumineuse
et même d’humidité, des cellules
de la plante enent et désenent
entraînant le mouvement de
certaines parties de la eur.
La course à la lumière !
La recherche des meilleures conditions
pour croître, entraîne de lents mouvements
de la plante liés à la croissance inégale
de certaines parties de celles-ci.
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L’exemple le plus connu
de ces mouvements est l’héliotropisme
qui permet à la plante, en suivant le
mouvement du Soleil, de capter
le maximum de lumière.
les plantes
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Nyctinastie !
Non, ce n’est pas un gros mot !
Ce terme dénit tout mouvement réversible
d’ouverture ou de fermeture de eurs
ou de la position des feuilles.
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éperon
nectarifère
Après avoir
visité cet orchis
globuleux,
le syrphe repart
avec sur sa tête
deux petits sacs
pleins de pollen,
les pollinies, qu’il
transportera jusqu’à
une autre eur.
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Dispersion !
Que se soit par le vent, les animaux ou l’eau,
les graines sont dispersées.
Elles peuvent ainsi atteindre
des habitats propices et favorables
et coloniser de nouveaux
milieux.
Toxiques
pour les
mammifères,
les baies de
la parisette
font le délice
des oiseaux qui
dispersent ainsi
les graines.
Les centaines
de graines de la
linaigrettes, équipées
de «poils», ou pappus,
se dispersent grâce au
vent.
Salsis des prés /Tragopogon pratensis
Crocus de printemps /Crocus albiorus
Orchis globuleux /
Traunsteinera globosa
Le photographe
Michel Foriel est un passionné
de lecture, de montagne et de
photographie.
Il pratique la photo depuis une
trentaine d’années et a publié de
nombreuses fois dans le magazine
Chasseurs d’images.
Ancien correspondant du Dauphiné
Libéré et de Moto Magazine, il a
collaboré avec l’offi ce du tourisme
de la Plagne et l’agence d’illustration
Mission à Grenoble.
C’est la deuxième collaboration de
Michel Foriel avec la Maison des Parcs
et de la Montagne. Il y a trois ans,
l’exposition «Bouquetin, le retour du
roi» avait déjà attiré de nombreux
visiteurs et itinère maintenant sur
tout le territoire.
Sauge des prés
Sabot de vénus
Ancolie noirâtre
Vulnéraire des
Chartreux
Quelques panneaux ...
A partir de novembre, l’expo
rejoindra le catalogue des
expositions et outils itinérants
du centre de ressources de
la Galerie Eurêka qui met
gratuitement à disposition
tout son contenu pour
valoriser les actions culturelles,
scientifi ques et techniques.
www.ccsti-chambery.org
Les plus jeunes seront incollables sur cette fl eur typique et incontournable
de nos montagnes et souvent
confondues avec d’autres !
Munis de ciseaux et de ruban adhésif,
ils en assembleront les différentes parties.
ATELIER
sur cette fl eur typique et incontournable
Mon ar nica des montagnes