La reproduction des plantes à fleur
Se reproduire, c’est se multiplier. Et là, les plantes sont étonnantes. Un
individu peut se cloner de manière parfaite grâce à la reproduction
végétative. Il peut aussi faire appel à lui-même ou à un partenaire
différent pour une reproduction sexuée.
Pivoine [Photo P. Lafaite | © MNHN]
Le sexe chez les plantes à fleur
La floraison annonce la période de la reproduction sexuée. Elle se
poursuivra par la formation des fruits contenant les graines. Cette
particularité est à l’origine du nom scientifique des plantes à fleurs, les
Angiospermes ou « graine dans un réceptacle ». Ceci les oppose aux
Gymnospermes, ou « graine nue », qui comprennent notamment les
Conifères. Les angiospermes sont une belle réussite de l’évolution, car ils
représentent actuellement 70% du règne végétal.
En regardant les fleurs, on est souvent fasciné par la diversité des formes
et des couleurs des pétales. Mais chaque fleur renferme aussi les organes
reproducteurs de la plante. Les étamines fabriquent les grains de pollen et
constituent la partie mâle ou androcée. Les carpelles forment la partie
femelle ou gynécée. Ces derniers sont formés d’un stigmate, où ira se
fixer le grain de pollen, et d’un ovaire qui renferme l’ovule. La partie qui
relie le stigmate à l’ovaire s’appelle le style. Ces pièces florales étaient à
l’origine des feuilles qui se sont spécialisées au cours de l’évolution.
Parfois, certaines d’entre-elles, deviennent des nectaires. Ce sont des
glandes qui sécrètent le nectar, très recherché par les pollinisateurs.