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Fonctions polynômes du second degré
f(i)
k+1(x) = f′
k+1(x)(i−1)= (k+1)f(i−1)
k(x)
H.R.
=(k+1)k···(k−i+2)xk−i+1si i −16k
0si i −1>k
=(k+1)k···(k+1−i+1)xk+1−isi i 6k+1
0si i >k+1.
Ceci achève notre récurrence.
Théorème 1 : La famille (1, x,x2)est une base de l’espace vectoriel P2(K)(notation donnée
en fin de page).
démonstration :Soit (λ0,λ1,λ2)∈K3. Supposons que ∀x∈K,λ2x2+λ1x+λ0=0. Alors
pour tout x ∈K∗(on peut se permettre d’enlever 0puisqu’on veut faire kxk → ∞),
λ2x2=−λ1x−λ0⇒λ2=−λ1x−1−λ0x−2.
Par passage à la limite, on obtient : lim
kxk→∞
−λ1x−1−λ0x−2
=0⇒ kλ2k=0⇒λ2=0.
Par suite, λ1x=−λ0⇒λ1=−λ0x−1et k − λ0x−1k −−−→
x→∞0, d’où kλ1=0k ⇒ λ1=0, et
l’égalité λ2x2+λ1x+λ0=0donne alors λ0=0. Nous venons de montrer que (1, x,x2)était une
famille libre de P2(K). Il est évident qu’il s’agit aussi d’une famille génératrice.
Corollaire 2 : a2x2+a1x+a0=α2x2+α1x+α0⇔a2=α2,a1=α1,a0=α0.
démonstration :La démonstration précédente traduit le fait que :
a2x2+a1x+a0=0⇔a2=a1=a0=0. (♭)
Posons alors P(x) = a2x2+a1x+a0−α2x2−α1x−α0= (a2−α2)x2+ (a1−α1)x+ (a0−α0).
Alors (♭)nous permet d’écrire que a2−α2=a1−α1=a0−α0=0, soit ⇔a2=α2,a1=α1,a0=
α0.
51.2 Fonction polynôme du second degré
Définition 1 : Soient a0,a1,a2∈K. Alors l’application P:K−→ Kdéfinie par
P(x) = a2x2+a1x+a0
est appelée fonction polynôme du second degré de la variable x. Les nombres a0,a1,a2sont
appelés coefficients de cette fonction polynôme. Si l’on suppose a26=0, alors 2 est le degré de
P(noté deg(P)) et a2est appelé coefficient dominant de P.
Notation : On note P2(K)l’ensemble des fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 2.