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n
ˆ
On peut définir la notion de suite convergente dans un elc quelconque. La
suite xE est dite convergente vers xE si et seulement si, pour tout
voisinage
ÎÎ
Le role des suites dans un elc métrisable
n
de zéro V, il existe un entier N tel que xV pour tout nN.
Dans un elc séparé, la limite est unique.
Toutefois cette notion est mal adaptée aux questions topologiques dans le
cas général, car les no
γ
tions d'adhérence et de continuité ne se traduisent
pas en termes de suites (il y faudrait les filtres !). Cependant, dans le cas
ˆ
d'un espace métrisable, de meme que dans le cas d'un espace normé, la
co
( )
n
nsidération des suites est suffisante : c'est une conséquence de l'existence
d'une base dénombrable (décroissante) V de voisinages de zéro. En effet :
(1.4.2) THEOREME. Soit E un elc métrisable.
nn
a) Pour qu'une application linéaire f:EF, de E dans un elc
quelconque F, soit continue il faut et il suffit que pour toute
suite x0 dans E on ait f(x)0 dans F.
®
®®
n
b) Pour qu'une partie AE soit fermée il faut et il suffit que
pour toute suite xA, convergente dans E vers un point x,
on ait xA.
REMARQUE. On prendra garde que
Ì
Î
Îces caractérisations ne sont pas valables
ˆ
pour le cas d'un elc non métrisable. Elles donnent donc un intéret considérable
à la notion d'elc métrisable, d'autant plus que la théorie des distributions,
objet de ce cours, fait un usage intensif de ces espaces.
Supposons E métrisable. Alors toutes les distances invariantes par translation
(donc déterminés par une "distance à l'ori
Espaces de Fréchet
gine" selon d(x,y):(xy)) et
définissant la topologie de E sont nécessairement équivalentes au sens de la
ˆ
théorie des espaces métriques, puisqu'elles donnent le meme système de
voisinages de zéro. I
d=d-
l s'ensuit que si E est complet pour l'une d'elles, il est
complet pour toutes les autres. On dira dans ce cas E est un elc métrisable
et complet, ou encore un espace de Fréchet.
Ex.1 Tout
Exemples
c
ntn
espace de Banach est un espace de Fréchet.
Ex.2 L'espace C(), muni de la suite croissante des semi-normes
f:Supf(t), est un espace de Fréchet.
Ex.3 Plus généralement soit X un espace
£
=
¡
( )
n
nc
localement compact, dénombrable à
l'infini, c'est-à-dire admettant une base dénombrable croissante de
compacts K (donc tout compact K de X est contenu dans l'un des
K). Alors C
c
() est un espace de Fréchet.
Ex.4 Soit un ouvert du plan complexe. C'est un espace localement compact
dénombrable à l'infini, donc C() est un espace de Fréchet.
Désignons par ()
WW
W
¡
H
c
l'espace des fonctions holomorphes sur et
munissons-le de la topologie de la convergence compacte sur , ce qui
en fait un sous-espace topologique de C(). Alors un théorème classiqu
W
W
W
n
e
de Weierstrass assure que toute fonction sur , limite uniforme sur
ˆ
tout compact d'une suite f de fonctions holomorphes, est elle-meme
holomorphe, autrement dit que () est f
W
WHc
ermé dans C(). Il suit de
là qu'il est donc nécessairement semi-complet. D'où : W