
 Drainages phytothérapiques (artichaut, pissenlit, chélidoine...) à visée hépato-digestive, 
circulatoires et rénales (urée et acide urique).... 
 Drainages nutritionnels; draineurs lipotropes, (arginine choline, phosphatidylcholine, 
méthionine, bétaïne...) enzymothérapies, rééquilibrants de la flore intestinale (levures, 
acidophilus)... 
 Antioxydants (surtout les vitamines C et E mais aussi zinc, sélénium et coenzyme Q10...); 
 Augmentation de la consommation de certains acides gras (oméga 3 et 6, linoléniques...). 
 
Les suspicions d’intoxication (souvent associées, majorant les symptômes ci-dessus) sont 
plus difficiles à reconnaître: 
 
On les cherchera en présence de certains milieux professionnels ou d’habitat. Le maniement 
de produits domestiques ou industriels (colles, colorants, teintures, herbicides et pesticides, 
produits chimiques, métaux lourds chez les dentistes et prothésistes...), le travail dans 
certaines atmosphères polluées, ou le contact possible avec des germes pathogènes 
(professions médicales et para médicales...) est souvent « à risque ». 
 
Il faut penser au saturnisme chez les enfants fatigués ayant des troubles de scolarité et vérifier 
qu’ils ne sont pas en contact avec de vieux enduits ou peintures au plomb. Pensez à l’eau de 
boisson dans les vieilles cités et vieux immeubles... à la citronnade ayant séjourné dans les 
poteries traditionnelles, à la vaisselle émaillée, aux verres en cristal. De même l’aluminium 
peut devenir une cause de fatigue: interrogez sur l’usage des récipients de cuisine, de papier 
d’aluminium, de médicaments en contenant....Faites tester par un praticien compétent les 
micro-courants sur le vieux amalgames dentaires. 
 
Lorsque l’on suspecte ce type d’intoxication il faut tenter de l’affirmer biologiquement au 
moyen (par exemple) de tests dynamiques sur la salive et/ou l’urine après prise d’agents 
chélatants (en général du DMPS). Les dosages capillaires, urinaires et sériques fournissant un 
profil oligo-élémentaire permettent d’orienter ou de confirmer les hypothèses. Ils suffisent 
rarement à eux seuls à le faire, mais par contre ils donnent des indications précieuses sur 
l’équilibre ou la rupture d’équilibre entre les différentes activités enzymatiques en relation 
avec les minéraux et donc sur la nature des conseils et supplémentations à envisager. 
 
On peut dans certains cas proposer de les compléter  par d’autres tests dits de « perméabilité 
intestinale » et de « détoxication hépatique ». 
 
Les conseils élémentaires seront de nature diverse pouvant  renforcer ceux donnés 
précédemment: 
 
Proposer des régimes et modes de vie détoxicants: c’est la cure de plein air, pourquoi pas la 
cure thermale ou la cure d’hydroxydase ® à domicile, le régime ou la diète végétarienne 
limitée dans le temps, la prise de jus de plantes, de fruits et de légumes, les lavements 
intestinaux ou l’hydrothérapie du côlon, bref tout « l’arsenal de nettoyage » que la 
naturopathie classique met à disposition. 
 
A plus long terme, il faudra préciser le régime et en éliminer tout aliment susceptible 
d’induire des insuffisances digestives ou des allergies alimentaires. Le régime « type 
Seignalet », appelé « régime hypotoxique » est une bonne approche: on élimine globalement 
toutes les céréales et leurs dérivés, sauf le riz, tous les produits laitiers et donc les fromages et 
l’on essaie de manger le plus cru possible ou du moins le moins cuit (en se gardant des excès