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© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
21 Disque en rotation
1. L’accélération angulaire est : α = ω – 0
Δt = ω
Δt avec Δt = 75 s et ω = 1 500 × 2π
60 rad·s–2.
α = 2,1 rad·s–2.
2. Le principe fondamental de la dynamique donne pour la rotation : C = J × α ; C = 0,1 N·m.
Exercices d’entraînement
22 Freinage d’une roue
1. La puissance P du moteur vérifie la relation : P = C ω ou C = P
ω avec ω = 1 000 × 2 × π
60 rad·s–1.
C = 9,5 N·m.
La roue est en rotation uniforme, donc d’accélération angulaire nulle : C – CR = JΔ α .
Le couple de frottement est ainsi : C – CR = 9,5 N·m.
2. L’énergie cinétique due à la rotation de la roue est : Ec = 1
2Jω2 soit Ec = 493,5 J.
3. La perte d’énergie cinétique lors de l’arrêt de la roue correspond à la dissipation d’énergie liée
au couple de frottement :
ΔEc = 0 – 1
2Jω2 = – CR θ = – 2πnCR.
Le nombre n de tours est défini par : n = Ec
2πCR
; n = 8,2 tours.
23 Résistance à l’avancement d’un TGV
1. Le TGV se déplaçant à vitesse constante, la force motrice F1 et la force FR due aux frottements
s’équilibrent exactement :
F1 – FR = m aG ; F1 = FR = 2,5 × 104 N.
La puissance développée par le moteur est :
P1 = F1v1 avec 216 km·h–1 = 216 × 1 000
3 600 m·s–1 = 216
3,6 m·s–1.
P1 = 1,5 MW.
2. La perte d’énergie cinétique lors de l’arrêt du train correspond à la dissipation d’énergie liée
aux forces de frottements :
ΔEC = 0 – 1
2mv12 = – FR L1 ⇒ L1 = 1
2 mv12
2 FR
; L1 = 21,6 km.
3. Pour une distance d’arrêt de 3 km : F2 = 1
2 mv12
2 L1
; F = 1,8 × 105 N.
4. La force de résistance à la pente qui doit s’ajouter aux effets de frottement est la projection du
poids du TGV selon la direction de déplacement du train, soit Fp = mg sin α.
La puissance P2 que devra déployer le moteur pour conserver cette vitesse est P2 = (F1+ Fp)v1 ;
P2 = (FR+ mg sin α)v1 ;
P2 = (2 × 104 + 0,01 × 300 × 103 × 10) × 100
3,6 = 1,5 MW.
24 Démonter une roue
1. Moment de la force par rapport à l’axe de rotation Δ passant par O pour un bras de levier
d = OH :
MΔ (tF ) = F × d = F × D × cos α ; MΔ (tF ) = 41,2 N·m < CS .
L’automobiliste ne peut pas débloquer la roue car le moment qu’il exerce est inférieur au couple
de serrage.
2. Pour un bras de levier d = D : MΔ (tF ) = F × d ; MΔ (tF ) = 45,5 N·m > CS.
L’automobiliste peut débloquer la roue, le moment qu’il exerce est supérieur au couple de serrage.
≈ 0
≈ 0
Chapitre 8 - Couple, travail et énergie cinétique