Compagnie Argranol 0699830267
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Distribution « Une Romance Russe »
Adaptation scénique d’après les nouvelles « A Paris », « Coup de soleil » et les
poèmes d’Ivan Bounine.
Œuvre originale
Recueil « Les Allées Sombres »
Auteur
Ivan Bounine Prix Nobel de Littérature 1933
Traduction du russe
Jean-Luc Goester et François Laurent éd. L’Age d’Homme
Adaptation et mise en scène
Olga Chakhparonova
Lumières
Alvéris Riviere
Graphisme / Photos
Pierre Philippe
Interprétation
Olga Chakhparonova (jeu, chant), Vincent Arnaud (jeu,
guitare)
Univers musical
Romances russes chantée en version originale, valse
"Souvenir fleuri" d'Enrico Rossi
Instrument
Guitare acoustique
Univers poétique
Poèmes de Marina Tsvetaieva, Anna Akhmatova,
Alexandre Blok, Maximilian Volochine, Ivan Bounine
Durée
(estimation approximative) 1h10
Public
Production
à partir de 14 ans
Compagnie Argranol
Avec l'aide à la création et à la diffusion diffusion de la
SPEDIDAM
Création du 19 au 29 mars 2015 au théâtre des Marronniers à Lyon
Contacts diffusion
Evelyne Charlon
06 09 67 08 93 / evelyn[email protected]
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Projet de création
« Une Romance Russe »
Avec ce projet nous voulons donner un coup de
projecteur sur un des plus beaux et des plus émouvants
textes d’amour jamais écrit dans la littérature Russe.
Recueil de nouvelles "Les Allées Sombres" d’Ivan
Bounine
" ",
disait l’écrivain, Prix Nobel de littérature en 1933,
à la fin de sa vie.
Plongé dans un climat de solitude, d’isolement depuis
son exil en France, souffrant du mal du pays il compose
son œuvre la plus belle, la plus poétique sur la grâce, la
beauté et la force du sentiment amoureux.
Compagnie Argranol 0699830267
(1870 à Voronej en Russie -
1953 à Paris)
Poète, prosateur, essayiste,
traducteur de Musset, Byron,
Longfellow,
Prix Nobel de littérature en
1933.
Son œuvre fut interdite en
URSS jusque dans les années
1980, malgré sa
réhabilitation en 1956.
Ivan Alekseïevitch Bounine
Ecrivain russe Prix Nobel de littérature en 1933
Sa vie se partage entre deux nations; la Russie, où il est né, a grandi, et a
connu la célébrité - il reçoit à trois reprises le prestigieux prix Pouchkine pour
l’ensemble de son œuvre, puis élu à l’académie de Belles Lettres en 1909, il
est le plus jeune académicien à l’époque de l’Empire russe - et la France,
Ivan Bounine vit son exil et sa gloire.
Le 10 novembre 1933 tous les journaux parisiens titraient en une "Bounine,
le prix Nobel!"
Un événement qui a secoué tout le monde littéraire, mais aussi politique.
Le prix le plus haut en littérature a été attribué à un immigré, "L'ennemi du
peuple" selon le gouvernement soviétique, l'écrivain russe vivant en exil en
France, car Ivan Bounine est le premier écrivain russe à recevoir ce prix.
Il fuit la révolution et le régime bolchevique qu'il n'accepte pas et qu’il
condamne ensuite dans son journal "Les jours maudits"- 1925.
Exilé en France il vit entre Paris et Grasse, Bounine suit sa voie, à contre
courant des modes et des idées reçues, la voie royale de la littérature russe.
Sa vie en exil a très peu changé après son prix Nobel. L'argent a vite disparu,
dépensé, partagé par l'écrivain avec ses confrères de l'immigration. Bounine
vit dans la pauvreté, voire dans la misère. A l'exception de quelques journaux
de l'immigration russe, Bounine ne publie rien en France. Pendant
l'occupation allemande il refuse de collaborer avec les autorités fascistes, une
chose totalement inacceptable pour lui. Ce n'est qu'en 1943 que quelques
nouvelles, les premières de son recueil « Les Allées Sombres » sont parues à
New-York. Une sorte de coup de soleil, de moment d'illumination qui ne
pouvait malheureusement pas durer.
En Union Soviétique ses œuvres sont interdites à la publication, son nom est
effacé de la littérature, ses livres sont enlevés des bibliothèques, comme si
« Le Village », « Le Monsieur de San-Francisco », « Le Calice de la Vie »,
« Soukhodol » n’avaient jamais existé.
Les trente trois longues années d'exil d'Ivan Bounine ont été marquées par un
profond sentiment de solitude, d'oubli et de nostalgie pour sa patrie, un
bonheur d'autrefois perdu à jamais. Ce sentiment lui inspirera ses œuvres les
plus marquantes « L'Amour de Mitia », « La Vie d'Arséniev », « Les Allées
Sombres » - des chefs-d’œuvre de la littérature russe.
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Ivan Alekseïevitch Bounine, le "dernier classique" dans la lignée de Tolstoï,
de Tourgeniev, de Tchekhov s'est éteint dans la nuit du 7 au 8 novembre
1953 à Paris. Il est enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois dans
la banlieue parisienne.
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« N'allez pas croire que Bounine
soit un rêveur impénitent, un
romantique ! Ses héros sont des
hommes qui aiment les femmes
charnellement, violemment,
animalement, parfois jusqu'au
viol. [...]
Cet érotisme, si rare dans la
grande littérature russe, est
délibéré. »
préface de Jacques Catteau
"Les Allées sombres"
«...Sans cesse, sans nulle raison, quelque image me traverse
l'esprit - un visage, un paysage, un temps - traverse et disparaît,
parfois elle se fixe soudain, retient l'attention, demande
confusément à être développée, précisée, et m'émeut...»
« "Les Allées Sombres", le meilleur livre que j’aie jamais écrit »
Le livre « Les Allées Sombres », réunit des nouvelles écrites entre 1938 et
1944. Ces histoires somptueuses d'un gout doux-amer, ne sont que des
histoires d'amour.
Ces récits, parfois très courts sont écrits en bribes de conversations, des
esquisses de personnes, hommes et femmes que la vie surprend dans des
instants de hasard.
Il est beaucoup question d'amour, mais aussi de trahison et de mort. Les
hommes sont voyeurs, parfois crapules, parfois naïfs.
Mais les véritables héroïnes de Bounine sont les Femmes.
Pas toujours des saintes, tantôt prostituées, tantôt jalouses, jeunes, mûres,
mariées, maîtresses, adultères elles sont aimées par les hommes d'un amour
qui conduit bien souvent à la déchéance, parfois à la mort.
Comme un peintre exécutant un tableau, Bounine décrits avec pudeur et
délicatesse non pas l'amour tragédien qui tue, mais l'amour " que l'on garde à
jamais blotti au coin du cœur ", l'amour qui demeure quand " tout passe et
qu'on oublie tout ".
Plus qu'un hymne à l'amour ce livre est en réalité la mémoire du temps
perdu et retrouvé de l'amour. Avec ce livre il remonte le temps, le
reconstruit et s’efforce de saisir ce moment parfait que le destin, d'une
manière ou d'une autre, viendra détruire.
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