PATRIMOINE DU XXe SIÈCLE - Maison de l`architecture

QU’EST-CE
QUE LE LABEL ?
Réponse à une recommandation du Conseil de l’Europe, le label
Patrimoine du XXe siècle fut créé par le ministère de la Culture
et de la Communication en 1999. Il vise à signaler au public,
décideurs et aménageurs, « les édifices et ensembles urbains
qui sont autant de témoins matériels de l’évolution technique,
économique, sociale, politique et culturelle de notre société. »
Sa création illustre la prise en compte progressive de l’architecture
du XXe siècle dans le champ du patrimoine. Sans incidence
juridique ni financière, le label peut être une alternative aux
procédures de protection patrimoniale existantes.
Fin 2008, le préfet de région a attribué ce label à quarante en-
sembles de logements édifiés en Ile-de-France entre 1945 et 1975.
La sélection fut établie par un groupe d’experts réunis à l’initiative
de la direction régionale des Affaires culturelles. Les ensembles de
logements ont constitué le premier thème retenu pour l’attribution
d’un label car la région capitale en est particulièrement riche ; encore
éloignés du champ d’étude des Monuments historiques, ils sont sou-
vent dépréciés du grand public. Représentativité historique, qualité
de la forme urbaine, valeur d’usage, spécificités techniques, sont
les critères qui ont présidé au choix des ensembles sélectionnés.
1
Commissariat d’exposition :
Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) d’Ile-de-France,
Muriel Genthon, directrice régionale
Coordination scientifi que :
Valérie Gaudard, Florence Margo-Schwoebel (Conservation régionale des Monuments historiques, DRAC d’Ile-de-France),
Benoît Pouvreau (service du Patrimoine culturel, conseil général de la Seine-Saint-Denis)
Remerciements :
Direction générale des Patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication,
Conseil général de la Seine-Saint-Denis,
École nationale supérieure d’Architecture Paris-Belleville,
Pour la mise à disposition de leur fonds iconographique :
La cité de l’Architecture et du Patrimoine, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer,
la direction régionale et interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement Ile-de-France,
le conseil régional d’Ile-de-France, service Patrimoines et Inventaire, les conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement d’Ile-de-France,
les archives départementales, les services municipaux d’archives, les propriétaires, les associations, les architectes et leurs ayants droit,
Pour leur participation :
Bernadette Blanchon-Caillot, Élise Guillerm, Grégoire Bruzulier.
Conception graphique : Emma Brante
Iconographie : Christelle Lecoeur
40 ENSEMBLES «PATRIMOINE DU XXe SIÈCLE»
1945-1975
UNE HISTOIRE
DE L’HABITAT
Les Trente Glorieuses et la transformation
du paysage francilien
1 © DREIF, Gobry / 2 © Artedia / 3 © Vincent Fillon /
4 © MEEDDM / H. Salesse.
Une politique du logement volontariste
1 © Académie d’architecture, Cité de l’architecture et
du patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle /
2 © Claude Dityvon / 3 © SIAF, Cité de l’architecture et
du patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle, photo
Cardot-Joly.
La charte d’Athènes et la rupture
avec la ville ancienne
01 © CNAM, SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle / 02 © Académie
d’architecture, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle / 03 © Région
Ile-de-France Inventaire Général, Département de la Seine-
Saint-Denis, photo Stéphane Asseline / 04 © OPHLM 92.
La critique du modèle et la naissance d’alternatives
01 © Vincent Fillon / 02 © Agence Soucheyre / Jacques
Bardet / 03 © Vincent Fillon / 04 © OPHLM 94 /
05 © Atelier Christian de Portzamparc
Une exigence nouvelle
01 © OPHLM 92 / 02 © SIAF, Cité de l’architecture et
du patrimoine, Archives d’architecture du XXe siècle /
03 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle, photo Cardot-Joly /
04 © Vincent Fillon
Le confort moderne pour tous
01 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives
d’architecture du xxe siècle, photo Paul Cadé / 02, 03 et
04 © Académie d’architecture, Cité de l’architecture et du
patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle.
S’approprier l’espace
01 © Vincent Fillon / 02 © Nicolas Borel / 03 © Archives
de la ville de Grigny / 04 © DRAC Ile-de-France, photo
Florence Margo-Schwoebel.
Innovation, préfabrication, production de masse
01 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du XXe siècle / 02 © SIAF / Cité
de l’architecture et du patrimoine, Archives d’architecture
du xxe siècle, photo Paul Cadé / 03 © SIAF, Cité de
l’architecture et du patrimoine, Archives d’architecture
du XXe siècle.
Diversité de styles, multiplicité de réponses
De gauche à droite et de haut en bas :
© Artedia / © DRAC Ile-de-France, photo Florence
Margo-Schwoebel / © CAUE 94 / © CAUE 94 / © DREIF /
© SIAF / Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives
d’architecture du xxe siècle, photo Augustin Dumage /
© DRAC Ile-de-France, photo Florence Margo-Schwoebel /
© DRAC Ile-de-France, photo Florence Margo-Schwoebel /
© SIAF / Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives
d’architecture du xxe siècle / © Artedia, Luc Boegly
Des architectes engagés pour le logement
De gauche à droite et de haut en bas :
© Association Les Pierres Sauvages de Belcastel, photo
J. R. Roustan / © Ville de Meudon, photo Renaud Douci /
© SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine, Archives
d’architecture du xxe siècle / © SIAF, Cité de l’architecture
et du patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle /
© CNAM, SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle, photo Laboratoire
photographique du CNAM / © CNAM, SIAF, Cité de
l’architecture et du patrimoine, Archives d’architecture du
xxe siècle / © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle / © Vincent Fillon.
Les 40 ensembles
01 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du XXe siècle, photo Michel Moch /
02 © Nicolas Borel / 03 © Vincent Fillon / 04 © Linkef,
Lilian Le Guevellou / 05 © Centre Pompidou, Paris,
Bibliothèque Kandinsky, photo Cardot-Joly / 06 © Académie
d’architecture, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle / 07 © DREIF, Gobry
/ 08 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine,
Archives d’architecture du xxe siècle, photo MRU /
09 © Vincent Fillon / 10 © Vincent Fillon / 11 © Vincent
Fillon / 12 © JF Noël / 13 © DRAC Ile-de-France, photo
Florence Margo-Schwoebel / 14 © Paul Chemetov, / 15 ©
DRAC Ile-de-France, photo Florence Margo-Schwoebel /
16 © OPHLM 92 / 17 © Association Les Pierres Sauvages de
Belcastel, photo Franck Gautré / 18 © MEEDDM / H. Salesse /
19 © DRAC Ile-de-France, photo Florence Margo-
Schwoebel / 20 © SIAF, Cité de l’architecture et du
patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle /
21 © Mairie d’Aubervilliers, photo Willy Vainqueur /
22 © Région Ile-de-France Inventaire Général, Département
de la Seine-Saint-Denis, photo Stéphane Asseline /
23 © Benoît Fougeirol / 24 © SIAF, Cité de l’architecture
et du patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle,
photo Cardot-Joly / 25 © DREIF, Gobry / 26 © Vincent
Fillon / 27 © DRAC Ile-de-France, photo Florence
Margo-Schwoebel / 28 Académie d’architecture, Cité de
l’architecture et du patrimoine, Archives d’architecture
du xxe siècle / 29 © Région Île-de-France Inventaire
Général, Département de la Seine- Saint-Denis, photo Jean-
Bernard Vialles / 30 © CNAM, SIAF, Cité de l’architecture
et du patrimoine, Archives d’architecture du xxe siècle /
31© Région Ile-de-France Inventaire Général, Département
de la Seine-Saint-Denis, photo Jean-Bernard Vialles /
32 © Jean-Michel Léger / 33 © Région Ile-de-France
Inventaire général, Département de la Seine-Saint-
Denis, photo Stéphane Asseline / 34 © Vincent Fillon /
35 © CAUE 94 / 36 © Vincent Fillon 37 © OPHLM 94 /
38 © SIAF, Cité de l’architecture et du patrimoine, Archives
d’architecture du xxe siècle, photo Jean Biaugeaud /
39 © OPHLM 94 / 40 © Vincent Fillon.
© Adagp Paris 2010 Jean Balladur, Paul Chemetov,
André Lurçat, Christian de Portzamparc, Jean Prouvé.
2
HISTOIRE
LES TRENTE
GLORIEUSES ET
LA TRANSFORMATION
DU PAYSAGE
FRANCILIEN
Les Trente Glorieuses ont marqué durablement le paysage francilien.
De la Reconstruction à l’urbanisation intensive puis raisonnée, la
région parisienne connaît un développement exceptionnel. Souvent
associée à l’idée de croissance économique, cette période est ce-
pendant plus complexe. Entre 1945 et 1975, baby-boom, exode
rural, décolonisation et immigration entraînent une forte pression
démographique en Ile-de-France où la population passe de 6 à
10 millions d’habitants. Face à une crise du logement sans précé-
dent, le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) se
donne très tôt comme objectif la lutte contre l’habitat insalubre et
la suppression des bidonvilles.
Pour accélérer la construction, le MRU encourage fortement la pré-
fabrication et l’industrialisation du bâtiment. Dans les années 1950,
architectes et maîtres d’ouvrage édifi ent les grands ensembles,
dont Sarcelles est l’exemple emblématique. Très vite contesté, ce
modèle de grand ensemble est repensé dans les années 1960 et
1970, au profi t d’une échelle plus maîtrisée. À l’urbanisation s’ajou-
tent les infrastructures routières puis le futur réseau de transports
en commun en lien avec le projet des villes nouvelles.
En trente ans, le schéma urbain traditionnel de la région parisienne
éclate et les paysages s’en trouvent profondément modifi és.
01. Rocquencourt,
le Parc (architecte :
Jean Dubuisson,
circa 1964-1974).
La résidence prend place
dans le parc d’un château
devenu le siège de la
Compagnie générale de
télégraphie sans fi l (CSF).
La vue aérienne montre
parfaitement comment
l’environnement boisé
de ce château se trouve
profondément transformé
par l’extension des
infrastructures routières,
ici le fameux triangle de
Rocquencourt.
01
02
02. Nanterre,
quartier Pablo Picasso
(architecte : Émile Aillaud,
1972-1981).
Les vingt-quatre tours
arrondies d’une trentaine
de mètres de hauteur
émergent au milieu des
pavillons de Nanterre
comme les signes d’une
modernité faisant écho
au quartier d’affaire, tout
proche, de La Défense.
Les motifs et les couleurs
des façades, créés par
Fabio Rieti, temporisent
toutefois cette modernité
en atténuant leur présence
dans le paysage.
03. Pantin,
quartier de l’Église
(architecte :
Denis Honegger,
1950-1973,
tranche d¹opération
labellisée). L’opération
du quartier de l’Église
permet de résorber l’habitat
insalubre qui compose
le paysage de nombreux
centre-villes au sortir
de la guerre.
04
03
04. Sarcelles, les Lochères
(architecte : Jacques-Henri
Labourdette, 1955).
La construction du
Grand Ensemble de
Sarcelles constitue le
plus important chantier
de la région parisienne et
même d’Europe. La « ville
nouvelle » compte au total
plus de 12 000 logements,
proposés tout d’abord aux
petits fonctionnaires et
ouvriers mal logés de Paris
et de sa proche banlieue.
Après Lochères, deuxième
opération du Grand
Ensemble, sont réalisés
d’autres quartiers qui ont
aussi reçu le label : l’Entrée
de ville et les Flanades.
3
HISTOIRE
UNE POLITIQUE DU LOGEMENT
VOLONTARISTE
Créé en novembre 1944, le MRU (ministère de la Reconstruction
et de l’Urbanisme) intervient dans cinquante-huit villes de la région
parisienne sinistrées par la guerre. Engagé dans la Reconstruction,
il se consacre dès les années 1950 à la construction de nouveaux
logements. Tandis que la rénovation des centres anciens permet
d’éliminer l’habitat insalubre et surpeuplé, les créations en périphé-
rie pallient leur insuffi sance numérique. Pour la première fois, une
politique nationale concertée de l’habitat se met en place avec le
MRU et les fi nancements de l’État qui subventionnent les logements
neufs, privés et publics (HLM).
L’appel de l’abbé Pierre, le 1er février 1954, marque une autre étape
et mobilise l’opinion publique. L’État renforce alors son action et
crée les sociétés d’économie mixte (SEM) d’aménagement et de
construction, comme la SCIC qui s’appuie sur la puissante Caisse
des dépôts et consignations. Il développe le « 1 % patronal » affecté
au logement neuf et institue, pour la seule région parisienne, le
Commissariat à la construction et à l’urbanisme qui en répartit les
crédits. Le District de la région parisienne, qui lui succède, réorganise
la région, en 1964, en huit départements. Il y prévoit l’implantation
de « villes nouvelles », dont la création se veut en rupture avec les
grands ensembles. Par le biais de concours, l’État cherche égale-
ment des solutions alternatives : les concours « Villagexpo », puis
« Chalandon », permettent de renouveler l’habitat individuel tandis
que le Plan construction encourage l’habitat intermédiaire, mêlant
collectif et individuel.
01. Villepinte,
les Mousseaux
(architectes :
Marcel Lods,
Paul Depondt,
Henri Beauclair,
1969-1972).
Ici en visite aux
Mousseaux, Albin
Chalandon, ministre de
l’Équipement et du
Logement, lance en 1969
le « concours international
de la maison individuelle ».
Ce projet de maison
métallique fut lauréat du
concours, ainsi que,
sur la même commune,
les Pyramides de Michel
Andrault et Pierre Parat,
également labellisées.
03. Bobigny, l’Étoile
(architectes :
Georges Candilis,
Alexis Josic,
Shadrach Woods,
1954-1960).
Répondant à la crise du
logement de l’après-guerre,
Emmaüs propose une cité
d’habitations économiques
fondée sur la réponse au
concours Million, qui invite
maîtres d’œuvre et maîtres
d’ouvrage à construire un
logement pour un million
de francs. À l’Etoile,
l’aspect plastique des
immeubles et des jeux
d’enfants est
particulièrement soigné.
02. Nanterre, bidonville
(1967). Les bidonvilles
témoignent de la crise
du logement dans toute
son ampleur. En 1965,
environ 75 000 personnes
vivent dans les cent dix-
neuf bidonvilles recensées
en région parisienne.
Les travailleurs immigrés
d’Afrique du Nord y
côtoient des Gitans, des
Espagnols, des Français,
des Portugais, des
Yougoslaves.
01
02
03
4
FORME URBAINE
LA CHARTE D’ATHÈNES
ET LA RUPTURE
AVEC LA VILLE ANCIENNE
À la Libération, les cités-jardins perdurent, comme à Châtenay-
Malabry où les nouveaux logements s’inscrivent dans la continuité
des réalisations d’avant-guerre. Issue d’une réfl exion collective
menée par les architectes et urbanistes modernes en 1933, pu-
bliée en 1943 par Le Corbusier, la charte d’Athènes s’impose
car elle préconise une séparation dans l’espace des différentes
fonctions qui s’entremêlent dans la ville : habiter, travailler, circu-
ler, se cultiver, et veut offrir aux habitants « air, soleil et verdure ».
Cette réorganisation par zones génère une nouvelle forme urbaine
en rupture complète avec la ville ancienne. Rationnelle, « fonc-
tionnelle », la ville moderne se compose dès lors de tours et de
barres créant de vastes espaces libres comme aux Grandes Terres
(Marly-le-Roi) que conçoivent Marcel Lods et les frères Honegger,
ou aux Rigondes (Bagnolet) réalisées par Jean Balladur.
04. Châtenay-Malabry, la Butte-Rouge
(architectes : Joseph Bassompierre, Paul de Rutté, Paul Sirvin,
Pierre Sirvin ; paysagiste : André Riousse, 1930-1964).
La Butte-Rouge illustre les évolutions de l’urbanisme au XXe siècle,
de la cité-jardin au logement de masse. Ici, la place Jean Allemane
construite avant-guerre : les tours-escaliers à l’architecture
Art déco soulignent l’entrée dans le quartier, en retrait de la route
principale.
02. Marly-le-Roi,
les Grandes Terres
(architectes : Marcel Lods,
Luc et Xavier Arsène-Henry,
Jean-Jacques Honegger,
1955-1958). Les Grandes
Terres suivent à la lettre
la charte d’Athènes.
De part et d’autre d’un
grand parc collectif
agrémenté de terrains
de sport, sont disposés
vingt-sept immeubles.
Les équipements prennent
place en bordure de
l’ensemble : parkings,
écoles, centre commercial,
station-service et garage.
01. Saint-Denis,
cité Paul Langevin
(architecte : André Lurçat,
1946-1953). Dessin d’un
premier projet comprenant
quelques logements
individuels. À partir d’une
trame orthogonale, André
Lurçat travaille sur un juste
équilibre dans la répartition
entre espaces bâtis et
espaces libres. Dans la
cité Paul Langevin, chaque
logement dispose d’une
vue dégagée sur
les espaces verts.
03. Bagnolet, les Rigondes
(architecte Jean Balladur,
1957-1964). L’ensemble
constitue un signal urbain
fort dans le sillage
de l’autoroute A3.
C’est également une
référence ouverte à
l’Unité d’habitation de
Le Corbusier chez qui
Balladur fi t un stage en
1945 : béton brut, duplex
et loggias, immeubles sur
pilotis, autant d’éléments
caractéristiques.
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