Introduction aux Sciences de l’Atmosphère Exercices No. 1 2
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Enseignant : Stéphane Goyette Février 2007
Thermodynamique
5 La relation existant entre la pression, la température et la densité de l’air atmosphérique est donnée par
l’équation d’état :
TRp
ρ
=
(3)
Cette relation qui porte le nom de « loi des gaz parfaits » et indique que les trois grandeurs macroscopiques
p, T et
ρ
, ne varient pas de façon indépendante. L’Éq (3) est valide jusqu’à la haute stratosphère où l’air est
passablement raréfié. À une altitude de 5600 m au-dessus du niveau de la mer, la pression est d’environ
500 hPa et la densité moyenne de l’air est de 0.69 kg m
-3
. Calculez la température de l’air à cet endroit en K
et en °C (considérez un air sec).
Aérologie
6- Considérons les résultats du No. 5. Si la température mesurée à la surface est de 15.8°C, que concluez-
vous sur la valeur du gradient thermique vertical dans cette colonne d’air ? Rappelons que dans l’air sec, la
température de l’air décroît avec l’altitude à raison de 10 K par kilomètre, ceci lorsqu’il n’y a pas d’échange
thermique entre cet air et son environnement immédiat : ce gradient porte le nom de « adiabatique sèche ».
En revanche, si l’air est humide, voire saturé en vapeur d’eau, le taux de décroissance de la température
avec l’altitude est de 5.0 K par kilomètre. En effet, la condensation de la vapeur d’eau libère de la chaleur
qui, une fois absorbée par l’air humide, freine le refroidissement. Le gradient thermique environnemental
moyen se situe généralement entre ces deux valeurs. Tentez une explication.
*7- En météorologie, l’approximation hydrostatique indique que la composante verticale de la force de pression
est en équilibre avec la force gravitationnelle (WIKIPEDIA, Nov. 2006). Elle s’exprime comme suit :
g
z
p
ρ
−=
d
d
(4)
où p représente la pression de l’air, z l’altitude,
ρ
la densité de l’air et g l’accélération gravitationnelle.
Au niveau du calcul de la pression effectué le long de l’axe vertical (d’altitude), on néglige alors toutes les
autres forces en présence notamment la force de Coriolis. Il s’ensuit que la pression, en tout point d’un
volume d’air atmosphérique est proportionnelle au poids de la colonne d’air immédiatement située au-
dessus de ce point. Cette approximation est valide avec un grand degré de précision et dans un très grand
nombre des états naturels de l’atmosphère.
En utilisant les informations des exercices 4, 5 et 6, illustrez et montrez sur un graphique de « p vs z » à quoi
correspondent les termes de l’Éq. (4).