Introduction aux Sciences de l’Atmosphère Exercices No. 1 1 __________________________________________________________________________________________________________________ Théorie, Matière à Réflexion et Problèmes Définitions 1- Si, lors d’un journal radiophonique, faisant suite à un évènement sportif important qui se déroule durant une journée et en un lieu bien déterminés, vous entendez : « les conditions climatiques furent optimales lors de cet évènement ! », Qu’en pensez-vous ? Quelle est votre réaction ? Expliquez. Thermométrie 2- La transformation reliant le degré Celsius au Kelvin est de type linéaire. On peut l’écrire comme suit : TK = T°C + 273.15 (1) Où, TK est la température en Kelvin et T°C la température en Celsius. La transformation linéaire est une fonction que pouvons assimiler à une expression du type général : y (x) = m ⋅ x + b (2) où, dans l’équation (2), y est une fonction de x, m est la pente de la transformation et b est l’ordonnée à l’origine. Déterminez quels sont les termes de l’équation (2) qui correspondent à l’expression (1), en termes de valeurs et unités que ceux-ci prennent. Portez ensuite sur un graphique y en fonction de x en identifiant chacun des termes. Barométrie 3- Que représente exactement la pression atmosphérique ? 4- La valeur standardisée de la pression de surface 1013.25 hPa est également notée 1 ATM (une atmosphère). Si vous vous référez à un graphique illustrant une courbe de la pression (en hPa) variant en fonction de l’altitude (en km), estimez à quelle altitude vous trouvez une pression de 0.5 ATM et de 0.1 ATM. La pression à la surface de la planète Mars est d’environ 0.007 ATM. À quelle altitude sur Terre trouvezvous une pareille pression ? (Ahrens, 1994) __________________________________________________________________________________________________________________ Enseignant : Stéphane Goyette Février 2007 Introduction aux Sciences de l’Atmosphère Exercices No. 1 2 __________________________________________________________________________________________________________________ Thermodynamique 5 La relation existant entre la pression, la température et la densité de l’air atmosphérique est donnée par l’équation d’état : p ρ RT = (3) Cette relation qui porte le nom de « loi des gaz parfaits » et indique que les trois grandeurs macroscopiques p, T et ρ, ne varient pas de façon indépendante. L’Éq (3) est valide jusqu’à la haute stratosphère où l’air est passablement raréfié. À une altitude de 5600 m au-dessus du niveau de la mer, la pression est d’environ -3 500 hPa et la densité moyenne de l’air est de 0.69 kg m . Calculez la température de l’air à cet endroit en K et en °C (considérez un air sec). Aérologie 6- Considérons les résultats du No. 5. Si la température mesurée à la surface est de 15.8°C, que concl uezvous sur la valeur du gradient thermique vertical dans cette colonne d’air ? Rappelons que dans l’air sec, la température de l’air décroît avec l’altitude à raison de 10 K par kilomètre, ceci lorsqu’il n’y a pas d’échange thermique entre cet air et son environnement immédiat : ce gradient porte le nom de « adiabatique sèche ». En revanche, si l’air est humide, voire saturé en vapeur d’eau, le taux de décroissance de la température avec l’altitude est de 5.0 K par kilomètre. En effet, la condensation de la vapeur d’eau libère de la chaleur qui, une fois absorbée par l’air humide, freine le refroidissement. Le gradient thermique environnemental moyen se situe généralement entre ces deux valeurs. Tentez une explication. *7- En météorologie, l’approximation hydrostatique indique que la composante verticale de la force de pression est en équilibre avec la force gravitationnelle (WIKIPEDIA, Nov. 2006). Elle s’exprime comme suit : dp dz = −ρg (4) où p représente la pression de l’air, z l’altitude, ρ la densité de l’air et g l’accélération gravitationnelle. Au niveau du calcul de la pression effectué le long de l’axe vertical (d’altitude), on néglige alors toutes les autres forces en présence notamment la force de Coriolis. Il s’ensuit que la pression, en tout point d’un volume d’air atmosphérique est proportionnelle au poids de la colonne d’air immédiatement située audessus de ce point. Cette approximation est valide avec un grand degré de précision et dans un très grand nombre des états naturels de l’atmosphère. En utilisant les informations des exercices 4, 5 et 6, illustrez et montrez sur un graphique de « p vs z » à quoi correspondent les termes de l’Éq. (4). __________________________________________________________________________________________________________________ Enseignant : Stéphane Goyette Février 2007 Introduction aux Sciences de l’Atmosphère Exercices No. 1 3 __________________________________________________________________________________________________________________ En combinant l’équation des gaz parfaits (Éq. 3) et l’approximation hydrostatique (Éq. 4), démontrez que la décroissance de la pression avec l’altitude est plus faible dans l’air chaud et plus forte dans l’air froid. Que dire alors de l’altitude géopotentielle d’une surface isobarique, est-elle plus élevée ou moins élevée lorsque l’air est chaud / froid ? Références citées Ahrens, C. D. : Meteorology Today: an introduction to weather, climate and the environment. West Publi. Co., th Minneapolis, 1994 (5 Ed), 591 pp. WIKIPEDIA: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrostatique __________________________________________________________________________________________________________________ Enseignant : Stéphane Goyette Février 2007