98 AEP 03
L’indicateur à rechercher doit :
- avoir une résistance aux
désinfectants proche de celle de
cryptosporidium (bactéries
GRAM+ ?)
- être en nombre suffisant après
désinfection pour s’affranchir de
l’incertitude des résultats
d’analyse.
Les bactéries viables indigènes des eaux (GRAM- détectées par la technique CTC) sont 5 à
10 fois plus résistantes aux désinfectants que les souches de laboratoire. Elles pourraient
être considérées comme indicateur de l’efficacité des désinfectants puisque, d’après la
littérature, les CT (concentration en oxydant x temps de contact) nécessaires à leur
inactivation sont proches de ceux préconisés pour les poliovirus et des Giardia. Mais la
technique CTC ne permet pas de détecter certaines bactéries GRAM+, pourtant encore plus
résistantes aux oxydants que les bactéries GRAM- et dont les CT nécessaires à leur
inactivation pourraient par conséquent se rapprocher de ceux permettant l’inactivation des
cryptosporidium. D’autre part, le nombre de bactéries GRAM- est si faible après
désinfection que l’incertitude des résultats d’analyse augmente considérablement. L’étude
cherchera donc à vérifier si l’ensemble des bactéries (GRAM+ et GRAM-) peut constituer
un indicateur plus approprié et plus sensible.
La méthode analytique à retenir
doit prendre en compte la
totalité des bactéries viables,
La méthode analytique de détection des bactéries utilisée pour évaluer l’efficacité de la
désinfection a donc son importance. Les méthodes de culture traditionnelles habituellement
employées sont à proscrire puisqu’elles sous-estiment énormément le nombre de bactéries
encore actives après désinfection : elles ne