Effets de la diversité des arbres sur le fonctionnement de l

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BIENVENUE À LA PROCHAINE SOUTENANCE DE THÈSE
Madame Rim Khlifa
7 novembre 2016
13 h 30
Salle 2320-2330
Pavillon Gene-H.-Kruger – Université Laval
Titre de la thèse
Effets de la diversité des arbres sur le fonctionnement de l’écosystème dans
deux plantations de forêts tempérées
MEMBRES DU JURY
Président
M. Jean-Claude Ruel
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Examinateurs
Mme Alison D. Munson, directrice de recherche
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
M. Denis Angers, codirecteur de recherche
Agriculture et Agroalimentaire Canada, Sainte-Foy
Mme Chantale J. Beauchamp, examinatrice
Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Mme Monique Poulin, examinatrice
Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
M. David Rivest, examinateur externe
Département des sciences naturelles, Université du Québec en Outaouais
Résumé
La grande majorité des scientifiques s’accordent sur le fait que les actions anthropiques sont
responsables d’une grande perte de biodiversité à l’échelle terrestre via l’élimination de gènes,
d’espèces et de traits biologiques à un rythme alarmant. Ce fait les a conduits à se questionner
sur les impacts de la perte de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes. Bien
qu’aujourd’hui les connaissances sur le lien entre biodiversité et fonctionnement des
écosystèmes (BEF) commencent à être bien documentées, nous en savons encore très peu sur
les mécanismes sous-jacents à la relation entre BEF, et en particulier concernant les mécanismes
appuyant les processus souterrains des écosystèmes forestiers. L’objectif de ce projet de
doctorat était de développer les connaissances sur le lien entre la biodiversité des parties
aériennes et le fonctionnement souterrain des écosystèmes artificiels (plantations d’arbres).
Nous avons pour cela examiné l’implication de différents acteurs et paramètres du
compartiment souterrain susceptibles d’intervenir dans le cycle du C - et de l’N - en lien avec la
biodiversité (notamment via le recours à l’approche des traits fonctionnels). Les conifères
étaient plus productifs que les feuillus (racines fines), et les feuillus métabolisaient un plus grand
nombre de sources de C que les conifères. Par ailleurs, la richesse spécifique a influencé le
fonctionnement des microbes mais pas leur composition ni la productivité des racines fines,
tandis que l’identité des arbres (et de leurs traits fonctionnels) ont influencé tous ces
paramètres et processus. La valeur moyenne des traits a plus influencé la productivité des
racines fines, la respiration basale et la biomasse microbienne que la variance de ces traits.
Finalement, notre étude a révélé que la végétation du sous-bois plus que les arbres, les
propriétés du sol ou la chimie des racines fines influençait la décomposition de ces
dernières. Nos résultats ont permis d’identifier avec précision les espèces d’arbres, de
végétation du sous-bois ou encore les traits fonctionnels et les processus sur lesquels ils
interviennent. Ceci pourrait permettre d’affiner les modèles de prédiction des cycles du C et de
l’N ou encore de prodiguer des conseils avisés aux gestionnaires forestiers.
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