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Existe-t-il un examen
permettant de confirmer
la DPIP ?
Oui, votre vétérinaire peut établir un diagnostic
de DPIP en se basant simplement sur les signes
cliniques et les commémoratifs de votre équidé.
Dans certains cas, votre vétérinaire peut réaliser
un ou plusieurs échantillons de sang pour mesurer
les taux sanguins de différentes hormones ou
marqueurs. Les résultats de ces dosages pourront
alors être comparés aux valeurs « normales » de
la population équine, pour confirmer la présence
ou l’absence de cette maladie. Les résultats sont
généralement disponibles en quelques jours.
La DPIP est-elle fréquente ?
Votre vétérinaire pourra prescrire un traitement et, dans
ce cas, vous devrez l’administrer une fois par jour à votre
cheval/poney.
Heureusement, la DPIP peut
se détecter et se traiter
efficacement.
Les traitements agissent directement sur les neurones de
l’hypothalamus qui produisent la dopamine, favorisant
le retour à la normale des concentrations sanguines de
cortisol. Ils peuvent être mélangés à une petite quantité de
mélasse ou de nourriture pour en faciliter l’ingestion ; ils
peuvent aussi être dissouts dans un petit volume d’eau et
administrés directement dans la bouche.
SI VOUS ETES CONFRONTÉS
à CETTE MALADIE, RAPPELEZ-VOUS QUE
VOTRE CHEVAL A DE GRANDES CHANCES
DE RETROUVER UNE BONNE SANTÉ ET
UNE ACTIVITÉ RÉGULIÈRE.
Il y a généralement très peu de temps entre le début du
traitement et le retour à la normale de votre cheval en
termes de signes cliniques. Ces derniers s’améliorent
le plus souvent en 6 à 12 semaines après le début du
traitement. Mais il peut se passer un an avant d’observer
les pleins bénéfices du traitement, concernant le pelage
notamment.
Très fréquente. Même si la DPIP ne s’observe
généralement que chez les individus d’âge
relativement avancé (équidés de plus de 15 ans),
certaines études montrent que 15 à 45 % des
chevaux et poneys de ce groupe d’âge souffrent
d’un certain degré de DPIP, à un stade plus ou
moins avancé.
Favoriser un bon état général
Que dois-je faire si mon
cheval est atteint de DPIP ?
1. Vermifugation, soins dentaires et parage des pieds (en
cas de fourbure) réguliers.
Pour commencer, il y a de bonnes raisons d’être
optimiste. La DPIP est une maladie qui se soigne
et dont le pronostic est bon dans la majorité des
cas. L’identification précoce des chevaux et
poneys atteints de DPIP aide à stopper au plus tôt
l’évolution de la maladie. Même si la « guérison »
n’existe pas, vous pouvez, grâce un traitement
médical adapté et à une bonne hygiène de vie, aider
votre cheval à rester en forme et en bonne santé.
2. Une alimentation équilibrée et de qualité.
La plupart des équidés atteints de DPIP ont plus de 15 ans,
et peuvent donc présenter d’autres problèmes liés à l’âge,
ainsi que des symptômes directement liés à la maladie. Un
bon programme de prévention santé peut donc favoriser la
prise en charge du cheval souffrant de DPIP. Il doit inclure :
Cette brochure d’information
vous est offerte
par le laboratoire
Boehringer Ingelheim
Demandez conseil à votre vétérinaire.
Comment traiter la DPIP ?
Différents médicaments et suppléments alimentaires
ont été évalués pour le traitement de la DPIP équine.
Photo : Dianne McFarlane
Photo : Dianne McFarlane
Guide du propriétaire
Après
v12-010 - 02/2012 Boehringer Ingelheim France SAS
Le Cushing
A UN nOUVEAU NOM
Hypothalamus
Aujourd’hui, le syndrome de Cushing est plus
communément appelé DPIP, dénomination qui
sera utilisée dans cette brochure d’information.
Quels sont les
symptômes typiques
à rechercher
pour confirmer
la DPIP?
2.Les anomalies du pelage (hirsutisme)
3.Changements de morphologie
Ces anomalies peuvent aller d’une légère modification de
la mue à un pelage long, bouclé et hirsute sur la totalité
du corps (« hirsutisme »). La présence d’un hirsutisme est,
selon certains experts, l’indicateur le plus fiable de la DPIP,
bien que tous les chevaux atteints de DPIP ne développent
pas ce symptôme, notamment dans les premiers stades de la
maladie.
Les trois symptômes les plus évidents sont :
Qu’est-ce que LA DPIP ?
Hypophyse
(ou glande pituitaire)
Auparavant, certains chevaux âgés de 15 à
20 ans n’étaient pas diagnostiqués car leurs
symptômes étaient attribués à l’âge.
Les propriétaires étant aujourd’hui mieux
informés, de plus en plus de chevaux sont
correctement diagnostiqués, traités et retrouvent
une bonne santé. Ces animaux peuvent ainsi
profiter d’une maturité plus riche, productive et
interactive.
LA DPIP en détails
L’hypothalamus et l’hypophyse, glandes situées
à la base du cerveau de votre cheval, constituent
le centre de commande et de contrôle de la
production de ses hormones. Ces messagers
chimiques sont distribués via la circulation
sanguine dans tous les tissus de l’organisme.
Chez un animal sain, ces hormones coexistent
dans un équilibre subtil, et jouent un rôle
important dans le maintien et le contrôle des
fonctions biologiques.
Chez certains chevaux et poneys âgés, les neurones de
l’hypothalamus sont atteints de dégénérescence
progressive, et ne produisent plus assez d’un certain
neurotransmetteur appelé dopamine. La dopamine joue
un rôle important dans le contrôle des sécrétions d’une
partie de l’hypophyse appelée pars intermedia, elle-même
responsable du contrôle de la sécrétion d’hormones, dont
la très importante ACTH.
Quand la pars intermedia ne reçoit plus assez de dopamine
de la part de l’hypothalamus, cela conduit à la production
de taux anormalement élevés de ces hormones, qui sont à
l’origine des symptômes de la maladie. C’est la raison pour
laquelle le syndrome de Cushing équin est aujourd’hui
renommé plus justement Dysfonction de la pars intermedia
de la pituitaire ou « DPIP ».
Pour information, les syndromes de Cushing de l’homme et
du chien sont des maladies apparentées mais différentes,
avec des symptômes et des traitements différents.
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1.LA fourbure
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nd
Re
La DPIP est une maladie endocrinienne qui
entraîne une modification de la production des
hormones régulant l’organisme de votre cheval.
Les hormones interagissent entre elles et ont de
nombreuses influences sur l’organisme, c’est
pourquoi un déséquilibre de la production
hormonale peut avoir de nombreux effets.
Certains d’entre eux s’accentuent avec le temps.
Photo
C’est une pathologie
fréquente, douloureuse et
potentiellement très grave,
qui touche les sabots des
chevaux et des poneys.
Des anneaux de croissance
sont souvent visibles (comme
ci-contre), indiquant des épisodes
répétés de fourbure.
Dans le pied d’un équidé sain, la muraille et l’os
du pied (ou troisième phalange) sont reliés par un
système de fines structures tissulaires appelées
lamelles. Bien qu’elles soient capables de supporter
des poids élevés, ces lamelles sont relativement
délicates et s’abîment facilement. En cas de
fourbure, le système lamellaire devient enflammé
et extrêmement douloureux, rendant l’appui très
difficile pour les chevaux atteints.
L’animal souffrant de fourbure a du mal à poser le
pied, et adopte souvent une position « antalgique »
où les antérieurs sont campés et les postérieurs
sous lui, lui permettant ainsi de soulager les tissus
douloureux. Si la maladie persiste quelque temps,
ou si elle récidive, les lésions peuvent devenir
irréversibles, entraînant une rotation de la troisième
phalange à l’origine d’une douleur permanente.
Dans de nombreux cas de cette sévérité, l’euthanasie
est alors malheureusement le dernier recours.
Photo : Ilka Hoppe
Photo : N. Frank
FONTE MUSCULAIRE DONNANT UN ASPECT
« GROS VENTRE »
HIRSUTISME AVANCÉ
Photo : N. Frank
Photo : David Rendle
Photo : N. Frank
Les plages de poils longs sont un signe
précoce de DPIP
FONTE MUSCULAIRE
ET SINUSITE
PERSISTANTE
DEPOTS ADIPEUX
AU-DESSUS DES YEUX
Autres signes fréquents de
DPIP:
• Léthargie, baisse de performance
• Infections récidivantes (ex. sinusite, abcès)
et baisse des défenses immunitaires
• Sudation anormale
• Modification de l’appétit
• Augmentation de la consommation d’eau et des
mictions
En général, un cheval atteint de DPIP devient
inactif et réticent à l’effort, ce qui constitue
souvent les premiers signes de la maladie. Cela
peut être très perturbant pour les propriétaires,
surtout si le lien avec le cheval est fort et les
expériences partagées nombreuses.
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