Humain trop humain – CDN Montpellier

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© David Shrigley
Humain trop humain – CDN Montpellier
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CTION
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CATALOGUE
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EN TOURNÉ
Domaine de Grammont
CS 69060
34965 Montpellier cedex 2
www.humaintrophumain.fr
Contact diffusion
Benoît Hennaut Directeur de production
[email protected]
04 67 99 25 18
© Marc Ginot
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création du 5 au 7 novembre 2015
Humain trop humain – CDN Montpellier
du 12 au 22 novembre 2015
CDN Nanterre – Amandiers (dans le cadre du Festival
d’Automne à Paris)
26 novembre 2015
Théâtre Le Phénix, scène nationale de Valenciennes
5 décembre 2015
Théâtre National de Lisbonne, Portugal
11 décembre 2015
Théâtre municipal de Porto, Portugal
15 et 16 décembre 2015
Comédie de Caen – CDN de Normandie
du 8 au 16 janvier 2016
Théâtre Garonne, Scène européenne, Toulouse
texte, espace scénique, mise en scène :
Rodrigo García
avec Gonzalo Cunill, Núria Lloansi, Juan Loriente, Juan Navarro
avec la participation de deux figurantes (à trouver par l’organisateur)
durée 1h30
assistant à la mise en scène John Romão
scénographie lumière Sylvie Mélis
création vidéo Ramón Diago, Serge Monségu, Daniel Romero
création son Daniel Romero, Serge Monségu, Juan Navarro
création numérique Daniel Romero
costumes Marie Delphin
spectacle en espagnol surtitré, traduction Christilla Vasserot
production déléguée Humain trop humain - CDN Montpellier
coproduction Théâtre Nanterre-Amandiers CDN, Festival d’Automne à Paris, La Maison de la Culture
d’Amiens - Centre européen de création et de production, Théâtre de Liège, Bonlieu Scène nationale
Annecy
20 et 21 janvier 2016
Bonlieu Scène nationale Annecy
28 et 29 janvier 2016
Maison de la culture d’Amiens
4 et 5 février et du 9 au 11 février 2016
Humain trop humain – CDN Montpellier
du 16 au 18 mars 2016
Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TnBA), CDN
31 mars et 1er avril 2016
Centre Dramatique National de Haute Normandie,
Rouen
29 avril 2016
Théâtre de la Manufacture, CDN de Nancy
27, 28 et 29 juin 2016
Festival Change Performing Arts
Milan, Italie
29 septembre 2016
Festival TNT, Terrassa, Espagne
Captation intégrale plan fixe :
https://vimeo.com/145970044
Mot de passe : 92022
« Il semblerait que pour chaque artiste le processus de création ait ses règles propres ;
certains en héritent, d’autres les inventent.
En ce qui me concerne, les règles sont si claires que les décrire me semble anecdotique
et n’aurait de toute façon peu ou pas d’intérêt pour le lecteur. Comment décrire quelque
chose d’aussi naturel que respirer ?
Reconnaissons que ce qui est substantiel habite ce qui est sous-jacent, et que dans
une œuvre ce qui est précieux se trouve à demi enfoui.
Pour ceux qui cherchent un thème, nos pièces sont idéales : comme nous ne nous y
arrêtons jamais, la recherche du thème appartient au spectateur, ce sera son passetemps, devoir déchiffrer ce qui dans la pièce lui semble familier ou évocateur.
L’histoire c’est autre chose : nous mettons toute notre énergie dans l’histoire. Wim
Wenders a dit que la simple mise en relation de deux images suffisait à faire surgir
une histoire sous nos yeux.
Dans 4, l’histoire parle d’une accumulation de grelots, de têtes de coyote, de
mouvements dans des habits pleins de savon, de tourne-disques qui jouent la 4ème
symphonie de Beethoven, de coqs qui prennent leurs aises, de petites filles de neuf
ans, d’un peu de littérature, de vers attrapés par des plantes carnivores, d’un samouraï,
de tennis contre un tableau de Courbet, de dessins animés, de réflexions sur le doggy
style, de lumières de stades de foot et de drones qui apportent à la ville des rêveries
sous forme de musique de cloches. »
Rodrigo García
SPECTACLE DISPONIBLE EN TOURNÉE
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Benoît Hennaut Directeur de production
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© DR
créa
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TO WALK
THE INFERNAL FIELDS
conception, mise en scène :
Markus Öhrn
création le 4 octobre 2016
Humain trop humain – CDN Montpellier
avec Núria Lloansi, Juan Navarro, Jakob Öhrman, Janet Rothe
durée sous réserve 2h10
dramaturgie Pär Thörn
coordination technique Sergio Taddei
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
production en cours
« L’oeuvre repose sur 7 différentes scènes tirées de l’Ancien Testament de la Bible,
dans un cadre sombre et bruyant de blackmetal.
Ces scènes peuvent être jouées les unes après les autres, dans le désordre, toutes les
sept le même jour, un jour après l’autre ou quatre en une soirée.
Cette souplesse permet ainsi de n’en voir qu’une ou deux. Il n’est pas nécessaire que
les sept scènes soient présentées au même endroit.
Pour sélectionner et créer les scènes tirées de l’Ancien Testament, je travaillerai avec
le plus intéressant des auteurs contemporains Suédois, Pär Thörn.
Cette pièce peut être adaptée à de multiples espaces afin que nous ne nous
restreignions pas à de très grands plateaux.
Il sera également possible de jouer certaines scènes en plein air.
Je souhaite que les scènes s’adaptent aisément à divers espaces et contextes, pour que
chaque lieu et chaque performance soient légèrement différents au fil de la tournée. »
Markus Öhrn, novembre 2015
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Benoît Hennaut Directeur de production
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BEGIN THE BEGUINE
texte :
John Cassavetes
mise en scène :
Jan Lauwers
avec Gonzalo Cunill, Juan Navarro, Inge Van Bruystegem,
création du 25 janvier au 3 février 2017
Humain trop humain – CDN Montpellier
Romy Louise Lauwers
durée 1h30
assistante à la mise en scène et dramaturgie Elke Janssens
traduction en français Dominique Hollier
traduction en espagnol Antonio Fernandez Lera
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier (recréation d’une production
Burgtheater, Vienne & Needcompany, mars 2014)
co-production en cours
Un appartement au bout d’une route menant à la côte. Avec vue sur mer, mais les
fenêtres sont occultées. On vient de tirer les tentures, peut-être pour la vie, peut-être
juste pour un week-end. Il y a là Gito Spaiano et Morris Wine.
L’un est un « homme du monde ». L’autre est « Wine », comme en français on dit
« vin » – celui qu’on écluse, sans pleurer sur son verre vide ni sur son sort. Et « toujours
à la poursuite de l’arc-en-ciel. » Les deux hommes en bout de course, comme dans
un cul-de-sac. Dans leur amitié, dans leur vie. Ils veulent s’en donner à cœur joie
une dernière fois. Dans leur chambre obscure, ils commandent des femmes – des
prostituées, des danseuses. Ils attendent. Ils philosophent. Gito veut du sexe. Morris
veut du sentiment, à la poursuite de l’amour qui toujours se dérobe. Mais pourtant : « Si
le noir est l’absence de lumière, alors l’amour c’est au moins une porte entrouverte. »
Le légendaire John Cassavetes a écrit Begin the Beguine peu avant sa mort pour
le cinéma, pour Peter Falk et Ben Gazzara. Cette allégorie noire et flamboyante sur
l’amour et la mort, Éros et Thanatos, et dont le titre renvoie à l’air classique de Cole
Porter, n’ira jamais plus loin que la phase préparatoire. Aujourd’hui, plus de 25 ans
après, Jan Lauwers fait vivre cette œuvre au théâtre.
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Benoît Hennaut Directeur de production
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© Ana Borralho et João Galante
créa
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ALLEZ MOURIR PLUS LOIN
Mi presencia ha sustituido mi mensaje
Mi sudor ha sustituido a mi cabeza
texte, espace scénique, mise en scène :
Ana Borralho et João Galante
création du 12 au 14 avril 2016
Humain trop humain – CDN Montpellier
avec Nuria LLoansi, Juan Navarro
et 5 performers/figurants résidents locaux immigrés (à trouver par
l’organisateur) : 2 masseurs, 2 musiciens, 1 babysitter
durée 1h40
texte original Pablo Fidalgo Lareo
traduction en cours
video Gifs Bill Domonkos
création lumières Martine André
bande sonore originale Coolgate a.k.a João galante
collaboration artistique musicale Daniel Romero
assistante à la mise en sène et performer Antonia Buresi
une commande de Humain trop humain – CDN Montpellier
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
soutien logistique et tournées casaBranca
direction de production casaBranca Mónica Samões
production casaBranca Andrea Sozzi
casaBranca est une structure financée par le Ministère de la Culture - Direction Générale des Arts
« Ce projet est né d’une invitation/défi lancé par Rodrigo García : la création d’une pièce
pour deux de ses acteurs permanents à Humain trop humain, Nuria Lloansi et Juan
Navarro.
Notre travail tente d’une manière générale de refléter et d’agir sur ce qui nous entoure,
ce qui nous préoccupe. Par ailleurs, la réalité qui nous entoure à chacun de nos projets
nous sert de moteur pour faire avancer le travail en termes de concepts.
Dans ce projet, ce qui nous intéresse c’est la réalité de Nuria et Juan, leur vie privée,
le fait qu’ils soient des immigrés espagnols à Montpellier, en France, au regard de
l’immigration qui existe un peu partout autour de nous en Europe.
Cette réflexion nous sert de point de départ pour parler à la fois de l’actuel exode de
migration continue vers l’Europe et de l’exil, de l’immigration, d’une façon générale.
Ainsi, et à partir de la vie personnelle de ces acteurs, l’auteur/dramaturge espagnol
Pablo Fidalgo Lareo, habitant à Lisbonne (Portugal), s’appropriera peu à peu leurs
expériences propres pour développer l’écriture d’un texte original pour la pièce.
Nous souhaitons nuancer les frontières entre public et privé et placer les acteurs dans
une situation où ils abandonnent le contrôle physique de leur corps entre les mains
d’autres personnes.
La création d’un Spa en temps de guerre. »
Ana Borralho & João Galante
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© DR
conception et mise en scène :
Luis Garay
PRIMITIVE FUTURES
Vidéo :
https://vimeo.com/111383692
mot de passe : kyoto-ex_2014
performers Ivan Haidar, Bruno Moreno, Leticia Lamela et Flor Vecino
durée 1h
lumières Eduardo Maggiolo
son Mauro Panzillo
Rituals, procedures, tasks, exercises.
Ecstatic Zombies Buddhas.
SCIENCE AND FRICTION
Vidéo :
https://vimeo.com/101149838
mot de passe : cyfgaray
performers Ivan Haidar, Bruno Moreno, Leticia Lamela
voix Luis Garay
durée 30min
co-production PANORAMA SUR; Argentine, SESC Sao Paulo, Brésil
States that arise from gestural perceptions. Those bodies will dialogue with a
soundscape filled with political and cultural connotations. Slogan or poetry? Trance or
schizophrenia?
DEUX SPECTACLES EN UNE SEULE
SOIRÉE
OPÉENNE
UNE TOURNÉE FRANÇAISE ET EUR
E PAR
DUIT
PRO
EN MARS-AVRIL 2017
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LLIE
TPE
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HTH – CDN
EN PARTENARIAT AVEC L’ONDA
dossier complet joint
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© Marc Ginot
COCOONING
création les 6 et 7 juillet 2015
Festival Montpellier Danse
conception, mise en scène :
Luis Garay
avec les comédiens d’hTh Gonzalo Cunill, Núria Lloansi, Juan Navarro
et la participation de 27 performers (à trouver par l’organisateur)
1 et 2 décembre 2015
Humain trop humain – CDN Montpellier
durée 1h
1 et 2 juin 2016
Festival Latitudes Contemporaines, Lille
lumières Martine André
son Daniel Romero
costumes Marie Delphin
Lien vidéo :
https://vimeo.com/139488082
mot de passe : cocon
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
coproduction Festival Montpellier Danse 2015, Théâtre de Liège
pour cette création, Luis Garay a été accueilli en résidence à l’Agora,
cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas.
La plupart des précédents travaux du jeune chorégraphe Luis Garay, installé en
Argentine, s’articulent autour des mêmes intérêts : la conscience, l’imagination,
la fiction et leurs rapports avec l’effort, l’exercice et « l’action pure ». Dans
Cocooning, Garay explore ces questions appliquées au langage quotidien, en tant
que chorégraphie cachée. La discussion est sans doute l’une des activités les
plus proprement humaines et pourtant, les discussions, telles qu’on les connaît,
ne seront bientôt que ruines. Cocooning tente d’observer le présent à la façon
d’une fouille archéologique, et par conséquent de faire du futur une fiction...
« Je voulais créer une réalité possible qui mette en relation les hommes, la nature
et les objets modernes. Sur scène vous verrez ce mélange de bois, de pierre,
d’argile, de corps et d’objets de technologie avancée. Cette relation entre eux je la
pousse à l’extrême. L’idée de cette réalité possible mais qui en soi n’existe pas me
vient de Extrañamiento del Mundo (L’exil du monde) de Peter Sloterdijk. Il écrit que
"l’histoire de l’être humain pourrait se résumer à une histoire de la dissimulation”.
J’aime particulièrement cette phrase, qui dit que l’histoire de l’homme n’existe pas,
parce qu’au fond l’homme se cache de tout, de lui-même, derrière les autres et
derrière les choses. Et le cocooning c’est ça, l’acte ou l’action de se cacher. C’est aussi
un espace qui laisse énormément d’ouvertures, de possibilités. Si l’histoire n’existe
pas alors elle est à faire. C’est ce que j’ai voulu créer: une fiction contemporaine. »
Luis Garay, interview d’Aude Courtiel, Inferno, 16 juin 2015.
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© Christian Berthelot
DAISY
texte, scénographie et mise en scène :
Rodrigo García
avec : Gonzalo Cunill, Juan Loriente
et : un quatuor à cordes (à trouver par l’organisateur)
qui interprète Ludwig van Beethoven Quatuor n°14 opus.131 7ème mouvement Allegro,
Quatuor n°15 op. 132 3ème mouvement Molto adagio
création du 10 au 13 septembre 2013
Bonlieu Scène nationale d’Annecy
21 novembre 2013
Festival Temporada Alta, Teatre de Salt,
Espagne
4 et 5 avril 2014
FIND Festival Berlin, Schaubühne,
Berlin, Allemagne
9 et 10 avril 2014
Le Phénix, scène nationale de Valenciennes
du 11 au 15 novembre 2014
Saint-Gervais Genève le Théâtre
31 mars, 1er et 2 avril 2015
Humain trop humain – CDN Montpellier
du 3 au 8 mars 2015
Théâtre du Rond Point,
Paris
du 29 au 31 mai 2015
Festival de Otoño a Primavera,
Madrid
23 et 24 mars 2016
Théâtre L’Aire Libre, Saint Jacques de la Lande
23 mai 2015
Festival Internacional de Teatro y Artes de Calle
Valladolid, Espagne
Teaser vidéo :
http://tinyurl.com/teaser-daisy
durée 1h20
assistant à la mise en scène John Romão
création lumières Carlos Marquerie
création vidéos Ramón Diago
espace sonore Daniel Romero
sculpture « Daisy » Cyril Hatt
perruques Catherine Saint-Sever
costumière Méryl Coster
construction décor Frédéric Couade
éducateur canin José-Claude Pamard
régisseur son Vincent Le Meur
régisseur plateau Jean-Yves Papalia
direction technique Roberto Cafaggini
spectacle de la compagnie Rodrigo García
production Bonlieu Scène nationale Annecy
coproduction La Bâtie - Festival de Genève avec le soutien de
Saint-Gervais Genève Le Théâtre dans le cadre du projet PACT
bénéficiaire du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-Suisse
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
« Dans une langue épurée, l’écriture de Rodrigo García exalte nos peurs et nos inerties
en se riant de ce qui fâche et dérange dans une poésie rageuse, tendre et nue. Depuis
After sun en 2001 où nous découvrions Rodrigo García sur les scènes françaises,
son écriture ne cesse de faire résonner sa stupeur contre l’absurdité du monde
contemporain. Ses constats parfois brutaux crèvent le voile des existences communes
et formatées. Provocateur au rire grinçant, Rodrigo García s’évertue à faire tomber
les murs des inepties d’une société ogre. Son écriture scénique mêle sensations et
pulsions, y évolue avec un charme dévastateur ses interprètes fidèles, tout à la fois
performeurs, danseurs et complices enragés que sont Juan Loriente et Gonzalo Cunill. »
Bonlieu Scène nationale Annecy
Avec Daisy, Rodrigo García multiplie les imprécations à la manière d’un Diogène
bernhardien tout au long des neuf tableaux d’un spectacle sans concessions où il ne
ménage rien ni personne et surtout pas lui-même (…) Mise à distance à travers les
corps de ses acteurs fétiches, Juan Loriente et Gonzalo Cunill, sa parole est proférée
sur une scène qui s’apparente à une installation d’art contemporain. Un inventaire
à la Prévert où une moto jaune flambant neuve et la sculpture géante d’un chien
d’appartement côtoient quelques escargots et des cafards, tandis qu’un quatuor à
cordes joue du Beethoven. Comme toujours chez lui, l’agonie de l’âme rime avec les
fins de soirées avortées « devant la télé avec une pizza quatre fromages surgelée. »
Patrick Sourd, Les Inrockuptibles, 12 septembre 13
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© Christian Berthelot
GÓLGOTA PICNIC
texte, espace scénique, mise en scène :
Rodrigo García
création les 21 et 22 septembre 2011
Schowburg, Rotterdam
30 septembre, 1er et 2 octobre 2011
Graz, Allemagne
du 16 au 20 novembre 2011
Théâtre Garonne, Scène Européenne, Toulouse
du 8 au 17 décembre 2011
Théâtre du Rond Point
23 janvier 2012
Thaila Theater, Hamburg
du 21 au 24 juin 2012
Belo Horizonte, Brésil
15 au 17 juin 2012
Greek Festival, Athènes
16 et 17 octobre 2012
Berliner Festspiele, Berlin
19 juillet 2013
Muffathalle, Munich
04 et 05 octobre 2013
De Singel, Anvers
13, 14 et 15 mars 2014
Festival International de Théâtre, Sao Paulo
du 28 au 30 octobre 2014
Humain trop humain - CDN Montpellier
26 juin 2014
Malta Poznan, Pologne
du 2 au 4 octobre 2015
Festival International de Buenos Aires (FIBA), Argentine
avec : Gonzalo Cunill, Núria Lloansi, Juan Loriente, Juan Navarro,
Jean-Benoît Ugeux
durée : 2h10
piano Marino Formenti
musique Joseph Haydn, Les Sept dernières paroles du Christ sur la croix
création Lumières Carlos Marquerie
création Vidéo Ramón Diago
régisseur technique Roberto Cafaggini
espace Sonore Marc Romagosa
création Costumes Belén Montoliú
assistant à la mise en scène John Romão
production Centro Dramático Nacional / Madrid,
théâtre Garonne / Toulouse
production déléguée théâtre Garonne / Toulouse
coproduction Festival d’Automne à Paris
spectacle en espagnol surtitré, traduction Christilla Vasserot
Golgotha Picnic est édité aux Solitaires Intempestifs
« Je ne vous dis pas sautez par une fenêtre. Je vous dis sautez à l’intérieur de vousmême ; jouissez de la chute, ne laissez personne vous importuner. [...] La solitude est
l’unique certitude que vous ayez en vous ».
Rodrigo García, Gólgota Picnic
Rodrigo García orchestre ici, par ses mots et ses visions, un monde suspendu à sa
consommation où l’art n’est plus qu’un ornement, et nous rappelle les notes de Joseph
Haydn comme pour ouvrir des lendemains apaisés.
Jacky Ohayon, Théâtre Garonne, Toulouse
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ET BALANCEZ
MES CENDRES
SUR MICKEY
texte et mise en scène :
Rodrigo García
avec Núria Lloansi, Juan Loriente, Gonzalo Cunill
et des figurants (à trouver par l’organisateur)
durée 1h15
lumières Carlos Marquerie
assistant à la mise en scène John Romão
design des projections Ramón Diago
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
coproduction La Carnicería teatro,
Théâtre National de Bretagne/Rennes, Bonlieu/SN d’Annecy
spectacle en espagnol surtitré
éditions Les Solitaires Intempestifs, traduction Christilla Vasserot
reprise du 21 au 23 janvier 2015
Humain trop Humain – CDN Montpellier
du 28 janvier au 15 février 2015
Théâtre de la Commune, CDN d’Aubervilliers
du 11 au 14 mars 2015
Théâtre Garonne, Scène européenne, Toulouse
27 et 28 mars 2015
Théâtre Liberté, Toulon
du 11 au 14 juin 2015
Teatro Valle-Inclan, CDN de Madrid, Espagne
21 septembre 2015
au Festival Experimenta Sur à Bogota, Colombie
« Le texte invite à se promener dans un territoire futuriste dévasté, ravagé et désolant.
La ville comme terre en friche. Chaque adolescent comme terre brûlée. Chaque famille
comme un champ stérile. Chaque école comme un désert maladroit et injuste. Chaque
emploi, chaque travail, comme un bourbier. Chaque zone de la nature comme un coin
dénaturé, manipulé à tour de bras et mal interprété. Je me suis efforcé de créer ce
monde apocalyptique à partir de réalités et rien d’autre. En énumérant des événements
et des lieux existants. Sans fictionnaliser. Par exemple, le texte qui parle d’un lac
merveilleux et de ce que ce lac est devenu : on croit lire dans mon texte des passages
de science-fiction, mais si l’on fait attention aux mots, on se rend compte qu’il ne parle
que de l’état actuel des choses. »
Rodrigo García, entretien Théâtre du Rond-Point, 2007
« On est dans la merde. Et alors, on fait quoi ? Ben, on s’en sort…»
On a toujours l’impression que les figures en scène dans les spectacles de Rodrigo
García se sont repassées en boucle ce petit dialogue imaginaire. Qui ne l’est d’ailleurs
finalement pas tant que cela. Les acteurs de Rodrigo García sont toujours dans cette
posture de l’extrême. Ils ne reculent devant aucune des conséquences de ce qu’ils
énoncent. Ce qui peut bien sûr étonner, c’est qu’ils ne le font pas au nom d’un personnage
qui les masque, et qui finalement, dans toute la tradition théâtrale, les dédouane de ce
qu’ils sont en train de faire. Or, tout ce que l’histoire du théâtre fait faire aux acteurs est,
au sens propre, monstrueux : il s’agit bien de montrer ce qui ne se montre pas. Mais ils
sont eux-mêmes protégés de ce monstrueux, par le fait qu’ils l’agissent, le portent et
l’interprètent au nom de personnages purement fictionnels. Rien de tel dans ce qu’ont
à faire les acteurs de Rodrigo García. La frontière entre ce qu’ils font et ce qu’ils sont est
infra-mince. Elle n’est plus délimitée par le masque massif de personnages fictionnés.
Bruno Tackels, juin 2014,
extraits de « Mais pourquoi les spectacles de Rodrigo García énervent-ils tant ? »
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MORT ET RÉINCARNATION
EN COWBOY
texte, espace scénique, mise en scène :
Rodrigo García
reprise du 10 au 14 mai 2016
Humain trop humain – CDN Montpellier
avec Juan Loriente, Juan Navarro, Marina Hoisnard
durée 1h45
spectacle en espagnol surtitré, traduction Christilla Vasserot © Les Solitaires Intempestifs
lumières Carlos Marquerie
son Vincent Le Meur
production déléguée Humain trop humain – CDN Montpellier
coproduction Théâtre National de Bretagne-Rennes, La Carnicería Teatro
Un cycle ? Un diptyque ? Le titre de l’oeuvre est comme un leurre, Mort et réincarnation
en cowboy, un leurre et un échec. No future. Renaître pour devenir un cow-boy c’est
comme pour un taureau se réincarner dans une machine de discothèque pour les héros
du samedi soir, ivres. Le taureau est déjà là, à attendre son tour, jouet mécanique
pour adultes. Mais la pièce est plus trompeuse encore que son titre et la renaissance
annoncée paraît d’emblée absurde. Le passage de la mort semble dans Cow-boy pleine
de vie et la résurrection une lente et mélancolique errance vers un rachat illusoire.
Oeuvre brillante et crépusculaire, Mort et réincarnation en cowboy explore avec
l’énergie du desespoir les désastres de la vie et de la mort dans une symphonie de
corps et de sons qui opère chez le spectacteur un changement de perception, une
perturbation de la sensibilité. Juan Navarro et Juan Loriente offrent à cette oeuvre
majeure de Rodrigo García une intensité et une lucidité désarmantes qui nous
bouleversent et nous éclairent.
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© DR
FLAME + ACCIDENS
conception et mise en scène :
Rodrigo García
FLAME
chant David Pino
batterie Elisa Barbier
durée 35mn
création son et montage vidéo Serge Monségu
création numérique Daniel Romero
lumières Carlos Marquerie
costumes Marie Delphin
maquillage et coiffure Agnès Gourin-Fayn
assistante mise en scène Alice Fabbri
décors de Humain trop humain
production Humain trop humain – CDN
Montpellier
Flame se construit à partir du chant flamenco, interprété par David Pino, cantaor de
Puento Genil (province de Cordoue), qui confronte cet art ancestral à des rythmes
nouveaux et confie sa voix aux manipulations sonores de Serge Monségu.
Les grands films d’horreur et les interventions d’Elisa Barbier à la batterie créent un
univers à mi-chemin entre le récital de flamenco et la performance.
Un paysage sonore et visuel où cohabitent des éléments aussi disparates que la
représentation de la peur et du folklore, et dont la narration repose sur une suite de
sons insolites.
Rodrigo García, avril 2015
ACCIDENS
avec Juan Loriente
durée 25mn
son Nillo Gallego
vidéo Ramón Diago
lumières Carlos Marquerie
production déléguée Humain trop humain – CDN
Montpellier
coproduction La Carniceria Teatro, Madrid
Contemporanea Festival – Prato,
Ménagerie de Verre
Lien vidéo Accidens :
http://vimeo.com/81005905
TOURNÉE FLAME + ACCIDENS
création du 7 au 10 avril 2015
Humain trop humain – CDN Montpellier
14 au 18 avril 2015
La Ménagerie de Verre, Paris
Accidens est un poème visuel et une performance que chacun peut et doit interpréter
comme il peut.
Pour moi, c’est un retour à la nature : tuer un animal pour manger, tuer pour ne pas
mourir. Un acte primitif, comme respirer. Depuis que j’ai l’usage de la raison, les
animaux morts sont déjà au supermarché, parfois déjà cuisinés et accompagnés de leur
garniture. Alors quelle est la relation qui demeure entre l’homme et la nature ? Seraitce de prendre les aliments dans un frigo, aller vers la caisse où il y a le moins de queue,
payer avec la carte bleue et les mettre dans un four micro-onde ?
D’un autre côté, Accidens pour moi me rappelle la noirceur d’un passé pas si éloigné en
Argentine : la répression de la dictature militaire et ses méthodes de torture qui parfois
rappellent les gravures de Goya des Désastres de la guerre.
La sauvagerie de l’être humain n’a pas d’époque. La barbarie est perpétuelle. Et pardessus tout, ce poème visuel qu’est Accidens me fait penser à l’agonie, au partage du
temps de l’agonie avec un être vivant, dans ce cas-ci un homard, à mes yeux métaphore
de certains êtres chers qui sont morts et que je n’ai pas pu accompagner jusqu’au
dernier souffle.
Rodrigo García, avril 2014
12 et 13 juin 2015
Teatro Pradillo, Madrid, Espagne
Les 24 et 25 septembre 2015
au Mapa Teatro à Bogota, Colombie
SPECTACLE DISPONIBLE EN TOURNÉE
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Domaine de Grammont
CS 69060 - 34965 Montpellier cedex 2
Billetterie : 04 67 99 25 00
Administration : 04 67 99 25 25
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