1. F ibrosarcome malin infiltrant la paroi costale chez
un chat.
2. Résection et reconstruction par grille et épiploon.
3. I mplantation des cathéters sous-cutanés pour
brachythérapie.
En outre, les techniques de reconstruction complexes exposent à un plus grand nombre
de complications. L’information du propriétaire est un point important pour qu’il comprenne au
mieux la stratégie thérapeutique et qu’il accepte l’option choisie et ses complications possibles.
LA VISITE PRÉOPÉRATOIRE
Elle est indispensable pour intégrer à la décision les facteurs médicaux, affectifs
et matériels (coût des soins mais surtout disponibilité du propriétaire et capacité
à effectuer les suivis).
La période pré-opératoire et les examens réalisés
ont pour but de repérer les non-indications opéra-
toires et d’informer au mieux les propriétaires du
pronostic probable.
C’est pour cette raison que les maîtres et leur
animal sont toujours reçus en consultation avant
de décider de l’indication. Parfois, avant d’arriver au
bloc opératoire, le maître rencontrera un oncologue,
un imageur et un chirurgien et l’animal aura été
soumis à un bilan général, un examen cytologique
et/ou histologique, un examen tomodensitométrique
et une scintigraphie.
Cela permet de détecter des patients porteurs
de métastases précoces ou d’affections conco-
mitantes plus graves que la maladie tumorale
(cardiomyopathie dilatée chez un chien atteint
d’ostéosarcome, par exemple).
Cette démarche, si elle est acceptée par le
propriétaire est indispensable pour ne pas se
tromper. Dans notre expérience, en oncochirurgie,
il est aussi important de savoir quand ne pas opérer.
«Primum non nocere…»
«D’abord, ne pas nuire…»
Hippocrate.
INFORMATIONS TECHNIQUES
Lors de réalisation de lambeaux de reconstruc-
tion cutanée, la surveillance usuelle en hospi-
talisation est de 5 jours, afin de détecter et de
traiter les complications précoces (thrombose
du lambeau, infection sous le lambeau). Lors
d’implantation de cathéters de brachythérapie
pendant l’intervention, l’hospitalisation habituelle
est de 2 semaines environ : intervention, cicatri-
sation avec cathéters en place d’une semaine et
5 jours de brachythérapie (pour les sarcomes).
Dans ce contexte, des consignes, parfois surpre-
nantes sont édictées : ne pas retirer les fils avant
un mois après la fin de la radiothérapie (soit 6 se-
maines après l’intervention !). Ce délai est dû aux
troubles cicatriciels potentiels de la brachythéra-
pie, dont l’effet est maximal entre 10 et 20 jours
après la fin du traitement. Enfin, dans le cadre
d’essais cliniques, les dates de suivi peuvent
être contraignantes : elles ont été expliquées au
propriétaire au préalable. N’hésitez pas à nous
contacter en cas de doute !
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