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L’ENERGIE
L’ENERGIE
> Consommation d’énergie en 2011 et évolutions depuis 2005 à Grenoble
LA PROBLEMATIQUE
> Consommation d’énergie
par types de secteurs
(évolution depuis 2005)
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Face à l’enjeu mondial du dérèglement climatique, la Ville doit réduire ses consommations énergétiques, réduire ses émissions de gaz à effet de serre, économiser les ressources fossiles et s’adapter aux changements
climatiques. Les façons d’aménager et d’urbaniser la ville ont un impact direct sur ces éléments. Il s’agit donc
de préserver les ressources naturelles, de développer des bâtiments et des moyens de déplacements peu
énergivores et émetteurs de gaz à effet de serre, mais aussi de garantir la qualité de vie des grenoblois dans
le climat de demain, de limiter l’impact des factures énergétiques, de développer une filière du professionnel
du bâtiment économe, de gérer le service public de distribution énergétique, etc.
LES MOTS CLES
Air, Bâtiments Energie, Climat, Gaz à effet de serre, Energies renouvelables, Energies fossiles, Economie des ressources
naturelles, Réseaux d’énergie, Planification, Atténuation, Adaptation, Confort d’été, Ilot de chaleur, Vulnérabilité, Précarité énergétique, Transports, Performance énergétique, Sobriété, Mutualisation, etc.
> Consommation d’énergie
par sources d’énergie
(évolution depuis 2005)
> Eléments de contexte à l’échelle
nationale et de l’agglomération
> Consommation d’énergie par secteur en 2010 à l’échelle de l’agglomération
(évolution depuis 2005)
Contexte national
> Une mise en application en 2013, au niveau national, de la nouvelle réglementation thermique
RT 2012 qui rend le niveau BBC obligatoire pour
toute construction neuve.
> Un décret du 23 mars 2012 et un arrêté du 22 décembre 2012 offrant la possibilité aux collectivités
d’imposer le raccordement à un réseau de chaleur
sur certains secteurs du territoire.
> La loi Grenelle 1 (2009), les études de faisabilité
relative au développement des énergies renouvelables, incluant un volet réseaux de chaleur, sont
obligatoires pour toutes les nouvelles opérations
d’aménagement soumises à étude d’impact.
Les principaux enjeux pour la révision du PLU
La ville de la transition écologique et de l’innovation
> Préparer l’évolution de la réglementation thermique des bâtiments.
> Mettre en place une stratégie de développement et de modernisation des réseaux pour l’approvisionnement énergétique des opérations d’urbanisation en anticipant les besoins liés à l’évolution du territoire : Quels réseaux énergétiques de demain ? (réseaux d’énergie intelligents de type
Smart Grids pour l’électricité et les énergies renouvelables, réseaux de chaleurs ?).
Contexte à l’échelle de l’agglomération
> Une baisse de la consommation d’énergie entre
2005 et 2010 de 7%, essentiellement liée aux diminutions du secteur industriel.
> Une légère hausse des consommations des secteurs résidentiel et tertiaire.
La ville à différentes échelles
> Construire pour le PLU une approche à plusieurs échelles : échelle des bâtiments, du quartier, de l’opération d’aménagement.
> Renforcer l’approche bioclimatique du bâti et des formes urbaines (déjà engagée par la ville) privilégiant l’optimisation des apports passifs et le
recours à des systèmes actifs de climatisation.
La ville à habiter, à vivre, la ville abordable et accessible, la ville des proximités et des accès
> Anticiper et s’adapter aux effets du changement climatique et notamment aux événements caniculaires : prévenir la vulnérabilité des habitants
aux effets du changement climatique, notamment le confort d’été, par l’identification et le traitement des îlots de chaleur urbain (ICU).
> Lutter contre la précarité énergétique en identifiant les secteurs les plus concernés, en intensifiant la réhabilitation du parc de logements existants le plus énergivore (territorialiser les enjeux de la maîtrise de la demande d’énergie, définir une stratégie pour la rénovation énergétique des
bâtiments existants).
La ville qui produit
> Créer un contexte favorable afin d’optimiser l’utilisation et la mutualisation des énergies locales, renouvelables et de récupération.
> Préciser territorialement les potentiels et les gisements d’énergies renouvelables, ainsi que leurs accès.
> Définir une stratégie de développement des énergies renouvelables par une production individuelle et collective : par exemple poursuivre le
développement du bois-énergie sous respect du PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) de Grenoble et de sa région.
>Valoriser la nappe pour un usage énergétique partagé et durable : mise en place d’un schéma de valorisation énergétique de la nappe.
> Définir les priorités pour l’occupation des toitures (végétalisation, production d’énergie, espace récréatif et de rencontre).
Evolution / objectif à terme
Baisse suffisante
Baisse insuffisante
Hausse
> Documents cadres et objectifs à prendre en compte dans le PLU
Les documents cadres à prendre en compte dans le PLU :
> Un recours aux énergies fossiles en diminution
dans le bilan des consommations d’énergie du
territoire mais restant très majoritaires (fioul,
charbon, gaz et carburants représentent 65 % des
consommations énergétique, contre 25 % pour
l’électricité et 6 % pour les énergies renouvelables thermiques).
> la signature par la Ville de la convention européenne des maires pour l’efficacité énergétique, dite des «3X20» ;
> le projet de Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) ;
> l’engagement dans le Plan Air Climat (PAC) de la Métro ;
> Grenoble Facteur 4 : à l’horizon 2050, la Ville s’est engagée dans la division par 4 des
émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.
> Une diminution de 16% des émissions de GES
entre 2005 et 2010, du fait de la substitution des
énergies les plus carbonées (fioul et charbon) au
profit du gaz naturel et du bois énergie.
> Objectifs pour la ville à l’horizon 2020 en termes d’émissions de GES, de consommation et
de production d’energie (par rapport à 2005)
> Une production d’énergies renouvelables (EnR)
liée principalement à l’hydroélectricité qui représente 11 % de la consommation d’énergie du territoire.
Emissions de GES
Consommation d'énergie
Productions d'énergies renouvelables
Plan Air Climat de la Métro
Projet de Schéma Régional Climat Air Energie
-20%
-20%
Atteindre un niveau de production de 16%
-32%
-30% (-20% par rapport à un scénario tendanciel)
29%
L’ENERGIE
> Réseaux de chaleur et gaz de la ville | principaux sites de production
ATHANOR
Presqu’île
ISERGIE
CENTRALE CEA
Blanche
Monier
E
Esplanade
Réseau de gaz
Réseau de chaleur urbain
Centrale de chauffe
Europole
ZAC
> Feuille de route des bâtiments neufs à Grenoble
Bouchayet-Viallet
Bonne
Teisseire JO
LA POTERNE
Flaubert
VAUCANSON
> Bâtiments à energie positive
Mistral Eaux
E
Clairees
Leconte
De Lisle
Vigny-Musset
Beauvert
Réalisation : AURG, 2013
> Contexte à l’échelle de la ville
> Une diminution importante des émissions de GES depuis 2005 (- 18 % d’émissions entre 2005 et 2010).
Une ville pilote dans le domaine de l’énergie
> Ces dernières années, la ville de Grenoble a eu une feuille de route plus ambitieuse que la réglementation en vigueur sur les constructions.
> Maintenant que la RT 2012 est entrée en application, de nouveaux labels sont
lancés (exemple : Effinergie+) pour anticiper les futures exigences et prendre
en compte l’ensemble des impacts énergétiques d’un bâtiment (consommation
énergétique liée au cycle de vie des matériaux, énergie grise, etc.).
VILLENEUVE
Source : Ville de Grenoble
Réalisation : AURG, 2013
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