L`aérodrome de la Plaineville (Saint

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L’aérodrome de la Plaine-Ville
durant la deuxième guerre mondiale
L’AVANT GUERRE
Jusqu’en 1939, toutes les activités aériennes de la région de Saint-Brieuc eurent lieu
à Cesson. A part un meeting aérien en 1912 qui se déroula à Ploufragan sur le futur
site de l’aérodrome.
Afin de bénéficier d’un aérodrome beaucoup plus moderne, des travaux furent
entrepris, dès 1937, sur le site de la Plaine-Ville, sur la commune de Ploufragan, à
l’ouest de Saint-Brieuc. Le terrain fut inauguré en 1939. Les aviateurs civils purent
voler quelques semaines avant de voir ce terrain d’aviation réquisitionné par l’Armée
afin d’accueillir l’école numéro 25 de l’Armée de l’Air. En 1940, alors que les
allemands continuaient leur progression sur le sol français, l’école fut transférée à
Pau.
Jean Magloire Dorange (17/11/1911 – 12/04/1941) était instructeur à l’aérodrome
de Saint-Brieuc quand la guerre a éclaté. Mobilisé, il sera affecté à l’école 25 basée
à l’endroit même où il exerçait avant la guerre.
Voulant rejoindre l’Angleterre et le Général de Gaulle, il s’embarque, avec 14
camarades (pour la majorité des pilotes ou des élèves pilotes) sur un Cotre acheté
d’occasion « le Buhara » L’embarquement se fait depuis la baie de la Fresnaie près
de Saint-Cast. Le plus jeune à 16 ans
Le bateau est en mauvais état. Après différentes avaries, le moteur tombe en panne
au large de Guernesey. Interceptés par un patrouilleur de la Kriegmarine, ils sont
conduits à Cherbourg puis à Saint-Lo.
Après un procès et des recours Pierre Devouassoud et Jean-Magloire Dorange sont
condamnés à mort. Ils seront fusillés le 12 avril à l’abbaye deMontebourg (Manche).
Les autres sont condamnés aux travaux forcés.
Détail d’un vitrail de l’abbaye de Montebourg
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L’OCCUPATION ALLEMANDE
Le 18 juin 1940, sept Messersmith 109 se posaient sur l’aérodrome de Ploufragan.
Au cours du conflit, plusieurs groupes de chasse ou de reconnaissance utilisèrent ce
terrain comme piste principale ou secondaire :
- le I JG 2 avec des Merssersmith 109 E
- le III JG 53 avec des Merssersmith 109 F du 30 mars au 7 avril 1941
- le III JG 26 avec des Merssersmith 109 F du 1er avril au 1er juin 1941 sauf la
7ème staffel qui était en Méditerranée.
- la première et deuxième Escadrille du Stab./ NAGr 13 (groupe de
reconnaissance tactique) avec des Fock-Wulf 190 A3 et A4 (insigne tête d’aigle
veillant sur l’océan) de octobre 1942 à août 1943.
- Le III JG 2 avec des Fock-Wulf 190. ce groupe était basé à Vannes et avait en
charge la défense de toute la Bretagne. Il utilisait fréquemment l’aérodrome de
Saint-Brieuc comme piste secondaire.
- Le I JG 27 avec des Merssersmith 109 G qui s’installera en 1943 à Evreux mais
certains appareils étaient détachés sur Saint-Brieuc.
Insignes des unités ayant été basées à Saint-Brieuc
JG2
JG26
JG27
Fock-Wulf 190 - Ferté Alais 2009
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BF109 appartenant à EADS - Ferté Alais 2007
L’aéroport abrita également au début du conflit des Junker 88 et des Dormier 17.
C’est notamment le cas en septembre 1940, où des bombardiers Junker 88
appartenant au groupe LG I de la troisième flotte sont basés à Saint-Brieuc ainsi qu’à
Orléans et à Châteaudun. Dans la même période des avions de reconnaissance à
long rayon d’action sont également en poste à l’aéroport de Saint Brieuc. Ces
formations de reconnaissance sont équipées de Junker 88 et de Dormier 17. Les
formations (12 – 31 – 121 et 123) sont basées à Saint-Brieuc, en Normandie et à
Buc.
LES DEFENSES
Pour accueillir tous ces avions, le terrain fut largement remanié, la piste passa de 32
ha à 75 ha et la zone militaire s’étendit sur 300ha. Un taxiway en béton fut coulé tout
autour de la piste pour permettre aux avions de rejoindre les hangars et des abris
bétonnés furent construits. L’élément principal se situait au lieu dit de la Croix Cholin
ou un poste de commandement abritait les transmissions et le responsable de
l’aéroport. Tout autour des champs de mines, des tranchées et des petits blockhaus
« Tobrouk » étaient disposés.
Dès 1940, des ouvriers français sont employés pour aménager le terrain et les
infrastructures servant à accueillir les troupes allemandes. Les premières
expropriations commencèrent à cette période. Le terrain ne cessait de croitre ainsi
que le nombre d’ouvriers.
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Début 1941, il y avait jusqu’à 1000 salariés et de nombreuses expropriations eurent
lieu : Château Billy, neuf maisons de Saint-Hervé ainsi qu’à Saint Brieuc (Rue
Bagot).
En septembre 1942, la zone militaire s’étend au-delà de la voie de chemin de fer et
les allemands rasent la ferme de la ville Bily. Ils y installeront la zone de « flak sud ».
En 1943 et 1944, le nombre d’ouvriers a chuté. Ils variaient aux alentours de 200.
Les avions étaient parqués sous des alvéoles de camouflage. Sur un plan de 1945
on peut dénombrer 36 alvéoles.
Mur protecteur près du Château Billy
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Plan du 6 sep 1945
Ligne rouge : Limite des terrains occupés par les allemands.
Rectangle vert : blockhaus mentionnés sur la carte de 1945.
Point bleu : tobrouck visible actuellement
Le village de Saint-Hervé :
Le village de Saint Hervé a très vite été occupé par les forces allemandes. On peut y
voir aujourd’hui les restes des taxiways ainsi qu’un mur anti-éclat devant protéger
une pièce DCA.
Zone de la Croix Cholin :
Le point principal était donc situé à la Croix Cholin avec quatre blockhaus comme le
mentionne le plan du 6 septembre 1945. Aujourd’hui, il n’en reste qu’un visible, le
principal : le poste de commandement. Il s’agit d’un L408A (la deuxième entrée est
murée). Pour les autres blockhaus, il s’agit principalement d’abris pour 2 groupes de
combat (20 hommes) de type R 502 sans coupole blindée.
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Particularités d’un L408 A
Hauteur : 5.10m
Largeur : 17.80m
Profondeur : 19.10m
Béton utilisé : 1685m cubes
Après la guerre, le poste de commandement a servi comme entrepôt, mais
également à une entreprise de culture de champignons.
Ces abris sont entourés d’une ceinture de petits ouvrages fortifiés : Au moins une
cuve qui est visible aujourd’hui devant le poste de commandement ainsi qu’au moins
neuf tobrouk visibles actuellement. La cuve devant le L408A est partiellement
détruite. Lors d’une prospection autour, une balle et des éclats d’obus ont été
trouvés.
Près de la Croix Cholin, en bordure du ruisseau des Landes et à flanc de coteaux
étaient construits des entrepôts de munitions. On peut, encore, en voir aujourd’hui,
les autres sont enterrés ou recouvert par une végétation dense. Sur une carte
allemande, il est mentionné huit « munibunker » et juste en face, il y avait deux
« bombenlager » (soutes à bombes). Les « munibunker » étaient constitués de tôles
métro (les traces sont encore visibles actuellement) et recouvert par une chape de
béton.
Entrée du Poste de commandement L408A
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Entrée du Poste de commandement L408A
Reste de la cuve située en face du PC (photos juillet 2011)
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Un « munibunker » dégagé (photo juillet 2012)
Tobrouk (photos années 90)
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Zone du Château Billy :
La zone située près du château Billy est aujourd’hui située dans un bois au bord de
la voie ferrée. On peut encore voir dans cette zone plusieurs tobrouks dont trois à la
lisière du bois. Ces derniers sont reliés par un réseau de tranchées que l’on peut
encore discerner et qui mènent droit à un abri bétonné.
En longeant le taxi way vers l’ancienne tour de contrôle on peut encore voir une
grande cuve en béton ainsi qu’un mur part éclat qui devait protéger une pièce de
DCA.
Quant au château Billy, il n’en reste que des ruines. Des ruines de béton. Jean
Baptiste Illio décrit ainsi la destruction de cet édifice : « Dans la nuit du 3 au 4 avril
1941, le bel et grand immeuble dénommé Château-Billy, qui était à 200 mètres du
champ d’aviation, fut détruit entièrement par le feu. Les pompiers de Saint-Brieuc qui
étaient accourus, n’eurent pas le droit d’approcher du feu. L’immeuble était occupé
par les allemands. Les journaux, ou bien ne parlèrent pas de l’incendie, ou bien ne
parlèrent pas des occupants. Le château fut-il détruit par une bombe incendiaire
anglaise, ou bien accidentellement ? Des allemands y périrent. Le tout fut réduit en
un monceau de ruines. »
Aujourd’hui dans le bois il est difficile de repérer les traces de l’ancien château. En
effet, à de nombreux endroits, nous pouvons apercevoir des poutrelles de béton ou
des abris à moitié effondrés. Sur une poutrelle, il est indiqué l’inscription suivante
« Fini le 8/8/1941 JL », soit après la destruction du Château Billy.
La fin de ce château reste encore une énigme !
Cuve près du Château Billy ( photo prise dans les années 90)
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Entrée du blockhaus se situant à Château Billy (Photo juillet 2012)
Point d’appui « Fritz » :
Entouré d’un champ de mines (plus de 700), le point d’appui « Fritz » était situé sur
la commune de Saint Brieuc au lieu-dit Berrien. De ce lieu, les allemands dominaient
l’ensemble de la zone de l’aérodrome de la Plaine Ville. Il était constitué d’abris, d’un
poste d’observation « Nachtigall » et de pièces de DCA.
Il ne reste plus aucune trace de la présence de ce poste d’observation.
Zone « Flak Sud » :
Également, entouré de champs de mines, cette zone de flack était constituée de trois
pièces dont une pièce de 4 tubes Vierling de 20mm. Les servants de ces pièces
étaient abrités sous trois abris qui devaient être sous tôles métro.
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4 tubes Vierling de 20mm
Plan de minage allemand – source Fort Montbarey – Brest (29)
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Plan de minage allemand – source Fort Montbarey – Brest (29)
Emplacement de la zone Flaksud
Zone de l’ancienne tour de contrôle :
Cette zone a subi de nombreuses transformations avec la construction après guerre
de la tour de contrôle et de bâtiments servant à l’exploitation de l’aéroport. On
pouvait encore y voir deux tobrouks, il y a quelques années et les restes d’une petite
tranchée. Avec les chantiers actuels toutes les traces de cette période disparaissent.
A l’exception, des deux blockhaus situés dans l’enceinte de la caserne des CRS et
qui sont ainsi protégés.
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Un des ouvrages fortifiés situés dans l’enceinte de la caserne CRS – Photo prise en 2010
La FLAK :
Des éléments de la Flak (DCA) étaient installés sur le terrain mais également au lieudit « la Ville Billy » à Ploufragan (zone Flaksud) avec 3 batteries et au lieu-dit de
Berrien, à Saint-Brieuc où était installé le point d’appui « Fritz ».
Le bataillon de Flak était le Luftwaffen Btl Monte Rosa constitués de volontaires
suisses ou italiens. Ce bataillon était rattaché à la 10. Flieger-Division. Puis on
retrouve ce bataillon sous le I/ Flak 90 (qui devient ensuite le I./Flieger-Regiment 90).
LES BOMBARDEMENTS
L’aérodrome a été plusieurs fois la cible d’observations, effectuées par des avions
alliés. Ainsi du 4 au 19 septembre 1942, le 5ème régiment de DCA signale 11
survols à haute altitude.
Des bombardements eurent lieu à plusieurs reprises. Les plus gros d’entre eux se
déroulèrent en mai 1944 (24 – 26 et 28 mai). Une escadrille de P38 Lighting
bombarda pendant une demi-heure le terrain d’aviation, causant de nombreux
dégâts. Les bombes touchèrent le buffet gare, la Croix Fichet et la Forville. Plusieurs
militaires allemands trouvèrent la mort ainsi qu’un jeune de Trémuson qui décéda à
l’hôpital de Saint-Brieuc.
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LES PERTES ALLIEES
Durant le bombardement du 24 mai 1944, un des Lockheed P38 fut touché et
s’écrasa près de Pordic. Il s’agissait du P38 P-38J-15-LO "Laura Lee", portant le
numéro 42-104277 et piloté par le major John Williams Anderson appartenant au
367 th FG – 393 th FS. Le pilote réussit à s’évader grâce au réseau Shelburn dans la
nuit du 23 au 24 juillet (opération Crozier).
En dehors du P38, un P51B Mustang (chasseur américain P51B-10-NA – numéro
42-106652) a été descendu le 7 juin 1944 à 14h07, comme le précise un rapport
allemand. Cet avion s’est écrasé dans le parc du Château Billy et le pilote John
Denesha, du 357th Fighter, est décédé, à l’âge de 22 ans. John Denesha venait
d’intégrer ce groupe le 24 mai 1944 et ce n’était que sa deuxième mission. Ils
volaient par deux en compagnie du major John A. Storch quand il a été atteint par la
DCA.
Voir le lien suivant : Site : Absa 39-45
LES PERTES ALLEMANDES
Les allemands ont eu de nombreux accidents dans les atterrissages en retour de
missions. Des Messersmith 109 ou des Focke-Wulf 190 se sont abîmés sur le
terrain. Certains pilotes sont morts. La journée la plus noire pour les allemands a été
le 3 avril 1941, où quatre Messersmith 109 se posèrent en catastrophe sur la piste
endommagée par le mauvais temps. Les pilotes ne furent pas blessés mais les
avions détruits entre 80% et 90%.
DATE
AVION
14/08/1940 He 111 H3
GROUPE
DIVERS
PILOTE
3./SG
Codé ON + OH - Détruit
01/09/1940 He 111 H3
1./ST
à 30%
Pilote décédé : Fhr.
18/10/1940 Bf 109 E-4
I./JG 2
Atterrissage forcé
Hans Eduard
appareil détruit à 100%
Sieboldn - né en
- WNr. 0748
1920 à Berge
Atterrissage forcé
18/10/1940 Bf 109 E-4
2./JG 2
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appareil détruit à 100%
Uffz Heinrich Gellert
- WNr. 4858
(bléssé)
14
Oblt Schmidt
24/11/1940 Do17 P
3(F)./31
WNr.1112
Hermann (WND)
Endommagé au
03/04/1941 Bf 109 F-1
03/04/1941 Bf 109 F-2
III./JG26
9./JG53
roulage - Détruit à 80%
Pilote sauf
Casse à l'atterrissage -
Ofw. Kronschabel J
détruit à 90%
(Sauf)
Casse à l'atterrissage 03/04/1941 Bf 109 F-2
III./JG53
détruit à 90%
Pilote sauf
Percuté par un appareil
atterrissant - détruit à
03/04/1941 Bf 109 F-1
III./JG53
80%
Pilote sauf
Casse à l'atterrissage détruit à 65% - WNr.
06/04/1941 Bf 109 F-2
8./ JG 53
6681
Atterrissage forcé -
22/04/1941 Bf 109
III./ JG26
détruit à 40%
Casse à l'atterrissage détruit à 35% - WNr.
08/05/1941 Bf 109 F-2
III./ JG26
8141
Pilote sauf
Casse à l'atterrissage détruit à 25% - WNr.
08/05/1941 Bf 109 F-2
III./ JG26
8133
Pilote sauf
Capote à l'atterrissage
Pilote décédé : Fw.
suite à un coup de vent Lyhs Heinz né en
16/05/1941 Bf 109 F-2
9./ JG26
brutal - détruit à 90%
1913 à Giesen.
Crashé à l'atterrissage
suite à un problème
technique - détruit à
03/05/1942 Fw 190A-2
II./JG 2
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80%- WNr. 5288
15
Crashé à l'atterrissage
suite à un problème
technique - détruit à
08/05/1942 Fw 190A-2
III./JG 2
85% - WNr. 5293
Crashé à l'atterrissage
suite à un problème
technique - détruit à
29/05/1942 Fw 190A-2
III./JG 2
30% - WNr. 5328
Atterrissage sur le
ventre après un
problème moteur détruit à 15% - WNr.
05/10/1942 Fw 190A-3
II./JG 2
5277
Pilote décédé : Ofw
Hans-Rudolf Lüders
né le 4 sept 1916 à
29/04/1944 Fw 190 A
3./ SKG 10
Norstorf
Source : http://www.absa39-45.com/
LA LIBERATION
Début août 1944, la poche d’Avranche étant percée, les américains pénètrent en
Bretagne. A leur approche, les allemands évacuent et font sauter ce qu’ils peuvent.
Le 6 août, des russes blancs quittent Saint-Brieuc pour rejoindre l’aéroport. Ils sont
attaqués par les américains et les FFI par les Villages.
Du mois d’août au mois de décembre 1944, les américains occupèrent l’aéroport.
A la Libération, les mines firent encore des morts : cinq allemands furent tués au
cours du déminage de l’aéroport (les 4 premiers le 30 août 1945 entre le lieu-dit la
Mare et le Haut de la Côte et le cinquième au lieu-dit Le Bignon) ainsi que des civils
sur une voiture à cheval. Il a fallu attendre 1946 pour que l’aérodrome soit rendu à la
vie civile.
Aujourd’hui, au détour d’un chemin, il n’est pas rare de remonter dans le temps…
Mais avec les travaux entrepris dans cette zone, les derniers témoignages du passés
disparaissent petit à petit.
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Réutilisation du matériel militaire (photo prise dans les années 90)
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