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. intégration parfaite dans le circuit électronique
. faible consommation d'énergie.
La présente invention sera bien comprise à la
lecture de la description qui suit, effectuée à titre
d'exemple non limitatif sur un mode d'exécution en
réfé rence aux dessins accompagnants dans les-
quels :
. la figure 1 est le schéma fonctionnel géné-
ral de base illustrant le principe du circuit de
charge-décharge pour défibrillateur cardiaque selon
l'invention ;
. la figure 2 est le schéma du circuit de
charge-décharge selon l'invention comprenant un
phototransistor ainsi que deux éclateurs et plu-
sieurs électrodes extérieures au coeur.
L'idée générale inventive consiste à prévoir
dans le circuit de décharge du condensateur d'un
défibrillateur cardiaque implanté un composant du
type à amorçage c'est-à-dire devenant conducteur
au-delà d'une certaine tension par un arc ou une
décharge lumineuse et d'exploiter ce signal lumi-
neux pour réaliser le verrouillage de la commande
de fonctionnement du circuit de charge haute ten-
sion du condensateur.
On décrira tout d'abord dans leur généralité les
ensembles fonctionnels du circuit de charge-dé-
charge selon l'invention en référence à la figure 1 .
Le circuit de charge-décharge selon l'invention
se compose, de façon générale mais non limitative,
des éléments suivants.
Une source de courant continu 1 , par exemple
une pile P au lithium-argent/oxyde de vanadium,
alimente un circuit de charge 2 d'un condensateur
C. Le circuit de charge 2 est commandé en fonc-
tionnement et en arrêt par un circuit de commande
et d'inhibition CCI, par exemple à changement(s)
d'états à partir d'une part, d'un circuit décisionnel
prioritaire CDP sur son entrée de commande 3 et
d'autre part à partir d'une ligne de détection 4 sur
son entrée d'inhibition 5.
Pour des raisons de facilité, le circuit de com-
mande et d'inhibition CCI sera appelé simplement
ci-après circuit de commande.
Le circuit de commande CCI est un circuit à un
ou deux états stables, par exemple un circuit
monostable M ou une bascule B.
Pour des raisons de clarté et de commodité,
ce circuit de commande est référencé MB sur le
schéma de la figure 2. Il présente l'entrée de
commande 3 et l'entrée d'inhibition 5 qui est son
entrée de réinitialisation ou RAZ (remise à zéro).
Une décision de déclencher une phase de
charge-décharge se traduira, par exemple, par un
niveau haut à la sortie du circuit MB qui a pour
effet de mettre en fonctionnement le circuit de
charge 2.
Malgré leur différence fonctionnelle, le circuit
monostable M et la bascule B doivent être considé-
rés comme des équivalents car ils provoquent les
mêmes effets généraux à savoir la mise en fonc-
tionnement du circuit de charge à chaque com-
mande de déclenchement d'une telle phase.
5 Le circuit décisionnel prioritaire CDP comman-
de la charge du condensateur C à partir des infor-
mations sur le fonctionnement du coeur détectées
par ailleurs par des électrodes, notamment celles
intérieures au coeur.
10 Pour des raisons supplémentaires de sécurité,
si l'on utilise le circuit monostable M, les caracté-
ristiques de ce circuit sont établies de façon qu'il
présente une durée de maintien dans son état
stable, légèrement supérieure à la durée de charge
75 du condensateur C.
En effet si, pour une raison quelconque, le
circuit de charge n'est pas coupé juste après la
décharge, il le sera automatiquement à la fin de la
période de maintien du monostable.
20 Le circuit de charge 2 se compose essentielle-
ment d'un convertisseur continu/continu haute ten-
sion COC formé classiquement d'un oscillateur 6,
d'un transformateur 7 et d'un redresseur 8.
Le circuit de charge 2 se referme sur un
25 condensateur C commun au circuit de charge 2 et
à un circuit de décharge 9, formé d'un éclateur E
puis de l'impédance biologique Z du patient com-
prenant son coeur et les tissus séparant une élec-
trode de décharge 10 intérieure au coeur d'une ou
30 de plusieurs électrodes extérieures 11, 12 ou au-
tres électrodes en contact avec ou extérieures au
coeur.
A titre de sécurité, on prévoit un deuxième
éclateur dont la tension d'amorçage est plus éle-
35 vée. Les éclateurs sont alors référencés E1 et E2.
L'éclateur E2 se referme sur une résistance RE. Il
permet de pallier les défaillances du premier écla-
teur ou celles du circuit de décharge telles par
exemple un défaut d'amorçage du premier éclateur
40 E1 ou une rupture de fil allant vers les électrodes
et de protéger le condensateur C contre une sur-
charge.
Le ou les éclateurs sont montés dans un boî-
tier optocoupleur 13 en liaison intime de couplage
45 optique avec un détecteur photosensible, ou un
récepteur optoélectronique, par exemple un photo-
transistor PT relié à la pile P par une résistance de
charge RT. Le phototransistor PT reçoit le flux
lumineux des éclateurs lors de la décharge du
50 condensateur C et réinitialise automatiquement par
la ligne 4 la bascule B ou le monostable M sur son
entrée d'inhibition 5 de remise à zéro RAZ provo-
quant par exemple un niveau bas sur le circuit de
commande, à l'entrée du circuit de charge 2. Ceci
55 a pour effet de l'inhiber c'est-à-dire d'arrêter son
fonctionnement, évitant ainsi la recharge automati-
que du condensateur C.
Le montage fonctionne en boucle fermée. Dès
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