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Innovation 
L’Hôpital d’Ottawa a remporté le Prix Innovation pour le Programme d’oncologie et de cardiologie 
d’Ottawa (POCO) 
 
La chimiothérapie dans le traitement du cancer peut sauver des vies. Il apparaît néanmoins de plus en 
plus clairement que la chimiothérapie peut entraîner des lésions cardiaques. Le POCO a vu le jour à 
l’Hôpital d’Ottawa en 2008 grâce à une équipe médicale pluridisciplinaire composée d’oncologues, de 
cardiologues et de pharmaciens. Il s’agissait alors du premier programme en son genre au Canada. Pour 
les  patients  et  leurs  familles,  se  frayer  un  chemin  au  sein  du  système  de  soins  contre  le  cancer  et 
comprendre ses complexités ainsi que l’impact des soins post-traitement peut être écrasant. Cela s’avère 
encore  plus  difficile  si  le  traitement  entraîne  des  complications.  Une  approche  pluridisciplinaire 
impliquant plusieurs spécialités médicales est alors requise. Le POCO offre aux patients une approche 
intégrée  de  la  cancérothérapie,  notamment  grâce  à  une  communication  directe  entre  les  différents 
fournisseurs de soins de santé et un accès opportun à des services d’évaluation et de traitement médical, 
ce qui a un impact sur la qualité de vie après le traitement. Le POCO permet ce type de collaboration. Il 
entraîne  une  hausse  du  taux  de  satisfaction  des  patients,  est  conforme  à  la  thérapie  et  améliore 
globalement les résultats du traitement. 
Mentions d’honneur 
 
Qualité 
Le Centre de soins de santé St-Joseph de Hamilton et le RLISS de Hamilton Niagara Haldimand 
Brant ont reçu une mention d’honneur dans la catégorie Qualité pour l’élaboration d’un programme 
de prise en charge du cancer de l’œsophage axé sur le patient 
 
Les cancers de  l’œsophage  sont  la  plupart  du  temps  diagnostiqués  lorsque  le  cancer  est  à  un  stade 
avancé. De ce fait, le taux de survie à cinq ans est de 13 pour cent, soit l’un des plus bas pour un cancer. 
Aucun cheminement ou système de soins n’était en place pour assurer un accès équitable à un diagnostic 
ou un traitement en temps opportun, qui peuvent accroître le taux de survie. Même pour les personnes 
chez qui on a diagnostiqué un cancer à un stade avancé, le traitement peut ralentir la progression de ce 
dernier  et  alléger  les  symptômes.  Le  Centre  de  soins  de  santé  St-Joseph  de  Hamilton  a  élaboré  un 
cheminement  de  soins  et  un  Programme  d’évaluation  diagnostique  de  l’œsophage  (EDAP)  afin 
d’identifier les patients qui doivent être orientés immédiatement si l’on suspecte qu’ils sont atteints d’un 
cancer de l’œsophage. L’EDAP possède un unique point d’accès pour les orientations afin de réduire les 
temps  d’attente  d’un  diagnostic,  de  minimiser  le  nombre  de  tests  effectués  de  manière  répétée  et 
d’améliorer l’expérience des patients et les résultats du traitement. Pour les patients que l’on soupçonne 
d’être atteints d’un cancer de l’œsophage, l’EDAP et le cheminement de soins standardisé réduisent la 
charge de travail des médecins de famille en prodiguant aux patients les soins dont ils ont besoin au bon 
moment. Le programme permet également de réduire le temps que les médecins de famille consacrent à 
se frayer un chemin au sein du système de soins de santé pour faire passer des tests diagnostiques et 
orienter les patients vers des spécialistes. L’EDAP a permis de réduire à 15 jours les temps d’attente de 
tests diagnostiques, qui étaient de 4 à 6 mois (délai entre l’orientation vers l’EDAP et la fin des tests). Il 
s’écoule en moyenne 30 jours entre l’orientation vers l’EDAP et la décision d’entamer un traitement.