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ATTITUDE - Novembre 2005
Comment a commencé laventure Bam?
ISABELLEDAVID-ROGEAT:Cest notre prof doption
m
arke-
ting,
R
oya Bafandi, qui nous a proposé de participer à
une récolte de fonds en
faveur de l
U
nesco pour
reconstruire une école
pour les enfants victi
m
es
du tre
m
ble
m
ent de terre à
Ba
m
, en Iran.
Un projet humanitaire pour des étudiants en écono-
mie dentreprise
I.D.-R.:Tout le
m
onde i
m
agine cela inco
m
patible sauf
M
m
e Bafandi. Pour elle, il est fonda
m
ental de sensi-
biliser les futurs écono
m
istes aux valeurs éthiques.
Partagez-vous son point de vue?
ROMAINEFAVRE:Absolu
m
ent et plus encore depuis que
nous avons concrétisé le projet. Il ne sert à rien dap-
prendre à élaborer des stratégies pour des entreprises
et leurs produits si lon ignore laspect hu
m
ain et
social qui sous-tend toute action.
Votre prof et vous-mêmes êtes des femmes Plutôt
féminine la fibre sociale?
I.D.-R.:
N
on, cest un cliché. Jen veux pour preuve
L
ionel et
S
teve, deux étudiants de la Haute école de
gestion de
L
ausanne très i
m
pliqués dans le projet
Ba
m
et qui lancent une entreprise éthique dans le
cadre de leur travail de diplô
m
e.
Quelle a été la principale difficulté du projet?
R.F.:
L
a recherche de sponsors. En déce
m
bre 2004,
exacte
m
ent une année après Ba
m
, il y a eu le tsu-
na
m
i et tout largent était
donné pour cette nouvelle
cause.
I.D.-R.:
N
ous avons
trouver dautres sources de
finance
m
ent. À la création
dun puzzle géant dont chaque pièce était vendue 5
francs, se sont ajoutées dautres actions co
mm
e la
vente de bracelets et de T-shirts.
Combien a rapporté laction «Tas pas 5 Bam?»
I.D.-R.: 6800 francs, récoltés par les quatorze étu-
diants valaisans, vaudois et genevois issus des HE
S
et universités liées au projet et par divers parte-
naires dont les associations détudiants.
R.F.:Pour la petite histoire, lAssociation des étu-
diants de la HEVs de
S
ion est celle qui a récolté en
m
oyenne le plus dargent.
Si lon y ajoute les autres actions, quel montant a
été versé à lUnesco?
R.F.:
L
es trente-deux étudiants ro
m
ands du projet
ont pu verser un chèque de 15
'
000 francs.
O
n pen-
sait récolter bien plus. Mais étonna
mm
ent, pour cer-
tains étudiants, verser 5 francs cétait beaucoup.
D
autres ne voulaient pas donner pour lIran pour des
raisons politiques
I.D.-R.:
Q
uoi quil en soit, tout le
m
onde connaît
Ba
m
aujourdhui sur les ca
m
pus et nous, nous avons
acquis une sacrée expérience!
Les cours de la HEVs vous préparent-ils bien à mener
ce type de projet?
R.F. ETI.D.-R.:
N
ous avons une bonne longueur
davance en infor
m
atique et en
m
arketing.
Q
uant à
léthique, elle pourrait être abordée bien plus t, à
travers des conférences par exe
m
ple.
www.commonhumanity.ch, site de lassociation créée par
les étudiants dans le cadre du projet Ba
m
.
ÉÉCCOONNOOMMIISSTTEE,, OOUUII,,
MMAAIISS PPAASS SSAANNSS ÉÉTTHHIIQQUUEE!!
Bam, trois lettres qui auront profondément marqué Isabelle David-
Rogeat et Romaine Favre, étudiantes en dernière année d’économie d’en-
treprise à la HEVs de Sierre. Rencontre et explications.
Isabelle David-Rogeat (à gauche) et Romaine Favre font partie des étudiants romands du projet Bam. La vente
des pièces du puzzle géant - «Tas pas 5 Bam?» - a rapporté quelque 7000 francs.
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«Tout le monde connaît
Bam aujourdhui sur les
campus!»
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