• IIU • L’insémination intra-utérine 1 RRR Introduction L a décision pour un couple d’avoir un enfant est un moment psychologiquement important. Lorsqu’un couple ne parvient pas à aboutir dans son projet d’enfant après 1 à 2 ans, on parlera de stérilité ou d’infertilité. Cette stérilité peut trouver son origine tant chez la femme que chez l’homme et d’ailleurs, bien souvent, les 2 membres du couple seront concernés par un problème à l’origine de cette infertilité. La stérilité est rarement absolue. Il s’agit en fait d’une diminution des chances ou de la probabilité de concevoir dans un délai dit normal. R Un couple sur six sera concerné par cette difficulté de procréer. La mise au point effectuée par le gynécologue permettra de définir quelle méthode de procréation médicalement assistée (PMA) sera la plus adéquate pour vous aider à concrétiser votre projet d’enfant. Cette brochure a pour but de vous expliquer une de ces méthodes d’aide à la procréation qu’est l’insémination intra-utérine ou IIU. 3 RRRRRR a Revenonsànoscoursdebiologie: Schéma1 Afin de mieux comprendre les examens successifs réalisés par votre gynécologue ainsi que les traitements entrepris, il faut se souvenir du processus naturel de la conception. L’ovulation, c-à-d la fabrication de l’œuf chez la femme (appelé ovocyte ou ovule) nécessite en moyenne 14 jours. Au cours de ces 14 jours, l’hypophyse, une glande située dans notre cerveau, sécrète une hormone qui stimule l’ovaire : la FSH. L’ovaire est le centre de fabrication des ovocytes. La femme en possède 2, un de chaque côté de l’utérus à l’extrémité des trompes. Au cours de ces 14 jours de préparation, la sécrétion de FSH augmente et stimule la croissance des cellules qui entourent et préparent les ovocytes : cet ensemble de cellules s’appelle le follicule. Le follicule s’identifie facilement à l’échographie car il est rempli d’un liquide bien visible, qui donne une image arrondie que l’on peut mesurer au cours du cycle. Parmi cette machinerie cellulaire, certaines cellules vont sécréter des hormones : en premier lieu les œstrogènes. Les œstrogènes ont plusieurs rôles : ils augmentent la qualité de la glaire cervicale qui est ce mucus situé dans le col de l’utérus. Après un rapport sexuel, cette glaire stocke les spermatozoïdes pour les laisser s’évader de manière continue durant 48 à 72 heures afin de rencontrer l’ovocyte en temps opportun. Dans un éjaculât normal, plus de 20 millions de spermatozoïdes par ml sont déposés dans le vagin. Les œstrogènes préparent aussi l’intérieur de l’utérus à accueillir un embryon ; cette paroi interne de l’utérus s’appelle l’endomètre et s’épaissit au cours de ces 14 jours. 4 Localisation des ovaires trompe de Fallope ovaire droit ovaire gauche utérus vagin Structure d’un ovaire follicules en croissance vaisseaux sanguins follicule mûr corps jaune ovule expulsé 5 R Lorsque le follicule est mûr, l’hypophyse va sécréter, brièvement mais en grande quantité, l’hormone qui déclenchera l’ovulation : c’est le pic de LH. Cette hormone induit les différentes étapes de l’ovulation : le détachement de l’ovocyte entouré de cellules (le cumulus) dans le liquide du follicule et la rupture du follicule pour libérer l’ovocyte dans l’abdomen. A ce moment, l’ovocyte continue toujours sa maturation en adaptant son bagage génétique. L’ovocyte ainsi libéré va rencontrer au tiers externe de la trompe les spermatozoïdes et un seul spermatozoïde pénètrera dans l’ovocyte : c’est la fécondation. A partir de ce moment, l’embryon constitué par la rencontre de la cellule reproductive mâle et femelle entamera un long processus de divisions successives tout en progressant vers la cavité de l’utérus. L’implantation de cet embryon aura lieu 7 jours plus tard et le développement de l’embryon aboutira après 9 mois à la naissance de l’enfant. La fertilité naturelle dans l’espèce humaine n’est pas de 100 %, chaque couple a en moyenne à chaque cycle, 20 % de chances d’obtenir une grossesse. L’âge des futurs parents est un élément essentiel pour le pronostic. La fertilité diminue dès 30 ans et l’infertilité augmente au-delà de 35 ans chez la femme et au delà de 45 ans chez l’homme. Il faudra donc tenir compte de ces 2 facteurs, l’âge et le nombre de cycles où il y aura eu des rapports fécondants, pour débuter un bilan d’infertilité voire accélérer le recours aux traitements d’aide à la procréation. 6 RRRRRR B. Le bilan de fertilité du couple L’exploration de la fertilité de l’homme commence par la réalisation d’une analyse de sperme dans des conditions très strictes : « le spermogramme ». La collecte du sperme doit s’effectuer par masturbation dans un récipient stérile et celui-ci devra être acheminé au laboratoire en maximum 45 minutes à température du corps. Dans l’échantillon amené au laboratoire, le biologiste comptera le nombre de spermatozoïdes, évaluera leur mobilité, leur vitalité et leur morphologie. En vue des traitements en laboratoire de PMA, Le conjoint devra également effectuer une prise de sang explorant certaines maladies transmissibles ou ayant un impact sur la fertilité: hépatite B, hépatite C, syphilis, HIV, cytomégalovirus, Chlamydia. Si le sperme est anormal, d’autres examens pourront être recommandés comme un examen clinique ainsi qu’un bilan hormonal, voire génétique et une échographie des testicules. 7 Chez la femme, la qualité de l’ovulation devra être évaluée par un bilan hormonal et/ou une courbe de température, parfois un « suivi folliculaire » par une échographie et une prise de sang hormonale réalisées autour de la période ovulatoire sera aussi programmé. L’intégrité des trompes et de l’utérus sera évaluée par une radiographie après y avoir introduit par le col de l’utérus une substance radio opaque qui parcourra l’utérus et les trompes jusque dans la cavité abdominale : « l’hystérosalpingographie ». Parfois, l’exploration de ces organes et de la cavité abdominale nécessite le recours à la chirurgie par la réalisation d’une « laparoscopie ou coelioscopie » : une caméra est introduite, sous anesthésie générale, dans l’abdomen par une incision sous l’ombilic. On évaluera parfois l’interaction des spermatozoïdes avec la glaire du col de l’utérus par le « test de Hühner ou test post-coïtal ». Celui-ci est réalisé juste avant l’ovulation par l’analyse au microscope de la glaire prélevée 4 à 6 heures après un rapport sexuel. Avant toute procréation, le gynécologue aura contrôlé l’immunité de la future mère vis-à-vis de maladies dangereuses pendant la grossesse comme la rubéole, la toxoplasmose, le cytomégalovirus, la varicelle, etc. 8 RRRRRR C. Le déroulement de l’insémination intra-utérine Introduction L’insémination intra-utérine est une technique simple et indolore qui consiste à amener, à l’aide d’un petit cathéter souple, dans la cavité utérine via le col, une concentration élevée de spermatozoïdes au moment de l’ovulation. cathéter souple utérus ovaire seringue speculum 10 Cette technique est ancienne puisque la première a été réalisée en 1790 par John Hühner à l’aide d’une plume. Actuellement, cette technique est très répandue et constitue, dans les indications adéquates, le traitement de première ligne des couples infertiles. Plus de 800 inséminations intra-utérines sont pratiquées chaque année au CHC Saint-Vincent de Rocourt. R Pour effectuer une insémination intra-utérine, il faut avoir au moins une trompe perméable. Les altérations du sperme légères à modérées sont une bonne raison d’avoir recours aux inséminations intra-utérines. Enfin, pour les stérilités cervicales (glaire cervicale inadéquate) et idiopathiques, il s’agit du premier traitement de choix dans la plupart des cas. Avant de débuter un tel traitement, une convention entre le centre de PMA et le couple doit être signée, ceci est une obligation légale. Le médecin vous donnera ce document et vous serez invités à le rendre signé par les 2 membres du couple aux médecins, infirmières ou au secrétariat AVANT de commencer le traitement. Pour des raisons médico-légales les 2 membres du couple auront réalisé AVANT le traitement leurs prises de sang. Celles-ci devront souvent être répétées entre les traitements. 11 Les différentes étapes de l’insémination Inscription : Avant le 5ème jour du cycle (1er jour du cycle = 1er jour des règles), le couple devra appeler en semaine le Centre de Procréation Médicalement Assistée du CHC Saint-Vincent de Rocourt de 8H à 16H au 04/239 47 75. 1 Optimaliser l’ovulation Afin d’augmenter les chances de réussite ou de corriger des troubles de l’ovulation, l’insémination intra-utérine est parfois associée à une stimulation de l’ovulation. Celle-ci débutera dans les 10 premiers jours du cycle, soit par la prise de médicaments par la bouche, soit par des injections sous-cutanées. Ces traitements seront accompagnés d’une surveillance étroite afin d’éviter les grossesses multiples. 2 Surveillance de l’ovulation Cette surveillance permettra de déterminer le nombre d’ovocytes en voie de maturation et le moment de l’ovulation. Ceci est capital car l’ovocyte n’est fécondable que peu de temps après sa libération du follicule (16 à 24 heures) et les spermatozoïdes doivent donc être déposés dans l’utérus au moment adéquat pour le rencontrer. En effet, lors d’un rapport sexuel, si la glaire joue bien son rôle, elle abrite durant 48 à 72 heures les spermatozoïdes et à tout moment, ils s’en libèrent pour aller retrouver l’ovocyte dans la trompe. Le moment d’un rapport sexuel est donc peu important à 48 heures près. Par contre, lors d’une insémination intra-utérine, le sperme est directement déposé dans la cavité utérine, au-delà de la glaire, et s’ils ne rencontrent pas l’ovocyte rapidement, l’ovocyte et les spermatozoïdes perdront leur pouvoir fécondant. 12 Le suivi de l’ovulation s’effectuera par la mesure, à l’échographie vaginale, du diamètre des follicules qui attestent de la maturité de l’ovocyte. La mesure de l’épaisseur de l’endomètre permettra de s’assurer que les conditions pour l’implantation de l’embryon sont adéquates. Les dosages hormonaux permettent aussi, par la mesure du taux d’œstrogènes, d’évaluer la maturation de l’ovocyte. Enfin, la détermination du pic ovulatoire de LH permettra de prévoir une ovulation dans les 24 heures environ. Une à cinq consultations pour cette surveillance seront nécessaires pendant un cycle. Elles se font le matin dès 7H sur rendez-vous, elles durent 10 minutes et se déroulent dans les cabinets de consultation du centre de PMA au deuxième étage du CHC Saint-Vincent de Rocourt. La première s’effectuera entre le 9ème et le 14ème jour du cycle selon l’avis du gynécologue et les rendez-vous suivants seront communiqués par nos infirmières l’après-midi, après réception des résultats des examens du matin. Si vous habitez loin, votre gynécologue peut réaliser ces échographies et vous pouvez effectuer vos prises de sang dans un laboratoire de proximité à condition que l’ensemble des résultats nous parviennent avant 14h, par téléphone chez les infirmières (04/239 47 41 ou 04/239 47 42) ou par fax (04/239 47 79). 3 Induction de l’ovulation Lorsque le follicule a atteint la taille adéquate (16 à 25 mm) et que ses cellules sécrètent une quantité adéquate d’œstrogènes (+/- 150 à 300 pg/ml par ovocyte), l’ovulation peut être provoquée par une injection sous-cutanée de 5000 unités de Pregnyl®. En effet, si la patiente n’a pas déclenché son pic de LH, on peut injecter une hormone qui remplacera celui-ci et l’ovulation aura lieu 36 heures plus tard. Ceci permet d’éviter des contrôles échographiques et sanguins prolongés et de programmer sereinement l’insémination 28 à 36 heures plus tard. Cette dernière injection s’effectue en sous-cutané ou en intra-musculaire à +/- 19 heures. 13 4 Les différente de Préparation du sperme Le sperme est recueilli par masturbation. Ce prélèvement peut s’effectuer à domicile si le transport n’excède pas 45 minutes. Dans le cas contraire, un local est réservé à cet effet au centre de PMA. L’échantillon est attendu 2 heures avant le rendez-vous programmé pour l’insémination (2ème étage de la clinique, centre de PMA, salon d’andrologie). Aucune abstinence n’est requise durant la phase d’observation de l’ovulation. On demandera une abstinence à partir de l’injection Pregnyl® chez la partenaire ou de la détection de son pic de LH, soit de 24 à 48 heures. Il est souhaitable que cette abstinence ne dépasse néanmoins pas 5 jours. La préparation du sperme, appelé aussi capacitation, a pour but de rendre le sperme fécondant par plusieurs lavages et centrifugations à travers différents milieux. Ceci permet d’éliminer le liquide séminal et ses facteurs inhibiteurs du pouvoir fécondant, d’améliorer la mobilité des spermatozoïdes et de sélectionner les plus mobiles dans un petit volume à inséminer. En effet, le sperme contient 95 % de liquide séminal et 5 % de spermatozoïdes et il ne peut être injecté tel quel dans l’utérus. Ceci provoquerait des contractions à cause de certaines substances chimiques (prostaglandines) et du volume de l’éjaculât trop important (1 à 7 ml). Des infections pourraient aussi survenir car la glaire du col de l’utérus ne joue plus son rôle de filtre. A la fin de la préparation, 300 à 500 micro-litres de sperme seront inséminés contenant une concentration de plus d’un million de spermatozoïdes mobiles par ml. 14 s étapes l’insémination 5 Insémination On demandera à la partenaire le jour adéquat de se présenter environ 2 heures après avoir déposé le sperme afin que l’on dispose du temps nécessaire pour le préparer. Une fois préparé, le sperme peut rester en attente plusieurs heures sans se détériorer. La patiente sera installée en position gynécologique, un spéculum sera placé et le col dégagé de ses sécrétions. Un fin cathéter sera introduit dans le col et, à l’aide d’une seringue, le sperme sera déposé dans le fond de l’utérus. Cet acte médical prend 5 minutes et est indolore. On peut vous demander de rester allongée quelques minutes sur la table de gynécologie (schéma page 10). L’insémination n’est pas douloureuse mais dans 10 % des cas, le passage du col peut-être difficile et nécessite alors le recours à plusieurs manipulations qui peuvent provoquer une brève contraction. Après l’insémination, la patiente peut reprendre ses activités sans restriction, y compris une vie sexuelle normale. 15 6 Après l’insémination Durant les 2 semaines qui suivent l’insémination, aura éventuellement lieu la fécondation, puis l’implantation de l’embryon après son cheminement dans la trompe. On vous demandera dès le lendemain de l’insémination de placer un comprimé de 200 mg d’Utrogestan® dans le vagin tous les soirs pour favoriser l’implantation. Ce traitement sera prolongé jusqu’à la prise de sang déterminant si une grossesse débute. En cas de grossesse le traitement se poursuivra, en cas d’échec, l’Utrogestan® sera stoppé. Sous Utrogestan® la survenue des règles peut être retardée sans que cela ne signe la présence d’une grossesse, seule la prise de sang permettra dans ce cas de faire le diagnostic de grossesse certaine. Pour vérifier que les conditions sont favorables à l’implantation, un contrôle hormonal par prise de sang est parfois programmé. Si les règles ne sont pas apparues 14 jours plus tard, le couple est invité à se présenter pour une prise de sang qui confirmera la grossesse. Il est déconseillé d’effectuer un test de grossesse avant ces 14 jours car l’administration de Pregnyl® pourrait fausser le résultat (faux positif). Deux semaines après une prise de sang positive pour une grossesse, la première échographie permettra de confirmer la présence d’un embryon vivant dans l’utérus. C’est alors le moment de reprendre contact avec votre gynécologue traitant pour le suivi de la grossesse et l’accouchement. On vous demandera de recontacter le Centre de Procréation Médicalement Assistée afin de nous donner des informations concernant la naissance de votre enfant et le déroulement de l’accouchement. 16 RRRRRR D. Les chances de réussite des inséminations intra-utérines Le taux de grossesse obtenu après un cycle d’insémination intra-utérine est de 15 à 20 %. Ce taux est obtenu moyennant une stimulation de l’ovulation, une surveillance du développement folliculaire et une préparation optimale du sperme. Les inséminations intra-utérines ne sont pas indiquées dans des pathologies sévères ou elles donnent de trop faibles résultats ainsi que dans des conditions de pronostic plus sombre comme les patientes de plus de 40 ans ou les infertilités de plus de 4 ans. Si au long de votre parcours le chemin vous semble difficile, nous vous invitons à consulter nos «spécialistes du bien être»... les psychologues et sophrologue attachés à notre service sont à votre disposition sur rendez-vous. Une consultation ou un contact téléphonique avec le gynécologue du Centre de Procréation Médicalement Assistée est indispensable après 2 cycles de traitement afin d’optimaliser les conditions de prise en charge des 2 inséminations intra-utérines suivantes. Après 4 inséminations intra-utérines sans succès, une autre aide à la procréation devra être proposée par le médecin et discutée avec le couple. En effet, une étude des cycles d’inséminations intra-utérines montre que 94 % des grossesses attendues sont obtenues après 4 cycles et nous proposerons donc le recours à la fécondation in vitro si ces 4 cycles se sont soldés par un échec. Globalement, un couple sur trois évitera la fécondation in vitro en ayant recours préalablement aux inséminations intra-utérines. 17 RRRRRR C.Leseffetssecondairesdes inséminationsintra-utérines Les effets secondaires des inséminations intra-utérines sont rares : 1 Les grossesses multiples liées à la stimulation ovarienne. Si ce risque existe au vu du résultat de l’échographie et de la prise de sang, on peut décider d’adopter des attitudes préventives : a. Soit d’abandonner le cycle en cours b. Soit de réduire le nombre de follicules c. Soit de transformer le traitement en une fécondation in vitro qui permet de décider du nombre d’embryons à replacer dans l’utérus. La réduction folliculaire est l’attitude la plus fréquemment adoptée. Elle consiste à vider par une fine aiguille introduite sous échographie et par voie vaginale les follicules surnuméraires afin de diminuer le nombre d’œufs fécondables. Cet acte se déroule en salle d’opération et dure 20 minutes. Une légère et brève douleur semblable aux règles peut y être associée. Néanmoins, malgré une surveillance très précise et des attitudes préventives adaptées, le taux de grossesses multiples est de l’ordre de 10% en cas de stimulation. 18 2 Lors de l’insémination intra-utérine, le passage du col utérin peut-être difficile et ceci peut occasionner une douleur brève évoquant celle ressentie lors des règles. 3 Le passage du cathéter du vagin vers l’utérus peut entraîner des germes susceptibles de provoquer une infection. En réalité, cet effet s’observe très rarement, dans moins de 0,1 % des cas. 4 Un petit saignement peut survenir le jour de la réalisation de l’insémination à cause des manipulations du col. Ce saignement est sans importance. 19 R RRR conclusion L ’insémination intra-utérine est une technique simple d’aide à la procréation qui doit toujours, lorsque les conditions le permettent, être envisagée en première intention dans la prise en charge de l’infertilité. Elle se déroule durant 4 cycles et permet à un couple sur trois d’éviter le recours à des techniques plus invasives. Nous souhaitons à tous les couples en attente d’une grossesse de devenir, dans les meilleurs délais et le plus simplement possible, d’heureux parents. R Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez et restons à votre disposition pour toute explication complémentaire qui vous semblerait nécessaire. 20 RRRRRR L’équipe de Médecine de la Reproduction Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter un membre de l’équipe : Secrétaires du service PMA : centre de rendez-vous Madame Martine SAUVEUR, coordinatrice du secrétariat Madame Véronique DANIEL Madame Nathalie LESSUISE Madame Stéphanie PONCIN Tél. : 04/239 47 75 Secrétaires administratives : Madame Carine GARNIER Tél. : 04/239 46 24 Madame Chantal SCHUGENS Tél. : 04/239 46 22 21 RRRRRR Infirmières du service PMA : Madame Claudine BOOSSY, responsable nursing PMA Madame Anne-Pascale HOGGE Madame Martine LAURENT Madame Ilse ORY Madame Nathalie SCHENATO Tél. : 04/239 47 42 ou 04/239 47 41 Les psychologues et sophrologue : Madame Marie FAFCHAMPS Madame Catherine MOTTE Tél. : 04/239 47 75 Monsieur Michel FONzé Tél. : 0498/76 94 90 Gynécologues coordinateurs : Docteur Annick DELVIGNE 04/239 47 93 ou 0473/80 30 72 Chef de Service Docteur Stéphanie DEMELENNE 0475/32 33 9 4 Docteur Pierre-Arnaud GODIN 0496/86 63 01 Docteur Séverine LEGROS 0476/90 75 75 Urologue-Andrologue : Docteur Yves LEBRUN - prélèvement d’ovocytes Docteur Luc COPPENS - Andrologie 04/239 47 75 22 Cette brochure a été éditée avec le soutien de