LES CHOSES A EVITER POUR AVOIR PLUS DE TESTOSTERONE

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LES CHOSES A EVITER POUR AVOIR PLUS DE
TESTOSTERONE
Written By: Richard Kabamba | November 8, 2012 | Posted In: EDUCATION
La testostérone est la crème de la crème des substances anabolisantes et
nous savons que l’alimentation et l’exercice ont un impact sur le taux de
testostérone. L’hypothèse est que si l’exercice augmente le taux de
testostérone, cela aboutira à une réponse anabolique. Le régime joue
également un rôle; votre corps doit obtenir ces acides aminés
supplémentaires nécessaire à la construction de la masse maigre de
quelque part et ce quelque part c’est votre petit déjeuner, votre déjeuner ou
votre diner. Les chercheurs de la « University Park » ont apporté leur aide
pour fournir quelques pièces supplémentaires à ce puzzle anabolique. Ils
ont demandé à 12 hommes de faire de développé couché (5 séries de 10
reps jusqu’à épuisement) et des flexions de jambes avec sauts (5 séries de
10 reps à 30% du maxi) en prenant deux minutes de repos entre séries.
Après les tests des flexions de jambes ou squats avec sauts, le taux de
testostérone des sujets testés avaient augmenté de 15%; le développé
couché ayant quant à lui provoqué une augmentation de 7%. Les taux de
cortisol n’ont pas changé quelque soit l’exercice. Des corrélations positives
significatives furent trouvées pour les taux de testostérone avant l’exercice
et le pourcentage d’énergie provenant des graisses, taux des graisse
saturées et mono-saturées. En bons Anglais ordinaires, ces sujets qui
mangeaient plus de graisses, saturées ou mono-saturées, avaient tendance
à avoir des taux de testostérone plus élevés au repos.
Inversement, les chercheurs trouvèrent une corrélation négative entre le
taux de testostérone et le pourcentage de l’énergie des protéines, le
rapport protéines-hydrates de carbone et le rapport graisses
polyinsaturées-graisses monoinsaturées. En d’autres termes, le taux de
testostérone avait tendance à être plus bas chez les sujets dont la
consommation de protéines (en pourcentage de l’apport calorique) était
plus élevée et qui consommaient, en proportion, plus de graisses
polyinsaturées que chez ceux qui consommaient plus de graisses saturées.
Vous allez peut-être penser, « je vais manger plus de graisses et réduire
mes protéines et ma consommation de graisses polyinsaturées et
« abracadabra » j’aurai plus de testostérone dans le sang et je vais pouvoir
me développer plus rapidement qu’une tumeur ! » Pas si vite ! Dans deux
études, on a examiné les taux de graisses et de testostérone, sont pour le
moins équivoques. En fait, si vous comparez le vrai taux de testostérone
entre les hommes d’une de ces études et ceux de la seconde, le premier
groupe avait toujours un taux de testostérone plus élevé après un régime
faible en lipides, comparé au second groupe qui consommaient une
alimentation riche en graisses !
En plus, l’augmentation de la testostérone avec l’exercice peut sembler
impressionnante. Mais notez que chez des hommes plus âgés (plus de 70
ans) qui ont pédalé pendant 60 minutes, on a constaté une augmentation
de testostérone de 39%, comme l’indique l’article publié dans
« Metabolism ». Ceci est beaucoup plus élevé que les 15% constatés au
développé couché et aux flexions sur jambes avec sauts par l’étude de
Penn State. Est-ce que cela signifie qu’il est préférable de faire 60 minutes
de vélo que de faire du développé couché ou du squat ? J’en doute.
Bien que le régime et l’exercice affectent le taux des hormones
stéroïdiennes, l’application pratique pour les athlètes n’est toujours pas
claire. Je ne vais certainement pas pédaler pendant une heure, manger
plus de graisses saturées et monoinsaturées et diminuer ma consommation
de protéines dans l’espoir d’augmenter misérablement mon taux de
testostérone.
Trop manger
Un excès de calories peut se solder par une prise de graisse, celle-ci pouvant faire
baisser le taux de testostérone à cause d’une élévation de la concentration
d’oestrogène.
Manger trop de protéines
Un apport protéique supérieur à l’apport glucidique peut augmenter la perte de
testostérone par les voies urinaires. S’il est vrai que les protéines sont nécessaires
pour stimuler la sécrétion de testostérone, une concentration excessive peut avoir un
effet négatif. Tenez-vous à environ 2,2g par kilo de poids de corps.
Manger trop de graisse
Répartissez l’apport lipidique sur la journée et évitez les repas trop riches en matières
grasses, car ils peuvent faire baisser momentanément le taux de testostérone. Votre
consommation de graisse ne devra pas dépasser 30% de votre apport calorique.
Évitez d’abuser des graisses polyinsaturées, comme celles du poisson et des huiles
végétales. Certes, elles sont bonnes pour la santé, mais elles peuvent aussi faire chuter
la concentration de testostérone.
Abuser de l’alcool
La consommation d’alcool peut abaisser le taux de testostérone en raison de la
conversion de cette hormone en œstrogène.
Manger trop de fibres
Un régime sain pour athlètes devrait vous apporter assez de fibre pour être en bonne
santé. Consommez environ 35g de fibres par jour quand vous cherchez à augmenter
votre taux de testostérone. Une alimentation trop riche en fibre peut avoir un effet négatif
sur la concentration de cette hormone. Vous pouvez choisir du riz blanc plutôt que du riz
complet et de la semoule plutôt que des flocons d’avoine, car ils contiennent moins de
fibres. Préférez des fruits et des légumes comme seule source de fibre.
Culture personnelle
Si vous souhaitez savoir comment est produite la testostérone, voici un court résumé
sur son mécanisme de production. Tout commence dans le cerveau : une hormone
appelée GnRH est libérée par l’hypothalamus avant d’être véhiculée jusqu’à
l’hypophyse. Dans ce site, la GnRH stimule la sécrétion d’hormone lutéinissante.
Transportée par le sang jusqu’aux testicules, celle-ci active des enzymes qui
transforment le cholestérol en testostérone. Ce que l’on mange peut avoir un impact
positif ou négatif sur n’importe laquelle de ces étapes.
A savoir : dans certains tissus, comme les adipocytes et le cerveau, le cholestérol peut
aussi être converti en oestrogènes : oui il s’agit bien de ces hormones féminines qu’on
ne tient pas à avoir en excès dans le corps parce qu’elles favorisent la constitution du
tissu adipeux et inhibent la sécrétion de testostérone en diminuant celle des hormones
cérébrales.
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