quelque part et ce quelque part c’est votre petit déjeuner, votre déjeuner ou
votre diner. Les chercheurs de la « University Park » ont apporté leur aide
pour fournir quelques pièces supplémentaires à ce puzzle anabolique. Ils
ont demandé à 12 hommes de faire de développé couché (5 séries de 10
reps jusqu’à épuisement) et des flexions de jambes avec sauts (5 séries de
10 reps à 30% du maxi) en prenant deux minutes de repos entre séries.
Après les tests des flexions de jambes ou squats avec sauts, le taux de
testostérone des sujets testés avaient augmenté de 15%; le développé
couché ayant quant à lui provoqué une augmentation de 7%. Les taux de
cortisol n’ont pas changé quelque soit l’exercice. Des corrélations positives
significatives furent trouvées pour les taux de testostérone avant l’exercice
et le pourcentage d’énergie provenant des graisses, taux des graisse
saturées et mono-saturées. En bons Anglais ordinaires, ces sujets qui
mangeaient plus de graisses, saturées ou mono-saturées, avaient tendance
à avoir des taux de testostérone plus élevés au repos.
Inversement, les chercheurs trouvèrent une corrélation négative entre le
taux de testostérone et le pourcentage de l’énergie des protéines, le
rapport protéines-hydrates de carbone et le rapport graisses
polyinsaturées-graisses monoinsaturées. En d’autres termes, le taux de
testostérone avait tendance à être plus bas chez les sujets dont la
consommation de protéines (en pourcentage de l’apport calorique) était
plus élevée et qui consommaient, en proportion, plus de graisses
polyinsaturées que chez ceux qui consommaient plus de graisses saturées.
Vous allez peut-être penser, « je vais manger plus de graisses et réduire
mes protéines et ma consommation de graisses polyinsaturées et
« abracadabra » j’aurai plus de testostérone dans le sang et je vais pouvoir
me développer plus rapidement qu’une tumeur ! » Pas si vite ! Dans deux