Le principe actif du Myrtaven est un complexe standardisé de 15 anthocyanosides, extraits du fruit
de la myrtille noire (vaccinium myrtillus), capable d'agir de manière remarquable sur la perméabilité
anormale, ainsi que sur la résistance des parois capillaires.
Administré par voie systémique, Myrtaven diminue l'hyperperméabilité capillaire provoquée par
l'histamine, la sérotonine, la hyaluronidase. Il augmente la résistance des parois capillaires aussi
bien dans la peau d'animaux normaux que dans celle d'animaux présentant une carence en
facteur P. Il exerce une activité anti-oedémateuse et anti-inflammatoire, du fait de son affinité pour
les parois des petits vaisseaux.
Pharmacodynamie
Myrtaven n'a aucune influence directe sur l'adhésivité des plaquettes du sang, ni sur les
paramètres hémorrhéologiques. Toutefois, il semble être en mesure de diminuer le dépôt des
plaquettes sur l'endothélium vasculaire.
Efficacité clinique
Ces propriétés permettent d'administrer Myrtaven dans les pathologies des capillaires, liées à des
maladies métaboliques telles que le diabète, dans les phlébopathies périphériques, dans les
troubles du système veineux superficiel et profond des membres inférieurs.
En ophtalmologie enfin, Myrtaven est utilisé non seulement grâce à son effet sur la vascularisation
de la rétine, mais aussi parce qu'il possède la capacité de stimuler la synthèse du pigment rétinien
en améliorant la photoconductivité et la réponse photomotrice des cônes et des bâtonnets.
Pharmacocinétique
Absorption/Distribution
Les études conduites chez l'animal ont démontré qu'après administration i.v. ou i.p., les
anthocyanosides du vaccinium myrtillus se distribuent rapidement dans les différentes parties du
corps.
Métabolisme/Elimination
L'élimination se produit à travers les urines et la bile. Après une unique prise orale, les
concentrations plasmatiques atteignent le pic de concentration dans les 15 minutes.
Données précliniques
In vitro et in vivo Myrtaven n'a pas démontré d'activité génotoxique. On ne dispose pas d'études de
cancérogénicité.
Des études sur la toxicologie de reproduction n'ont évidencié aucun effet embryotoxique,
foetotoxique, tératogène ou post-natal, s'agissant toutefois d'études anciennes plus conformes aux
standards actuels.
Copyright
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