Exercice 1. 2ème PARTIE - Exercice 2 - 10 points
On veut expliquer en quoi les pois présentent une particularité en ce qui concerne l’apport d’engrais.
Eléments de démarche :
- Plus de 95 % des surfaces de cultures de betterave, maïs, pomme de terre, céréales à paille reçoivent des
engrais azotés. C’est moins pour le tournesol, et beaucoup moins pour le pois (moins de 5 % des
surfaces). Il y a une faible demande d’engrais pour les pois.
- L’engrais composé est une source de minéraux, notamment d’azote.
- L’engrais minéral azoté est sous la forme NO3
- et NH4
+, formes d’azote utilisables par les plantes.
- L’azote atmosphérique (N2) est inutilisable par les plantes.
- Les plantes de la famille des pois effectuent une symbiose avec des bactéries : cela leur permet
d’utiliser le N2 atmosphérique (via la synthèse de NH4
+). Elles n’ont donc pas besoin d’apport d’engrais
azoté (qui au contraire risque de réduire les rendements).
Eléments de connaissances :
- L’apport d’intrants compense l’exportation de MO.
- Un agrosystème nécessite l’apport d’intrants, dont les engrais (azotés) pour maintenir la productivité.
- Un excès d’engrais abaisse les rendements (productivité).
Bilan.
Les pois ont une faible demande en engrais minéraux : cela s’explique par l’existence d’une symbiose
avec des bactéries, ce qui leur permet d’utiliser le N2 de l’air, ce qui est impossible pour les autres cultures.
Exercice 2. 2ème PARTIE - Exercice 2 - 10 points
On veut montrer qu’il y a eu une extension en mer du Nord, et aussi que cette zone a été propice à la
formation et à la conservation d’hydrocarbures.
Eléments de démarche :
- Socle granitique et une partie des sédiments (jusqu’au Crétacé inférieur et un peu le Crétacé supérieur,
voire le Tertiaire pour une des failles) sont recoupés par des failles.
- Ce sont des failles normales (démonstration du sens du mouvement).
- Les failles délimitent des blocs qui ont basculé en même temps que la sédimentation.
- C’est une structure type marge passive (en fait déchirure continentale inachevée puisque pas de LO).
- La séquence du Jurassique comprend : des argiles peu perméables, mais très poreux ; des sables très
poreux et très perméables ; des grès peu poreux mais imperméables.
- Les argiles sont riches en MO déposée en milieu anoxique, qui a pu se conserver. Les argiles ont subi la
subsidence dans cette « marge passive ». La roche étant moyennement perméable, les hydrocarbures
formés ont pu s’échapper vers les roches de haute porosité (sables).
- Les hydrocarbures ont été bloqués dans leur ascension par le grès très imperméable.
Eléments de connaissances :
- Le bassin sédimentaire a bénéficié d’un positionnement géographique favorable au dépôt d’une matière
organique abondante et à sa conservation ;
- Le bassin sédimentaire a bénéficié d’une tectonique en cours de dépôt (subsidence) et après le dépôt qui
permettent l’enfouissement et la transformation de la matière organique puis la mise en place du
gisement.
- Notions de roche mère, roche réservoir, roche couverture. Porosité et perméabilité.
- Failles normales et lien avec la tectonique en extension.
- Reconnaissance d’une structure type « marge passive ».
Bilan.
La région étudiée est une ancienne zone de divergence : les témoins en sont les failles normales et les
blocs basculés. Cette divergence n’a pas été jusqu’à la genèse de LO cependant. Dans ce bassin sédimentaire, de
la MO a pu s’accumuler dans les argiles du Jurassique. Avec le phénomène de subsidence, elle s’est
progressivement transformée en hydrocarbures dans les roches mères. Les hydrocarbures ont ensuite été
expulsés dans les sables sus-jacents, très poreux (roches réservoirs), bloqués dans leur ascension par les grès
imperméables (roche couverture), permettant ainsi leur stockage puis leur exploitation
Barème commun aux deux exercices