Dossier
de presse
Moi qui Marche
Mis en scène par Jean-Paul Denizon
> Durée : 50 minutes
> contact :
Compagnie Isis
03 23 21 59 72
Chargée de diffusion :
Virna Cirignano
06 66 91 90 54
> site internet :
www.cieisis.org
> dossier pédagogique :
sur demande
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Moi qui Marche
Mis en scène par Jean-Paul Denizon
> Avec comédiens et marionnettes manipulées à vue
Tout public à partir de 6 ans
> Création 2004-2009
> Reprise 2014
Assistant à la mise en scène Pascal Vialette
Comédiens-manipulateurs Melita Poma
Arnaud Caron
Jean-Paul Denizon
Marionnettes Mélanie Mazoyer
Décors Natacha Markoff
Assistante décoratrice Coralie Sanvoisin
Création sonore Fred Poulet
Lumières Véronique Charbit
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L’Histoire
Floriné a été blessé par la folie des hommes. Tout est-il perdu ?
Bonnes intentions, sourires, encouragements, rien ne referme la
blessure. Puis soudain un homme arrive, son regard est différent,
la rencontre a lieu.
Malgré des débuts difficiles, une relation affectueuse et pleine de
considération réciproque s’établit entre eux. Petit à petit l’enfant
reconstruit sa capacité de s’étonner, de penser, de jouer.
Trois comédiens manipulent à vue deux grandes marionnettes qui
représentent un homme et un enfant. Le jeu des acteurs, la
projection de dessins réalisés par des enfants d’une école
élémentaire, les ombres chinoises, la mobilité du décor suggérant
espaces et temps différents, la richesse de l’univers sonore, un
dialogue réduit à l’essentiel, tous ces éléments contribuent à
raconter une histoire se mêlent moments de vives émotions et
d’insouciante gaieté.
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Genèse du projet : notes d'intention
Paris, septembre 2013
Il y a quelques années nous avions monté Moi qui marche, l'histoire d'un enfant qui a tout perdu à
cause de la folie des hommes. Son sujet nous semblait alors d'une actualité brûlante. Aujourd'hui elle
l'est encore plus : augmentation de la pauvreté, conflits, déplacements de populations, immigration
clandestine accrue, etc...
Il nous semble donc très important de le reprendre : ce spectacle traite de la « résilience » qui est « la
capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en
dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue
négative. »
En effet, on fait beaucoup d'efforts pour venir en aide aux enfants en détresse : on leur donne à
manger, on les soigne, on les place. Mais la plupart du temps on les considère comme de pauvres
victimes, comme des êtres « foutus » d’avance qui auront, étant donnée leur histoire personnelle,
d'énormes difficultés pour s’en sortir. On les habitue à se voir comme des « pas de chance », des
destins brisés, des vies ratées.
Et pourtant certains s’en sortent. Ils arrivent à mener une vie normale, à trouver leur bonheur,
comme des gens normaux.
Pendant longtemps on ne s’est pas occupé de ces derniers : ceux qui allaient bien. Les études
psychiatriques ou sociologiques se penchant plutôt sur les cas difficiles, les ratages. En fait la pensée
commune était que les enfants maltraités ne s’en sortaient jamais, qu’ils reproduisaient toute leur vie
sur les autres ce qu’ils avaient subi. Depuis, des récits ont été publiés. Certains psychologues, dont
Borys Cyrulnik qui nous a soutenu dans la genèse de ce projet, ont remis en question ce dogme, et
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les statistiques aidant, on s’est aperçu que beaucoup d’enfants ayant été maltraités s’en tiraient fort
bien. L’idée de « résilience » a commencé à faire son chemin.
Et c'est cette idée qui a nourri notre histoire et que nous avons racontée avec des marionnettes.
Au fils des années pendant la longue exploitation de Moi qui marche, dans des structures très
diverses (théâtres, centres de vacances, structures hospitalières, festivals), en France comme en Italie
ou en Allemagne, le sujet proposé et son traitement ont eu un fort impact sur des publics très
différents. En effet nous avons pu observer que l'« outil marionnette » réussit à ouvrir aux publics
des espaces de liberté, de questionnement, de réflexion, et que ces espaces permettent la
« reconstruction de soi », de soi avec les autres.
C'est une des raisons profondes qui nous poussent à reprendre notre création avec la
Compagnie ISIS heureuse de l’accompagner dans sa nouvelle vie.
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