martre.
Presque toute la moitié orientale des États-Unis était autrefois couverte de forêts de
feuillus. Celles-ci ont subi de fortes dégradations, dues à la déforestation et à
l'industrialisation. Elles abritaient une faune maintenant menacée (le loup d'Amérique, le
puma). Les grandes prairies du cœur de l'Amérique ont été en majeure partie mises en
culture et utilisées par les éleveurs. Les gros mammifères y ont disparu à l'état sauvage,
en particulier le bison. Ces prairies exploitées, puis détruites, laissent place à des champs
cultivés immenses. Même les petits animaux n'y ont pas survécu.
Dans les Appalaches et les Rocheuses se succèdent de longues bandes de forêts
luxuriantes, humides et tempérées. C'est dans la Sierra Nevada que poussent les plus
grands arbres du monde, les séquoias. La faune de ces régions est abondante, mais
souvent menacée ; c'est le cas du grizzli et de nombreux rapaces diurnes.
Les Everglades constituent une plaine humide du sud de la Floride, riche en
végétation et peuplée d'une faune diverse et abondante. Ils offrent un milieu de vie à de
nombreux oiseaux aquatiques et à des reptiles devenus rares, comme la tortue verte
ou l'alligator. Faune et flore des marais de Floride sont menacées, par suite de travaux
de drainage et de divers aménagements.
Des Rocheuses aux sierras qui bordent la côte ouest, quelque six cents espèces de
plantes sont adaptées au manque d'eau, les cactées étant les plus caractéristiques. Ces
plantes abritent de nombreux insectes et reptiles, une centaine d'espèces d'oiseaux, une
quarantaine de mammifères, certains étant menacés, comme l'ocelot.
Les corrélats
Appalaches
Everglades
forêt - La forêt dans le monde
Rocheuses (montagnes)
Les livres
Amérique du Nord - faune et flore, page 206, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 207, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 208, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 209, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 210, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 211, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 212, volume 1
Amérique du Nord - faune et flore, page 213, volume 1
Les aspects humains.
Les premiers habitants du Nouveau Monde vinrent d'Asie. La région du détroit de
Behring, qui sépare l'Amérique de l'Asie, se trouva émergée à la suite d'une glaciation et
permit, il y a environ 60 000 ans, le passage des hommes de Sibérie orientale en
Alaska. Peu à peu, ceux-ci se disséminèrent dans tout le continent. Lors de l'arrivée des
premiers Européens au XVI
e
siècle, l'Amérique du Nord était sans doute habitée par
40 millions d'individus. Le peuplement indigène était très inégalement réparti : les fortes
densités du haut plateau central mexicain contrastaient avec les populations clairsemées
des régions plus septentrionales. L'extermination des Indiens et l'afflux massif
d'émigrants constituent les caractéristiques majeures du peuplement nord-américain
après la conquête européenne. Esclaves africains arrachés à leur continent, Asiatiques
attirés par la conquête de l'Ouest, colons européens, puis, à partir de 1880, migrants
venus d'Europe orientale et méditerranéenne formèrent les contingents de nouveaux
arrivants. Le dynamisme démographique des migrants, jeunes pour la plupart, contribua
de façon décisive à l'augmentation spectaculaire des populations du Canada et surtout
des États-Unis. Depuis 1950, les migrations intercontinentales ont été largement
remplacées par des mouvements migratoires entre les États du continent, mais le
Rio Grande sépare toujours une Amérique à dominante anglo-saxonne d'une Amérique
latino-amérindienne.
Les États-Unis (263,2 millions d'habitants) ont une population en majorité d'origine
européenne (britannique, allemande, scandinave, slave ou latine) ; ils comptent aussi
des Indiens (1,5 million), des Noirs (environ 12 %) descendants des esclaves africains,
des Asiatiques et de plus en plus d'Hispaniques (migrants venus d'Amérique latine). Les