premiers contacts déterminants que j’ai eus, et par la suite les seuls que j’ai gardé,
étaient avec des militants communistes »
C'est ainsi que Manouchian et ses camarades multiplient les attaques et sont finalement
arrêtés, torturés, jugés dans une mascarade de procès et exécutés.
La répression nazie et des autorités françaises se déchaînent contre tous les résistants qui vont
faire tomber les barrières idéologiques ou les anciennes querelles qui peuvent encore les
diviser. La lutte est inégale et de nombreux résistants tombent au combat.
Ceux des résistants qui arrêtés ne sont pas fusillés, sont envoyés en camps de concentration,
seulement la moitié en reviendra.
(A cet endroit, il est possible de développer sur les résistants locaux en résumant leur
biographie et en les inscrivant dans ce mouvement général.)
Pour Marseille
Il faut se souvenir que la zone sud et donc Marseille et le département ont été
occupés par l’armée allemande après les autres départements.
C’est le 11 novembre 1942, que l’armée allemande franchie la ligne de démarcation
et s’installe dans les sud de la France.
Dés le 22 juillet 1943 des rafles se succèdent, 2000 personnes sont conduites aux
Baumettes, puis 1600autres dont la moitié sont des juifs.
Au total c’est 20000 personnes qui seront conduit à la gare d’arenc pour Drancy
puis direction les camps.
Du côté de la résistance, elle s’organise et deviendra efficace, malgré le manque
d’arme, jusqu'à libérer Marseille avant l’arrivée de l’armée alliée.
Mais c’est cette armée qui viendra à bout des forces allemande, fortement armé, à
Notre Dame de la Garde, au Frioul et en gare St-Charles.
Les principales villes des Bouches du Rhône seront libérées entre le 22 et 28 aout
1944.
A Marseille 3 rassemblements sont organisé
Sur le cours d’Estienne D’orve pour souligner le rôle important du journal La
Marseillaise dans cette période, sorti dans la clandestinité dès le 1er décembre 1943
La Marseillaise clandestine est tirée à 15 000 exemplaires puis deviendra
quotidienne à partir du 24 août 1944.
Place Bernard CADENAT (belle de mai) où était organisé l’état major FTP. C’est à
quelques centaines de mètres, au Bd Guigou que fût décrété la grève
insurrectionnelle qui sera décisive pour le soulèvement du peuple de Marseille.
Place CASTELANE où en cette journée du 22 aout 1944 les combats ont été très
durs entre l’armée allemande fortement armé et les forces de la résistance et où de
nombreux militants communistes y trouvèrent la mort.
Mais les résistants savent que leur cause est juste, que de leurs côtés les Alliés commencent à
regagner du terrain. Ils vont donc parachever leur unité avec la création du CNR et se doter
d'une perspective stratégique : l'insurrection et d'une perspective politique : les mesures
immédiates à appliquer à la Libération. C'est le programme du CNR de mars 1944.
Ce programme qui inspira les grandes réformes de la Libération : Sécurité Sociale,
nationalisations, comités d'entreprise, statut de la fonction publique, planification