OUVRAGES BAYLE B. Le déni de grossesse, un trouble de la

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NOUVEAUTÉS AU CENTRE DE DOCUMENTATION
3ÈME TRIMESTRE 2016
OUVRAGES
BAYLE B. Le déni de grossesse, un trouble de la gestation
psychique
Toulouse: Erès, 2016, 248 p. (Cahiers Marcé) (La vie de l'enfant)
Les auteurs de cet ouvrage – gynécologues-obstétriciens, psychologues,
psychiatres, pédopsychiatre etc. – ont tous rencontré ces gestations particulières,
qui ne se résument pas, loin s’en faut, aux cas exceptionnels de néonaticides
faisant l’objet de procès largement médiatisés. De façon tout à fait étonnante,
les femmes qui présentent un déni de grossesse ne se rendent pas compte
qu’elles attendent un enfant. Elles n’ont pas décelé les signes de leur grossesse,
parfois même jusqu’au moment de l’accouchement. L’entourage, y compris
médical, s’est également laissé abuser, car cette grossesse est invisible à ses yeux : le ventre de la
femme pourtant enceinte est resté sans relief, totalement « plat ». Comment comprendre ce
symptôme déroutant ? Comment définir le déni de grossesse ? Quelle est sa fréquence ? S’agit-il
d’un trouble de la « gestation psychique » ? Quelles places occupent le corps, le désir d’enfant, les
problématiques générationnelles, etc. ? Comment accompagner cet événement particulier ?
BERQUIN A., GRISART J. Les défis de la douleur chronique
Bruxelles: Mardaga, 2016, 576 p. (Psy - Emotion, intervention, santé)
[...] La douleur chronique pose différents défis aux soignants : conjuguer leur savoir avec le vécu du
patient, mais aussi s’ouvrir à leur propre vécu. La prise en compte de la singularité de l’expérience
du patient et de celle du soignant est une des conditions de la remise en mouvement de la personne
figée dans son existence par la douleur.
Ce livre propose ainsi un angle d’approche inédit : les connaissances scientifiques s’y articulent
autour de la pièce maîtresse du travail clinique, la rencontre avec le patient.
Cet ouvrage donne des repères et ouvre des pistes pour enrichir la réflexion de tout soignant, quelle
que soit sa discipline.
BONNELLE C. PARENTEL La dynamique du conflit au cœur de la
pratique d'une médiatrice familiale
Toulouse: Erès, 2016, 286 p. (Trajets)
Pour Claire Bonnelle, médiatrice familiale, les conflits sont avant tout des
processus d’interaction dans leur forme et leur déroulement dont l’énergie
inaugure de possibles changements. Toutefois, pour peu que certains contextes
perdurent, ils ont tendance à s’auto-alimenter et à échapper en partie à la volonté
des protagonistes. [...]
A partir d’exemples concrets présentés du point de vue du médiateur, sans jugement sur les
personnes ni sur le contenu des allégations, l’auteur décrit chacune des étapes de la dynamique
conflictuelle, depuis ses origines jusqu’à sa résolution, et propose des clés de compréhension issues
des sciences humaines. Tout en rendant compte de sa complexité, elle en dessine une trame lisible
pour aider les professionnels – médiateurs ou non – à prendre du recul, à rester en lien avec les
personnes en conflit, à intervenir habilement dans ces situations difficiles en évitant de renforcer à
leur insu la dynamique conflictuelle.
BUSTIN G. 60 questions étonnantes sur la beauté et les réponses
qu'y apporte la science
Bruxelles: Mardaga, 2016, 144 p. (In psycho veritas)
Le livre aborde des thèmes comme la perception de la beauté, les vertus de la
beauté, la beauté dans la société et dans les médias, les avantages et
inconvénients d’être beau, l’influence de la beauté sur nos comportements
sociaux et vice-versa, quelques fausses idées et autres vraies surprises…
COUM D. PARENTEL Avons-nous besoin de père et de mère ?
Toulouse: Erès, 2016, 220 p. (Questions d'enfance)
Avons-nous toujours besoin d'un père et d'une mère [...] Répondre par la positive
aussi vite à cette question revient à faire l'impasse sur le fond : de quoi parlonsnous lorsque nous parlons de père ou de mère ? S’agit-il d’un rôle à jouer ou
d’une place à occuper selon qu’on est homme ou femme ? Dans moult
organisations familiales d’ici ou d’ailleurs, tout se passe bien différemment. Et
finalement, l'enfant n’y grandit pas si mal, même en l'absence de père et/ou de
mère !
En écho aux évolutions sociétales qui bouleversent nos modalités de « faire famille » et le traitement
social qui en découle, les auteurs se livrent à une opération de déconstruction, c'est-à-dire d’analyse
(théorique et non pas idéologique) de ces catégories chargées d'histoire, de sens et d'affects – père,
mère, papa, maman... – et dont l'évidence des significations qu’elles véhiculent forcent le sens et
empêchent la connaissance.
COUM D. Paternités : figures contemporaines de la fonction paternelle
Rennes: Presses de l'EHESP, 2016, 142 p.
Qu’est-ce qu’un père ? La question peut paraître saugrenue, et pourtant elle s’impose tant les
manières d’exercer la paternité sont multiples dans les familles modernes. L’édifice du père, sur
lequel la civilisation judéo-chrétienne s’est adossée pour penser et organiser le lien familial, se
morcelle sous l’effet d’une déconstruction spontanée de la manière traditionnelle d’incarner et de
penser la paternité.
Convoquant tour à tour la sociologie, la philosophie, la psychanalyse, la médecine ou la culture
populaire, Daniel Coum explore, au gré de courts textes, les multiples facettes de la paternité
contemporaine en remettant en question certaines idées bien ancrées dans les mentalités et les
appareils théoriques.
Entre étude clinique de la paternité vécue au quotidien, analyse de la fonction paternelle et
questionnements autour de la notion de père, cet ouvrage fait le point, de façon salutaire et toujours
accessible, sur « les paternités » pour en retracer le principe et la nécessité.
LARBAN VERA J. Vivre avec l'autisme, une expérience relationnelle : guide à
l'usage des soignants
Toulouse: Erès, 2016, 257 p. (La vie de l'enfant)
Plus les troubles envahissants du développement sont détectés, diagnostiqués et traités tardivement
(entre 4 et 5 ans), plus graves en sont les conséquences pour l’enfant et sa famille. Les traitements
qui offrent les meilleurs résultats sont ceux effectués avec les parents pendant le premier semestre
ou la première année de vie de l’enfant afin d’empêcher une installation permanente dans son jeune
psychisme.
Avec son style naturel et direct d’écriture, Juan Larbán Vera transmet sa grande expérience de
diagnostic et de traitement précoces du fonctionnement autistique de l’enfant. Afin de comprendre
le développement humain et sa psychopathologie, il adopte une perspective relationnelle qui est
renforcée par les progrès récents des neurosciences. Ceux-ci démontrent comment les aspects
environnementaux et relationnels contribuent au développement psychique cérébral, en modifiant et
régulant les processus génético-biologiques de l’être humain. Ils ouvrent ainsi une voie pavée
d’espoir vers une compréhension intégratrice de l’autisme.
MARCELLI D., LANCHON A. Adolescents en quête de sens : parents
et professionnels face aux engagements radicaux
Toulouse: Erès, 2016, 210 p. (L'école des parents)
La question du sens est au cœur de l'adolescence et vient faire rupture avec
l'enfance. Les adolescents ont un besoin impérieux de donner un sens à leur vie et
recherchent, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques…
Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire ou sans espoir
de réussite sociale, en rupture avec les valeurs familiales ou sans étayage parental,
trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question
de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ? Comment aider leurs parents et
les professionnels qui les entourent?
Les auteurs analysent les multiples raisons individuelles ou sociales qui peuvent inciter un jeune à
se tourner vers le radicalisme. Ils repèrent les principales étapes de ce processus afin d’agir quand
il est encore temps.
MOTTRON L. L'intervention précoce pour enfants autistes :
nouveaux principes pour soutenir une autre intelligence
Bruxelles: Mardaga, 2016, 256 p. (Psy - Emotion, intervention, santé)
Aux antipodes de la psychanalyse comme des techniques d’inspiration
behavioriste, et dépassant la question de l’efficacité des « marques »
d’intervention (Lovaas, ABA, Denver, etc.), cet ouvrage a l’ambition de refonder
l’intervention précoce intensive pour les enfants autistes d’âge préscolaire.
Ancré dans les neurosciences cognitives de l’autisme, il renouvelle d’abord notre
compréhension des signes autistiques précoces. Il dissèque ensuite
fondements, techniques et résultats de l’intervention contemporaine cherchant à réduire ces signes,
puis fournit les principes d’une éducation fondée sur les forces des autistes, ce qu’on doit viser à
changer chez eux, et comment on pourrait le faire, et ce qu’on ne doit pas chercher à changer. Il se
termine par des propositions d’organisation de l’intervention au niveau des systèmes éducatifs et de
santé.
Cet ouvrage s’adresse à un large public : les parents d’enfants autistes venant de recevoir le
diagnostic, les professionnels impliqués dans l’intervention, les scientifiques et les chercheurs, les
autistes adultes et les décideurs politiques à l’heure de légiférer sur le soutien aux autistes.
OSTOJIC A. 60 questions étonnantes sur l'humour et le rire et les réponses qu'y
apporte la science
Bruxelles: Mardaga, 2016, 144 p. (In psycho veritas)
Le livre aborde des thèmes comme les liens entre l’humour et la santé, les caractéristiques de ce qui
nous fait rire, les liens entre le sens de l’humour et les autres traits de la personnalité, l’humour
comme outil de communication…
ROBIN R. L'expertise sociale : la définir pour l'agir ?
Lyon: Chronique sociale, 2016, 255 p. (Comprendre la société.
L'essentiel)
[...] « Devant la diversité des questions que pose l'expertise sociale, Régis Robin
montre bien qu'il faut étudier cette expertise plutôt que faire comme si elle
n'existait pas, et prendre conscience des enjeux. S'en saisir permet de poser un
autre regard et de veiller à ce qu'il n'y ait pas une confiscation du sens. Il ne
s'agit pas de se positionner comme « l'expert de référence » mais de mobiliser
des savoirs, des compétences différentes mais complémentaires de l'intervention
individuelle et l'intervention collective, et de construire ses postures pour être
dans sa fonction. Cela nécessite de porter un regard pragmatique sur la notion d'expertise et
d'envisager l'analyse réflexive en cours d'action et l'analyse réflexive sur l'action, permettant de
prendre une distance vis-à-vis de la pratique quotidienne.
Ainsi l'expertise sociale peut être envisagée comme une activité située, figure métisse, dont le
déploiement ne s'effectue pas seulement sur le mode d'un savoir-faire, mais sur celui d'un « art »
qui convoque des habiletés plurielles et des savoirs multiples. Comme l'expertise sociale s'effectue
dans le cadre de l'aide personnelle ou de portée sociale, veiller à lui donner une forme citoyenne,
partagée, collective, permet de participer aux réflexions sur les grandes questions de la société. »
TOUBIN R.M., CLUTIER-SEGUIN J.
professionnels et parents témoignent
Deuil
en
maternité
:
Toulouse: Erès, 2016, 312 p. (Prévention en maternité)
Soignants et parents se questionnent : mettre au monde un enfant dont la vie
s'est arrêtée ou va s'arrêter précocement, être impliqué dans la décision
d’interrompre son existence in utero, vivre un arrêt de grossesse quels que soient
le terme et le contexte, accueillir l'enfant suivant, vivre le décès d'un proche alors
qu'une naissance s'annonce…
À partir de situations concrètes sont retracées les trente années de réflexion
pluridisciplinaire depuis l’avènement du diagnostic anténatal au cœur des maternités. De la sagefemme au fœtopathologiste, les professionnels impliqués dans cette aventure humaine, de la salle
de naissance jusqu'au retour à domicile, prennent la parole. Des témoignages de parents enrichissent
la réflexion à chaque étape : expériences partagées, rencontres inattendues, stratégies humaines
s'entremêlent pour dépasser l'épreuve.
Au fil des chapitres, des outils se dessinent pour oser la rencontre avec les parents afin de briser la
spirale des non-dits si préjudiciables dans la construction des liens familiaux. Ensemble,
professionnels et parents ne cessent d’inventer de nouvelles pratiques face à l’imprévu pour que
malgré tout, malgré l’absence, la vie puisse continuer. Côte à côte, ils font avancer le lecteur dans
cet espace-temps de la naissance où vie et mort se confondent sur fond d’espoir et d’avenir.
ZAOUCHE-GAUDRON C., FLORES J.J., JASPART C., PAUL O., SAVARD N. Exposés
aux violences conjugales, les enfants de l'oubli
Toulouse: Erès, 2016, 130 p. (Enfance et Parentalité)
Pour se construire au sein de sa famille, l’enfant a besoin d’un espace aimant, sécurisant, avec des
repères et de la stabilité. Dans un contexte de violences conjugales, l’environnement familial peut
devenir dangereux, parfois physiquement mais toujours psychiquement. [...] Ces situations ont des
conséquences néfastes sur le développement affectif, social, cognitif des enfants qui y sont exposés.
L’accompagnement et le devenir des enfants s’inscrivent au cœur de la réflexion des auteurs et
constituent le fil rouge de cet ouvrage. Volontairement synthétique afin de souligner les éléments les
plus marquants et les plus saillants, ce bilan des connaissances est conçu comme un outil de
sensibilisation et de prévention à destination des professionnels de l’éducation et du soin.
Il s’accompagne d’un DVD présentant des saynètes réalisées par des enfants à partir du logiciel de
modélisation Gepetto créé par l’association Animaçao. Ces petits films d’animation très simples
constituent des médiations utiles pour instaurer un débat avec et pour les enfants.
Brochures publiées par l’Atelier des droits sociaux ASBL :
GUNDUZ N. À quel CPAS dois-je m’adresser pour introduire ma demande si je suis
étudiant, sans abri... ? , 2016, 34 p.
La loi du 2 avril 1965 relative à la prise en charge des secours accordés par les CPAS organise la
compétente territoriale des CPAS pour les aides qu’ils octroient. Elle vise aussi bien l’octroi du revenu
d’intégration sociale que l’octroi des différentes aides sociales (carte médicale, prime d’installation,
garantie locative…).
Le législateur a voulu répartir de manière plus équitable la charge de ces aides entre les différents
CPAS compétents.
Le but de la loi : éviter une trop grande concentration des demandes auprès de certains CPAS. Cette
répartition n’a malheureusement pas permis de résoudre tous les problèmes. Elle montre ses limites
tous les jours ! C'est ce que tente de démontrer l'auteur dans cette brochure.
MENU M.C. La récupération des allocations de chômage par l’ONEM ou l’organisme
de paiement, 2016, 36 p.
Pas facile de recevoir un courrier de l’ONEm ou de son organisme de paiement ordonnant le
remboursement des allocations de chômage ! Même lorsque c’est le chômeur lui-même qui suite à
une erreur ou une simple négligence de sa part est à l’origine de la récupération ! [...]
Mais lorsqu’il s’avère que c’est une erreur de l’ONEm ou de l’organisme de paiement qui est à l’origine
de la décision de récupération, la personne ressent un véritable sentiment d’injustice.
L’ONEm peut, en effet, récupérer les allocations perçues indûment jusqu’à trois années en arrière et
même parfois davantage.
Ces récupérations sont de plus en plus fréquentes, les organismes de sécurité sociale étant en effet
dotés d’instruments de contrôle de plus en plus performants.
L’objectif de cette brochure consiste à faire le point sur :
- la procédure de récupération des allocations de chômage (délais, possibilité d’opérer des retenues
sur les allocations…)
- les possibilités d’échapper au remboursement de la dette
- les dispositions légales que ces bénéficiaires d’allocations peuvent faire valoir pour leur défense.
VANDEVELDE C. Les allocations de chômage provisoires, 2016, 28 p.
Ce dispositif permet à un travailleur de percevoir des allocations pendant une période qui aurait dû
normalement être couverte par une indemnité de préavis ou par des indemnités d’incapacité de
travail.
Certains travailleurs peuvent en bénéficier, d’autres ignorent qu’elles existent ou à quoi elles servent.
La brochure a pour objectif d’expliquer les conditions à remplir et les formalités à accomplir pour
bénéficier de ce système. Elle détaille aussi les conditions de remboursement et/ou de récupération
des allocations avancées à titre provisionnel.
ARTICLES
L’Observatoire consacrait son dernier numéro à « L’enfant
dans les séparations parentales » (n°87, juin 2016, dossier pp
4-97). Voici une sélection d’articles issus de ce dossier :
MARQUET J. Regards sociologiques sur la fragilité conjugale, 5-8 p.
Au cours des dernières décennies, les séparations conjugales sont devenues monnaie courante,
aussi bien parmi les couples unis par les liens supposés «indéfectibles» du mariage, que parmi
les cohabitants légaux ou de fait. Comment comprendre cette évolution? Pourquoi et dans quel
contexte les couples d’aujourd’hui se font et se défont? Comment, consécutivement à cette
fragilisation conjugale, nos sociétés redéfinissent-elles le modèle familial, le lien entre l’enfant et
ses deux parents?
D'URSEL D. Intervenir auprès des couples en séparation qui ne partagent pas
l’idéologie contemporaine du « bon divorce », 43-47 p.
L’idée selon laquelle il faut à tout prix dialoguer, négocier et maintenir un «couple parental» audelà de la séparation conjugale, est au cœur de la démarche de la médiation et plus généralement
de notre système actuel de régulation sociale des familles séparées. Il s’agit cependant d’un idéal
communicationnel qui n’est pas neutre idéologiquement et que certains publics, en fonction
notamment de leurs origines sociales et culturels, sont loin de partager. Pour ces publics plus
attachés à un modèle «traditionnel» de la famille, la médiation peut non seulement être inefficace,
mais aussi s’avérer stigmatisante. Le présent article se propose d’explorer cette problématique,
puis de dégager des pistes pour ouvrir la médiation à de plus larges franges de la population.
BAUDE A., DRAPEAU S. Le développement des jeunes en situation d’hébergement
égalitaire. défis et enjeux, 58-62 p.
L’hébergement égalitaire colore désormais le portrait des familles séparées. Ce mode de garde
est l’objet de nombreux débats et préoccupations, notamment en Belgique où existe une
présomption juridique favorable à son égard. Quel est son lien avec le bien-être des jeunes? Qu’en
est-il lorsque des conflits perdurent entre les parents? Quels défis posent-ils pour les enfants en
bas âge? Sur la base des connaissances scientifiques sur cette question complexe et sujette à
controverses, cet article tente d’apporter des éléments de réponse à ces trois questions.
GARBAR S., PLENNEVAUX V. Le groupe comme outil thérapeutique pour les enfants
confrontés à la séparation parentale conflictuelle, 63-67 p.
Pour favoriser l’émergence de la parole chez les enfants pris dans une dynamique de séparation
parentale conflictuelle, pour les aider à symboliser leurs expériences et leurs angoisses et donner
du sens à leur vécu, un groupe de soutien a été développé au sein du service APEP (SOS Enfants)
de Charleroi. Cet espace se veut être à la fois un outil thérapeutique pour ces enfants et une voie
d’accès privilégiée à leur réalité psychique, permettant d’identifier cinq profils d’enfants en
fonction des mécanismes de défense qu’ils mettent en place pour lutter contre l’angoisse
provoquée par le conflit parental.
GERARD S., BONSIGNORE T. Un espace pour aider les parents séparés à réapprendre
à communiquer dans et autour de l’intérêt de l’enfant, 89-92 p.
L’Espace parents dans la séparation de Liège a été créé en février 2015, par sept services d’Aide
en milieu ouvert (AMO) de plus en plus confrontés à des jeunes en proie à des difficultés multiples
causées ou accentuées par la séparation conflictuelle de leurs parents. Il s’agit d’une expériencepilote et d’autres semblables ont vu le jour ailleurs en Wallonie. L’idée est de mettre à disposition
des parents séparés un lieu d’accueil, d’écoute, de soutien, d’information, d’orientation afin qu’ils
puissent apaiser leur conflit et réapprendre à communiquer ensemble dans l’intérêt de leur(s)
enfant(s). L’Espace parents ne fonctionne que sur demande volontaire des parents (pas de
mandat), mais le Tribunal de la famille, le Parquet, les SAJ/SPJ et tout autre service, institution,
professionnel peut orienter des parents vers lui. Son équipe se compose d’une quinzaine
d’intervenants (en alternance), issus des AMO partenaires du projet, et d’une coordinatrice,
formés notamment aux techniques de la médiation.
HAFS A.M. Séparations conjugales, sans faute et cent reproches
In: LE JOURNAL DES PSYCHOLOGUES n°337, mai 2016, 50-56 p.
Confronté à la rupture de ses parents, l’enfant se retrouve souvent prisonnier d’un conflit de loyauté
déstructurant. Dans le cadre d’expertises psychologiques, ces familles révèlent des
dysfonctionnements relativement communs. Mais ces dernières semblent avoir construit, de manière
déficitaire ou excessive, des défenses peu adaptées pour lutter contre les angoisses, notamment
celles liées à la séparation.
RAOULT P.A. Corruption et confusion dans les liens entre soignants
In: SANTE MENTALE n°Hors-série, 2015, 2-7 p.
Si la relation soignant-soigné est souvent décrite et analysée par les professionnels, peu de travaux
s'attachent à décrire les relations entre les membres d'une équipe de soin. Or, des relations trop
proches entre des membres d'une même unité convoquent des conflits d'intérêts dans
l'accompagnement des patients. Proposant une clinique du lien professionnel, l'auteur revient sur les
dysfonctionnements que peut provoquer en particulier le couplage de deux professionnels au sein
d'une équipe.
ROMAN P. Les relations parent-enfant en prison : entre attentes parentales et
empêchements, une parentalité en souffrance
GRIHOM M.J., DUCOUSSO-LACAZE A.
JUSTICE ET LIENS FAMILIAUX: QUELLES RELATIONS?
In: DIALOGUE n°211, mars 2016, 13-26 p.
Le maintien des relations parent-enfant en prison représente un véritable défi au regard des
différentes formes d’empêchement – véritable mise en suspens de la parentalité – auxquels se
trouvent confrontés les parents détenus et les enfants ainsi que leurs accompagnants. Membre d’une
recherche inter-disciplinaire (droit et psychologie), menée en France dans trois établissements
pénitentiaires en appui sur des questionnaires et la conduite de focus-groups, l’auteur met en
évidence, au travers d’une approche clinique psychodynamique, la tension qui s’exerce entre les
attentes exprimées par les parents détenus à l’égard de leurs enfants et la disqualification dont leur
lien est l’objet, en raison du vécu des conditions de détention et d’accueil des enfants ainsi que de
l’accès à la prison des personnes qui, de l’extérieur, sont en mesure de soutenir les relations parentenfant (conjoint ou ex-conjoint, famille...).
YVOIRE-DOLIGEZ C. Handicap maternel et maltraitance. quand l’enfant vient rompre le
pacte dénégatif autour du handicap
In: DIALOGUE n°209, septembre 2015, 133-144 p.
Dans le cadre de ses activités de consultation médicale en pmi et de ses missions de prévention et
de protection de l’enfance, l’auteure analyse comment l’arrivée d’un enfant pour une mère porteuse
de handicap vient questionner et ébranler les mécanismes défensifs mis en œuvre par son entourage
et par elle-même autour du handicap. Par l’expression de ses propres besoins, l’enfant vient rompre
le pacte dénégatif inconscient qui lie les membres de sa famille, et plus largement l’ensemble des
personnes en lien avec elle, dont les professionnels, aboutissant à de la maltraitance. Au-delà des
mesures d’aide et de protection des enfants qu’elle impose, l’expression de la violence peut aussi
devenir une occasion pour accompagner cette mère dans une réélaboration des liens familiaux où le
handicap est reconnu à sa juste place.
Ces documents, et bien d’autres, sont disponibles
au centre de documentation du CEDS asbl.
Pour toute information sur les modalités d’accès, contactez-nous :
Place de la République Française, 1(2e) - 4000 LIEGE
Tel. : 04 / 237 27 61 – 51
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