
vient bien, voire très bien, au pain 
suisse  (près  de  80  %  des  avis 
l’approuvent).  Cette  approbation 
est  particulièrement  marquée  en 
Suisse allemande, les Romands se 
sentant moins concernés car leur 
préférence va plutôt pour le pain 
blanc.   
La  publicité  est  considérée 
comme sympathique et elle inter-
pelle 87 % des sondés. En effet, le 
son  du  pain  qui  se  rompt  est 
perçu agréablement et le spot est 
simple,  court  et  bénéficie  d’un 
message fort et crédible.  
Provenance suisse  
Des  questions  supplémentaires 
quant  à  la  provenance  ont  été 
posées en fin de sondage. Plus de 
70  %  des  personnes  interrogées 
considèrent comme important ou 
très  important  le  fait  que le  pain 
suisse  soit  produit  uniquement 
avec des céréales  suisses. Plus de 
70  %  des  sondés  disent  même 
préférer  le  pain  suisse  au  pain 
importé.  Il  existe  cependant,  du 
point  de  vue  de  la  FSPC,  encore 
trop  peu  de  transparence  sur  la 
Afin  de  vérifier  si  le  spot  TV  de 
l’Information  Suisse  sur  le  Pain 
(ISP) atteignait le résultat escomp-
té,  un  contrôle  d’efficacité  de  la 
publicité  a  été  effectué.  Le  plus 
important  d’abord :  la  publicité 
est  considérée  comme  sympa-
thique et ouvre l’appétit ! 
Envie de pain du boulanger  
Plus de 40 % des personnes son-
dées  reconnaissent  le  spot,  qui 
ouvre l’appétit et donne envie de 
manger du pain (de façon pronon-
cée pour 60 % et plus faiblement 
pour 20 %). L’arôme, la fraîcheur 
et  l’aspect  croustillant  ont  égale-
ment  été  fréquemment  cités.  Et 
c’est justement en raison de cette 
fraîcheur  et  de  l’aspect  croustil-
lant  que  trois  quarts  des  sondés 
partent  du  principe  que  le  pain 
provient d’une boulangerie artisa-
nale.  
La publicité de l’ISP convient 
bien  au  pain  suisse  et  inter-
pelle 
Pour deux tiers des sondés, il est 
évident  qu’il  s’agit  d’un  pain 
suisse.  La  publicité  de  l’ISP  con-
provenance  des  matières  pre-
mières  destinées  à  la  fabrication 
du  pain.  L’ISP  a  encore  du  pain 
sur la planche ! 
Grâce à ces résultats réjouissants, 
le spot publicitaire sera reconduit 
sans  changement  durant  l’au-
tomne 2012.  
Publicité pour le pain : miam ! 
d’une  part  assurer  à  la  population 
suisse  un  approvisionnement  en 
suffisance  et,  d’autre  part,  garantir 
une  production  indigène  de  bien  de 
consommation, pour autant que l’on 
soit capable d’en fournir les matières 
premières.   
Dans le secteur des céréales, oléagi-
neux  et  protéagineux,  les  capacités 
de  production  existent,  mais  elles 
sont mises à mal par une rentabilité 
insuffisante  pour  les  producteurs. 
Nous  pouvons  donc  produire  si 
l’intérêt  économique  existe,  en 
d’autres termes si la protection à la 
frontière est suffisante ! Il est aujour-
d’hui  politiquement  illusoire  d’aug-
menter la protection à la frontière et 
d’isoler  complètement  la  Suisse  de 
ses  voisins;  il  est  par  contre  justifié 
de  conserver  une  protection  adé-
quate  qui  permet  à  la  production 
Les  droits  de  douane  sont  des  élé-
ments essentiels pour maintenir une 
production  en  Suisse,  grâce  à  une 
protection  contre  des  importations 
massives et peu coûteuses.  
Les  systèmes  de  protection  à  la 
frontière en vigueur pour les céréales 
panifiables et les matières premières 
fourragères  déterminent  indirecte-
ment les prix payés aux producteurs 
suisses  et  l’article  17  de  la  loi  sur 
l’agriculture  stipule  que  «  les  droits 
de  douane  à  l’importation  doivent 
être  fixés  compte  tenu  de  la  situa-
tion  de  l’approvisionnement  dans  le 
pays et des débouchés existant pour 
les produits suisse similaires ».  
Les textes de loi sont parfois soumis 
à  une  interprétation  plus  ou  moins 
large  de  leur  énoncé, mais  il  est  ici 
évident  que  la  protection  à  la  fron-
tière  doit  remplir  deux  objectifs  : 
indigène  de  produire  à  des  prix 
corrects.  
Dans les discussions sur la politique 
agricole  2014-2017,  cet  article  17 
de  notre  loi  sur  l’agriculture  devra 
être  renforcé  en  mentionnant  que 
les  droits  de  douane  devront  être 
fixés  «  dans  le  but  d’assurer  un 
approvisionnement  significatif  en 
produits  agricoles  indigènes  ».  Cela 
permettra  notamment  de  maintenir 
un  taux  d’auto-approvisionnement 
stable  à  l’avenir  et  de  renforcer  le 
principe de souveraineté alimentaire. 
La  Suisse  doit  assumer  les  besoins 
alimentaires  de  sa  population  et 
l’agriculture  indigène  doit  y  contri-
buer majoritairement.  
Fritz Glauser, président FSPC 
Commentaire : Pour une utilisation responsable des droits de douane 
„Il est justifié de 
conserver une 
protection adéquate qui 
permet à la production 
indigène de produire à 
des prix corrects.“ 
Fédération suisse des producteurs de céréales 
Belpstrasse 26 
CH-3007 Bern 
Téléphone : +41 31 381 72 03 
Télécopie : +41 31 381 72 04 
 
Retrouvez plus d’infos sur www.fspc.ch 
Prochaine publication:  
 
Le  prochain  bulletin  de  marché  sera  publié  dans  le 
courant de l’automne 2012 ; cette dernière édition 2012 
traitera de différents thèmes d’actualité.  
 
N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions. 
Image: Information suisse sur le pain - ISP