CAP SANTE la lettre d’ISUPNAT
jus de légumes avant de se nourrir est assurément un bon moyen d’éviter les carences. L’aliment cru est
vivant, il contient des énergies vitales indispensables pour le maintien du potentiel énergétique de
l’organisme. Il devrait à lui seul constituer la totalité sinon 80% de nos repas.
On ne peut cependant pas tout consommer cru, nos climats ne nous le permettant pas surtout en hiver.
Pendant cette saison, l’homme ajoutera aux légumes cuits quelques féculents et céréales qui
malheureusement, s’ils sont pris en excès ou mal digérés, ont pour effet d’encrasser l’organisme et de
générer des déchets métaboliques de type colloïdaux. Ces derniers sont de nature à favoriser les
manifestations d‘écoulement bien connues comme les rhumes, les bronchites, l’acné, … La viande, quant à
elle, bien qu’utile en tant que « dopant » engendre des substances cristalloïdales qui peuvent induire des
pathologies rhumatismales.
Ces déchets produits par les amidons et les viandes conduisent à des surcharges qui, en putréfiant et en
fermentant, donnent naissance à des poisons intestinaux. Ces poisons sont générateurs de troubles digestifs
et de dérèglements graves tels que les colites, diverticules, hémorroïdes, … On assiste, alors, à une véritable
intoxication de l’organisme.
Pour ces raisons il y a lieu de réduire leur consommation ou de les accompagner de légumes verts crus ou
cuits qui, par leur richesse en cellulose, éviteront la stagnation des résidus dans l’intestin.
En revanche, les œufs, les coquillages, les fromages frais de chèvre et de brebis, les poissons, les viandes
blanches, les fruits oléagineux … apportent la part de protéines nécessaire à tout individu en produisant
moins de déchets métaboliques.
• Bien digérer et bien assimiler : deux incontournables !
La digestion consiste à réduire les aliments en éléments simples capables d’être absorbés par l’intestin et
utilisés par les tissus.
De la bouche à l’anus, les aliments sont progressivement dégradés dans une succession de poches digestives
qui secrètent des substances particulières en fonction de la composition de l’aliment. Ainsi, les protéines
subissent leur transformation dans l’estomac et l’intestin grêle, les amidons dans la bouche et l’intestin
grêle, les sucres dans le duodénum et pour finir les graisses dans le duodénum et l’intestin grêle.
La digestion est de qualité quand tous les aliments ingérés sont assimilés et que les résidus comme la
cellulose des végétaux sont rejetés.
La durée de la digestion varie selon le volume du bol alimentaire, la nature des aliments ingérés et aussi la
qualité de la mastication. Trop de mélanges incompatibles augmentent le temps de digestion. Ainsi, une
digestion de 4h s’allongera de 2 à 3 heures en ajoutant simplement un morceau de pain ou une pâtisserie en
fin de repas. Notons également que le café, le thé, le vin et le chocolat freinent la digestion. Ils doivent être
supprimés pour éviter toute fermentation inutile et dangereuse.
Ces lenteurs digestives ont pour effet l’épuisement des glandes qui contribuera à des insuffisances
stomacale, pancréatique, hépatique ou intestinale.
Il convient dans ce cas de mettre le système digestif au repos en dissociant les aliments pendant au moins la
cure de désintoxication. La digestion devient alors plus rapide, les glandes ont le temps de se recharger entre
les repas et le corps retrouve la santé •
Vous retrouverez la suite de cet article dans Cap Santé de cet été (juillet 2011)