Printemps 2011
CAP SANTE la lettre d’ISUPNAT
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L’art de rester en bonne santé (1)
par Pascale du Mesnildot, Naturopathe
06 22 95 42 11 p.dumesnildo[email protected]
Selon l’OMS, la santé est un « état de complet bien-être physique, mental et social ». Pour la Naturopathie, la
santé est plus qu’un patrimoine. C’est un « équilibre dynamique exprimant la libre circulation de la vie sur les
différents plans de l’être et un état d’harmonie se traduisant par une réelle sensation de bien-être tant
physiologique que psychologique » (cf. Livre Blanc de la Naturopathie, Fenahman).
Cet état suppose un capital santé correctement géré qui permette d’optimiser les capacités d’homéostasie,
de défense et d’auto guérison permanente de l’organisme. Evaluer la vitalité et la capacité réactionnelle
d’auto-guérison revient à mesurer le capital santé d’un individu. C’est ce que pratique tous les jours le
Praticien de Santé Naturopathe.
Mais quelles sont les clés qui permettent de préserver ce capital santé qui nous est si précieux ?
Le corps n’est pas seulement fait de matière. Il possède des forces qui l’animent et tendent à le maintenir
en bonne santé. C’est la force vitale. Elle nous habite dès notre naissance et nous quitte définitivement à
notre mort. Cette force vitale, nous la respectons et la sollicitons pour rester ou retrouver la santé ; elle a la
faculté de réparer les troubles organiques provoqués par nos écarts en hygiène de vie.
Pour fournir un travail, le corps a besoin de se nourrir. Laliment ingéré, une fois digéré et assimilé, est
transformé par l’organisme en énergie nécessaire à nos activités physiologiques et intellectuelles. Les
déchets métaboliques sont éliminés vers l’extérieur grâce aux émonctoires que sont les reins, les intestins,
les poumons et la peau.
L’organisme fonctionne au mieux de ses capacités, quand les conditions suivantes sont réunies :
Choisir une alimentation juste et favoriser une bonne digestion,
Surveiller ses éliminations et soutenir ses émonctoires,
Economiser ses énergies vitales contenues dans les systèmes nerveux et glandulaire.
C’est la base d’une bonne hygiène de vie garante d’une bonne santé.
Choisir une alimentation juste, respectant les lois de la nature est essentiel
De nature biologique et non dénaturée par la chimie et le raffinage, la ration alimentaire quotidienne doit
couvrir les besoins de notre organisme en :
- Protéines pour les tissus plastiques,
- Sucres pour les besoins énergétiques,
- Graisses pour les réserves,
- Oligo-éléments, catalyseurs nécessaires au métabolisme cellulaire.
Le choix des aliments est essentiel et se fait selon certaines spécificités ; facilité à bien digérer, valeur
nutritive, apport en substances telles que les vitamines, enzymes, minéraux et hormones. Ces substances
existent dans l’aliment cru, la cuisson les altérant. Un plat de crudités au début de chaque repas dynamise
l’aliment cuit (viande, poisson, riz, pain) qui va suivre. La prise des fruits loin des repas apporte les oligo-
éléments indispensables à nos tissus en même temps qu’ils revitalisent les glandes digestives. Un verre de
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jus de légumes avant de se nourrir est assurément un bon moyen d’éviter les carences. L’aliment cru est
vivant, il contient des énergies vitales indispensables pour le maintien du potentiel énergétique de
l’organisme. Il devrait à lui seul constituer la totalité sinon 80% de nos repas.
On ne peut cependant pas tout consommer cru, nos climats ne nous le permettant pas surtout en hiver.
Pendant cette saison, l’homme ajoutera aux légumes cuits quelques féculents et céréales qui
malheureusement, s’ils sont pris en excès ou mal digérés, ont pour effet d’encrasser l’organisme et de
générer des déchets métaboliques de type colloïdaux. Ces derniers sont de nature à favoriser les
manifestations d‘écoulement bien connues comme les rhumes, les bronchites, l’acné, La viande, quant à
elle, bien qu’utile en tant que « dopant » engendre des substances cristalloïdales qui peuvent induire des
pathologies rhumatismales.
Ces déchets produits par les amidons et les viandes conduisent à des surcharges qui, en putréfiant et en
fermentant, donnent naissance à des poisons intestinaux. Ces poisons sont générateurs de troubles digestifs
et de dérèglements graves tels que les colites, diverticules, hémorroïdes, On assiste, alors, à une véritable
intoxication de l’organisme.
Pour ces raisons il y a lieu de réduire leur consommation ou de les accompagner de légumes verts crus ou
cuits qui, par leur richesse en cellulose, éviteront la stagnation des résidus dans l’intestin.
En revanche, les œufs, les coquillages, les fromages frais de chèvre et de brebis, les poissons, les viandes
blanches, les fruits oléagineux apportent la part de protéines nécessaire à tout individu en produisant
moins de déchets métaboliques.
Bien digérer et bien assimiler : deux incontournables !
La digestion consiste à réduire les aliments en éléments simples capables d’être absorbés par l’intestin et
utilisés par les tissus.
De la bouche à l’anus, les aliments sont progressivement dégradés dans une succession de poches digestives
qui secrètent des substances particulières en fonction de la composition de l’aliment. Ainsi, les protéines
subissent leur transformation dans l’estomac et l’intestin grêle, les amidons dans la bouche et l’intestin
grêle, les sucres dans le duodénum et pour finir les graisses dans le duodénum et l’intestin grêle.
La digestion est de qualité quand tous les aliments ingérés sont assimilés et que les résidus comme la
cellulose des végétaux sont rejetés.
La durée de la digestion varie selon le volume du bol alimentaire, la nature des aliments ingérés et aussi la
qualité de la mastication. Trop de mélanges incompatibles augmentent le temps de digestion. Ainsi, une
digestion de 4h s’allongera de 2 à 3 heures en ajoutant simplement un morceau de pain ou une pâtisserie en
fin de repas. Notons également que le café, le thé, le vin et le chocolat freinent la digestion. Ils doivent être
supprimés pour éviter toute fermentation inutile et dangereuse.
Ces lenteurs digestives ont pour effet l’épuisement des glandes qui contribuera à des insuffisances
stomacale, pancréatique, hépatique ou intestinale.
Il convient dans ce cas de mettre le système digestif au repos en dissociant les aliments pendant au moins la
cure de désintoxication. La digestion devient alors plus rapide, les glandes ont le temps de se recharger entre
les repas et le corps retrouve la santé
Vous retrouverez la suite de cet article dans Cap Santé de cet été (juillet 2011)
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